•  

    (clic)
       

    Bernard Lenteric, Le livre de Poche, 345 pages

    "Sélectionné parmi les meilleurs romans par toute la presse, La Nuit des enfants rois se déroule à toute allure, comme un merveilleux film, d'où l'on sort ébloui.
    Cela se passe, une nuit, dans Central Park, à New York : sept adolescents sont sauvagement agressés, battus, certains violés. Mais ces sept-là ne sont pas comme les autres : ce sont des enfants-génies. De l'horreur, ils vont tirer contre le monde une haine froide, mathématique, éternelle. Avec leur intelligence, ils volent, ils accumulent les crimes parfaits. Car ces sept-là ne sont pas sept : ils sont un. Ils sont un seul esprit, une seule volonté. Celui qui l'a compris, Jimbo Farrar, lutte contre eux de toutes ses forces. A moins qu'il ne soit de leur côté... Alors, s'ils étaient huit, le monde serait à eux et ce serait la nuit, la longue nuit, La Nuit des enfants rois."

    Un polar que j'ai lu y'a bien longtemps (en 86, ça fait longtemps non ?) et qui m'avait ouvert les portes du monde de Lenteric, un peu noir (mais pas trop) et du suspense, le tout bien orchestré : je l'ai relu avec le même plaisir. Mais le texte en 4e de couverture n'est à mon avis pas tout à fait juste, peut-être fait exprès ? il y manque la volonté de la recherche, et ce lien implacable et inextricable de ces jeunes esprits surdoués qui n'ont besoin de personne... Sauf de Jimbo Farrar. Et de Fozzy, un super ordinateur, qui n'obéit qu'à Jimbo...

    Des enfants rois la nuit, mais le jour aussi finalement ;)

            


    2 commentaires
  •  

    (clic)
       

    M.C. Beaton, Albin Michel, 246 pages

    "De retour dans les Cotswolds après de longues vacances, Agatha Raisin découvre que son voisin James Lacey, objet de tous ses fantasmes, est tombé sous le charme d’une nouvelle venue au village. Aussi élégante qu’amusante, Mary Fortune est une jardinière hors pair, et la journée portes ouvertes des jardins de Carsely s’annonce déjà comme son triomphe. Mais une Agatha Raisin ne s’incline pas avant d’avoir combattu (quitte à se livrer à l’une de ces petites supercheries peu reluisantes dont elle a le secret) !
    C’est alors que la belle Mary est retrouvée morte, enfoncée tête la première dans un de ses grands pots de fleurs. De toute évidence, Agatha n’était pas la seule à souhaiter la disparition de sa rivale…"

    Après La quiche fatale et Remède de cheval, 3e enquête d'Agatha Raisin. On retrouve l'ambiance anglaise du petit village de Carsely où tout le monde se côtoie de plus ou moins près. Agatha continue de s'intégrer à la vie paisible comme elle peut, mais une belle plante qui vient tout chambouler, c'est pas sa tasse de thé : amie ou ennemie ? Chacun s'occupe donc à cultiver son jardin... en vue des portes ouvertes, mais c'est sans compter les mauvaises graines...
    Agatha Raisin confirme ce que j'ai pensé des deux premiers livres : une femme moderne et bouillonnante qui se retrouve à enquêter dans le monde feutré des villages très anglais, c'est drôlement Christie ;) 

            


    2 commentaires
  •  

    (clic)
       

    Gilles Legardinier, Pocket, 464 pages :

    "Pour soigner ceux que l’on oublie trop souvent, Thomas a vécu des années dans un village perdu en Inde. Lorsqu’il apprend que la femme qu’il a autrefois quittée a eu une fille de lui, ses certitudes vacillent.
    Il lui a donné la vie, mais il a moins fait pour elle que pour n’importe quel inconnu. Est-il possible d’être un père quand on arrive si tard ? Comment vit-on dans un monde dont on ne connaît plus les codes ? Pour approcher celle qui est désormais une jeune femme et dont il ne sait rien, secrètement, maladroitement, Thomas va devoir tout apprendre, avec l’aide de ceux que le destin placera sur sa route."

    Un Legardinier pas comme les autres, que j'ai envie de qualifier de plus subtil. L'aventure (car c'en est une) est bien là et les aventuriers sont attachants, mais j'ai pas réussi à accrocher au début. Ni au milieu parce que même si j'avançais j'avais l'impression que ça trainait en longueur... jusqu'à ce que ça se réveille, et paf : j'étais réveillée :)  L'approche des uns envers les autres est singulière, la drôlerie est touchante, et de situations qu'on pourrait penser figées voire tristounettes, il en ressort pas mal de volonté, beaucoup de partage et du coup plein de positif souriant.

            


    votre commentaire
  •  

    (clic)
       

    Agatha Christie, Recueil de nouvelles, 580 pages :

    Trois souris
    L'intrigante de Pollensa
    Le second coup de gong
    Iris jaune
    Le service à thé Arlequin
    Le mystère des régates
    La providence des amants
    Nous deux mon chien
    Fleur de magnolia
    La toile d'araignée (pièce de théâtre transposée au roman par Charles Osborne (biographe, spécialiste d'AC)

    Des nouvelles plus ou moins courtes dans lesquelles on croise aussi bien Mr Parker Pyne que Mr Sattherthwaite ou encore Hercule Poirot. Le mélange est original et c'est toujours aussi agréable à lire, ambiance anglaise et flegme efficace : "deviner qui" m'est toujours aussi impossible, faut dire que quand j'ai la soluce je l'oublie... pour pouvoir >relire avec plaisir<  

             


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique