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    Marc Elsberg, Le Livre de Poche, 535 pages

    "Par une froide soirée d’hiver, le réseau électrique européen commence à lâcher. De nombreux pays s’enfoncent dans l’obscurité et plusieurs centrales nucléaires mettent en danger la vie de millions d’êtres humains. Menace terroriste ou défaillance technique ? Piero Manzano, ex-hacker italien, croit savoir qui est responsable. Avec l’aide d’un policier français d’Europol, François Bollard, Manzano s’engage dans une véritable course contre la montre face à un adversaire aussi rusé qu’invisible."


    Je me méfie toujours un peu des "Prix des lecteurs" (là, sélection 2016) mais l'intrigue me plaisait bien.  Et paf : les deux premières pages m'ont embarquée, on est dans le vif du sujet, ou plutôt de ses conséquences, et c'est efficace.
    Galère de la panne de courant, c'est rien de le dire ! J'ai pas trouvé ce bouquin glauque ou pessimiste, je l'ai lu comme un constat, certes pas joyeux, au fil d'une aventure somme toute humaine, en pensant souvent "ah mais oui, j'avais pas pensé à ça !"  Finalement, et bizarrement, je l'ai trouvé plus intéressant qu'effrayant. Et je me dis que le plus pénible dans tout ça c'est peut-être bien la Postface : c'est peut-être pas que un thriller ? 

    Un black-out dont le black n'est pas que out... 

        


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    Romain Puértolas, Le livre de Poche, 307 pages

    L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea.

    "Une aventure rocambolesque et hilarante aux quatre coins de l’Europe et dans la Libye postkadhafiste.
    Une histoire d'amour plus pétillante que le Coca-Cola, mais aussi le reflet d’une terrible réalité : le combat que mènent chaque jour les clandestins, ultimes aventuriers de notre siècle."


    Forcément avec un titre pareil j'ai été attirée, même si le résumé de la 4e de couverture (autrement dit "au dos") m'a moins convaincue que la couverture.
    Une vraie aventure, aussi inattendue qu'originale, j'ai beaucoup souri, voire ri quand j'imaginais les scènes à priori improbables (avec Sophie... !) et j'ai bien aimé l'écriture pleine d'humour :) 
    À certains moments j'ai bien pensé aux clandestins... mais c'est très fugace, d'autant que les faits sont narrés avec humour et que les situations sont comiques : la drôlerie prend largement le dessus !

    Je vais regarder les armoires Ikea d'un autre œil, si ça se trouve y'a un fakir dedans ? 

             http://ekladata.com/hJv3-AnmJ97XdluI6fM_4gK6KFc/sm-bien-sympa.png


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    Giulia Enders, Actes Sud, 336 pages

    "Au fil des pages de son brillant ouvrage, Guilia Enders, jeune doctorante en médecine, plaide avec humour pour cet organe qu'on a tendance à négliger, voire à maltraiter.
    Après une visite guidée au sein de notre système digestif, elle présente, toujours de façon claire et captivante, les résultats des toutes dernières recherches sur le rôle du “deuxième cerveau” pour notre bien-être.
    Irrésistiblement illustré par Jill Enders, la sœur de l'auteur, voici un livre qui nous réconcilie avec notre ventre."

    Moi qui ne suis pas scientifique pour deux sous (ni trois) j'ai trouvé ça vach'ment bien ! ENFIN des explications claires, avec des schémas top concrets, et en plus c'est drôle : elle a traduit le savoir médical -et ses avancées- en langage quotidien, du coup c'est très facile à lire et à comprendre, à l'image de la couverture.

    Y'a plein d'infos (plus ou moins arrangeantes he)  le pourquoi du comment est abordé simplement, et si ça ne donne évidemment pas de solutions miracles -parce que c'est pas le but-  ça éclaire, ça explique et ça relativise certains préceptes : ça fait drôlement du bien !

    Pas toujours discret certes, deuxième cerveau je sais pas, mais véritable laboratoire-usine, ça c'est sûr !

            


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    Thomas Mann, Fayard, 773 pages

    "Un jeune homme, Hans Castorp, se rend de Hambourg, sa ville natale, à Davos, en Suisse, pour passer trois semaines auprès de son cousin en traitement dans un sanatorium. Pris dans l'engrenage étrange de la vie des "gens de là-haut" et subissant l'atmosphère envoûtante du sanatorium, Hans y séjournera sept ans, jusqu'au jour où la Grande Guerre, l'exorcisant, va le précipiter sur les champs de bataille."

    Chef-d'oeuvre de Thomas Mann, l'un des plus célèbres écrivains allemands de ce siècle, La Montagne magique est un roman miroir où l'on peut déchiffrer tous les grands thèmes de notre époque. Et c'est en même temps une admirable histoire aux personnages inoubliables que la lumière de la haute montagne éclaire jusqu'au fond d'eux-mêmes.

    Dernièrement conseillé (coucou Alice) j'avais hâte de m'y plonger. Mais dès le départ j'ai tiqué : c'est très détaillé et les phrases sont longues, trèès longues !
    Par exemple :
    Hans Castorp — tel est le nom du jeune homme — se trouvait seul, avec sa sacoche en peau de crocodile, un cadeau de son oncle et tuteur, le consul Tienappel — pour le désigner lui aussi dès à présent par son nom — avec son manteau d’hiver qui se balançait à une patère et avec son plaid roulé, dans un petit compartiment capitonné de gris ; il était assis près de la portière baissée, et comme l’après-midi se faisait de plus en plus frais, il avait, en enfant gâté et douillet qu’il était, relevé le col de son pardessus d’été doublé de soie, de coupe ample et moderne.
    Argh ! 

    J'ai avancé (parce que faut pas déconner je voulais aller plus loin que la page 1 he) mais de plus en plus péniblement, l'impression de lire l'aventure de Hans tout en lisant son voyage intérieur et le questionnement qui va avec ! Mais au bout de 180 pages je me suis dit "faut que j'arrête, je lis à contrecœur" et j'aime pas lire à contrecœur.

    Comme si le menu détail m’empêchait d'imaginer, ce qui rend ma lecture presque "contrainte", c'est curieux non ?

    Peut-être que je continuerai, mais par palier, parce que l'histoire est attachante. D'ailleurs j'hésite : l'histoire de Hans  ou  Hans qui raconte l'histoire ? Dans les deux cas certes une montagne, mais que j'ai un peu de mal à trouver magique...

             


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