• (clic)

    Fred Vargas, Ed° Chemins nocturnes, 427 pages

    Extrait (de l'extrait) au dos du bouquin :
    "Cette nuit-là, dit-elle lentement, Lina a vu passer l’Armée furieuse.
    - Qui ?
    - L’Armée furieuse, répéta la femme à voix basse. Et Herbier y était. Et il criait. Et trois autres aussi.
    - C’est une association ? Quelque chose autour de la chasse ?
    Madame Vendermot regarda Adamsberg, incrédule.
    - L’Armée furieuse, dit-elle à nouveau tout bas. La Grande Chasse. Vous ne connaissez pas ?
    - Non, dit Adamsberg en soutenant son regard stupéfait.
    - Mais vous ne connaissez même pas son nom ? La Mesnie Hellequin ? chuchota-t-elle.
    - Je suis désolé, répéta Adamsberg. Veyrenc, l’armée furieuse, vous connaissez cette bande ? La fille de Mme Vendermot a vu le disparu avec elle."


    La couverture n'est pas super engageante et je n'avais que l'extrait au dos du bouquin (j'ai pas cherché à en savoir plus pour garder la découverte), donc j'ai attendu "d'avoir envie" de le lire, après deux Agatha Christie. Et j'ai bien fait : la noirceur de la couverture fait place à une enquête (j'ai failli mettre "aventure") que j'ai beaucoup aimée ! Les personnages, les lieux, une histoire de village... tout ça m'a semblé très concret et j'ai suivi le commissaire avec grand plaisir.

    Furieusement... très bien !

          Lu : L'armée furieuse

     


    4 commentaires
  • Lu : Le manipulateur

    John Grisham, Laffont, 385 page

    Le juge Fawcett et sa secrétaire sont retrouvés assassinés dans la maison de campagne du juge. Il n'y a pas de trace de lutte, pas d'empreintes, pas un seul témoin. Rien. Au bout de quelques mois, l'enquête n'a pas progressé d'un pouce. Le FBI est sur les dents. Puis un détenu du nom de Malcolm Bannister entre en scène.
    Ancien avocat, Bannister a été condamné pour un crime qu'il n'a pas commis. Mais il lui reste une carte à jouer pour changer son destin. Une carte qui requiert de l'audace, du sang-froid et deux complices aux nerfs d'acier. Car il connait l'identité du meurtrier, et il connait son mobile.
    Jouant au chat et à la souris avec les agents fédéraux, il concocte un scénario machiavélique pour se retrouver libre et riche."


    Quand Grisham a écrit ce bouquin, il était sous calmants ? J'ai trouvé ça long, très linéaire, pas de surprise dans le plan (pourtant d'envergure !) de Bannister, un récit minutieusement... calme. Et j'ai refermé le bouquin en en pensant rien.

    Je me demande si j'ai pas été manipulée he

                  Lu : Le manipulateur

     


    8 commentaires
  • Michel Bussi, Presses de la Cité, 438 pages :

    "Tout n'est qu'illusion, surtout quand un jeu de miroirs multiplie les indices et brouille les pistes. Pourtant les meurtres qui troublent la quiétude de Giverny, le village cher à Claude Monet, sont bien réels. Au coeur de l'intrigue, trois femmes : une fillette de onze ans douée pour la peinture, une institutrice redoutablement séduisante et une vieille femme aux yeux de hibou qui voit et sait tout. Et puis, bien sûr, une passion dévastatrice. Le tout sur fond de rumeur de toiles perdues ou volées, dont les fameux "Nymphéas" noirs. Perdues ou volées, telles les illusions quand passé et présent se confondent et que jeunesse et mort défient le temps."


    Comment en parler sans rien dévoiler ? Disons que, pas passionnée par la peinture, j'ai trouvé ça un peu longuet (Monet, Monet, Monet) (lol)  plus un commissaire un peu bizarre. Jusqu'à ce qu'à un moment donné... wouaaah ! je me suis dit : "ho la vache ! ça alors !" Du coup ça a changé mon ressenti sur le livre : c'est un très bon livre. Ça m'a fait penser au bouquin "Dans l'angle mort" mais je vous dirai pas pourquoi ;-)

    Des nymphéas noirs, et pour cause !

                  

     


    votre commentaire
  • Gilles Legardinier, Fleuve noir, 391 pages :

    "Arrivé à un âge où presque tous ceux qu'il aimait sont loin ou disparus, Andrew Blake n'a même plus le cœur à orchestrer ses blagues légendaires avec son vieux complice, Richard. Sur un coup de tête, il décide de quitter la direction de sa petite entreprise anglaise pour se faire engager comme majordome en France, pays où il avait rencontré sa femme. Là-bas, personne ne sait qui il est vraiment, et cela lui va très bien. Mais en débarquant au domaine de Beauvillier, rien ne se passe comme prévu... Entre Nathalie, sa patronne veuve aux étranges emplois du temps ; Odile, la cuisinière et son caractère aussi explosif que ses petits secrets ; Manon, jeune femme de ménage perdue ; Philippe, le régisseur bien frappé qui vit au fond du parc, et même l'impressionnant Méphisto, Andrew ne va plus avoir le choix. Lui qui croyait sa vie derrière lui va être obligé de tout recommencer..."


    J'ai vach'ment aimé lire ce bouquin ! C'est une tranche de vie (voire plusieurs...) qui fait drôlement du bien !  Bizarrement ça m'a fait penser à la série Downton Abbey !?  Un récit de vie ou de vécu... C'est simple, c'est joyeux, c'est comme hors du temps : c'est juste du bonheur !

    Cramé peut-être mais peut-être aussi tout bon...

                   merci m'sieur !

     


    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique