• Lu : l'humanité disparaitra, bon débarras

    Yves Paccalet, Arthaud, 258 pages :

    "Cet essai philosophique et d'humour noir, drôle et pessimiste, provocant et désespéré ne nous parle pas de fin du monde mais de l'extinction d'une espèce bête et méchante - la nôtre... L'homme se croit tout, mais il n'est rien. Il prolifère et détruit les conditions mêmes de son existence sur la Terre, tout en rêvant qu'il se prépare un brillant avenir. Collapsus de la biodiversité, mitage de la couche d'ozone, climat en délire, empoisonnement de l'air, de la terre et de l'eau, nouveaux virus, guerre nucléaire : l'Homo sapiens disparaîtra...
    Sept ans après la première publication de ce pamphlet qui fut un best-seller, l'auteur ajoute quelques pelletées de terre sur notre cercueil annoncé. Cette "Nouvelle édition revue et aggravée" s'imposait. Toujours plus impitoyable. Toujours plus hilarante..."


    "Hilarante" ?? C'est pour donner envie de lire le bouquin ? Parce que perso j'ai pas ri ! du tout !  Ou plutôt si, mais d'auto-satisfaction parce que je suis globalement du même avis...  N'empêche que : si c'est intéressant pour faire réfléchir, c'est trop fouillis pour se souvenir des tenants et des aboutissants : énormément d'informations et de constats implacables qui s'ajoutent et qui se mélangent, pour se perdre dans le tourbillon de ses pensées... philosophiques : le mix de tout ça est un peu trop personnel compliqué.

    Pas vraiment drôle et pas optimiste non plus, parce qu'il est déjà trop tard ! (et pan !) Si Paccalet s'est fait plaisir à l'écriture (et ça c'est évident)  pour la lecture c'est une autre paire de manches : dommage.

    Lu : l'humanité disparaitra, bon débarras

     


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  • David Safier, Pocket, 343 pages :

    "Animatrice de talk-show, Kim Lange est au sommet de sa gloire quand elle est écrasée par une météorite. Dans l'au-delà, elle apprend qu'elle a accumulé beaucoup trop de mauvais karma au cours de son existence. Non seulement elle a négligé sa fille et trompé son mari, mais elle a rendu la vie impossible à son entourage. Pour sa punition, Kim se réincarne en fourmi. Et le pire reste à venir : de ses minuscules yeux d'insecte, elle voit une autre femme la remplacer auprès de sa famille. Elle doit au plus vite remonter l'échelle des réincarnations."


    Le titre est marrant, la couverture du bouquin est marrante, aventure pour le moins originale ! Et c'est sûr que la réincarnation n'est, perso, qu'un vaste point d'interrogation...

    Là, c'est plutôt des points d'exclamation, souriants de surcroît. Bizarrement j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire. Mais la succession d'événements, via une écriture dynamique, rend l'aventure attachante parce que la motivation est plus que là : Kim se démène... drôlement ;-)

             Lu : Maudit karma

     


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  • Lu : Ne lâche pas ma main

    Michel Bussi, Pocket, 440 pages :

    "Un couple d'amoureux dans les eaux turquoise de l'île de la Réunion. Farniente, palmiers, soleil. Un cocktail parfait. Pourtant le rêve tourne court.
    Quand Liane disparaît de l'hôtel, son mari, Martial, devient le coupable idéal. Désemparé, ne sachant comment prouver son innocence, il prend la fuite avec leur fille de six ans. Pour la police, cela sonne comme un aveu : la course-poursuite, au cœur de la nature luxuriante de l'île, est lancée."


    Je l'ai ouvert sans conviction, le résumé un peu bof, mais comme j'avais déjà relu un Agatha Christie en attendant d'avoir quelque chose à lire, je l'ai ouvert et j'ai lu.
    Ce à quoi je m'attendais : des descriptifs de la nature environnante, des expressions réunionnaises annotées en bas de page, et le résumé résume bien, pas de surprise.
    A un moment je me suis dit "ho bin ça..." et j'avais bon. Mais y'a quand même de l'inattendu dans le pourquoi du comment ! Perso c'est plus un des personnages qui a retenu mon attention. Le reste...

    A chacun de trouver son personnage favori et de pas le lâcher !?

          Lu : Ne lâche pas ma main

     


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  • Harlan Coben , Pocket, 505 pages :

    "New-York, fin des années 1980. Le docteur Harvey Riker a peut-être découvert un vaccin contre le sida. Une formidable avancée qui, cependant, gêne certains intérêts et lobbies. La mort de l'associé d'Harvey et les meurtres sauvages de deux de ses patients pourraient bien être une menace personnelle."


    La couverture est bizarre : "Harlan Coben" en supers gros caractères bien voyants, comme si le titre du bouquin importait peu ! (i s'la pèterait pas un peu le Coben ?) Cela dit, quand j'ai lu l'avant-propos, on va dire que j'ai compris. (sauf que toutes ses couvertures sont nominativement exagérées : i doit s'la péter un peu quand même !)

    Bon c'est pas tout ça, le bouquin ! Évidemment, ça interpelle. Parce que ça parle d'une plaie béante et d'un éventuel sparadrap qui coûte finalement cher, très cher... A trop y croire ne finit-on pas par s'y perdre ? c'est ce que j'ai retenu : la volonté de bien faire, mais à quel prix ?

          Lu : Remède mortel

    (vide parce que j'hésite entre "mouais..." et "pourquoi pas ?")

     


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