• Suite à une Nième avalanche (phénomène naturel) où des skieurs hors pistes (phénomène naturel ?) ont disparu, le débat semble lancé : "c'est trop dangereux, il faut baliser les espaces hors pistes". Je m'interroge sur cette lapalissade !

    Il est bien évident que ces espaces sont dangereux puisque "hors pistes" mais il semble que la dangerosité ne fasse plus peur puisqu'aujourd'hui même des moniteurs y emmènent des skieurs : pourquoi ? Envie d'espace ? Envie de se sentir capable ? Envie d'avoir l'impression de maîtriser ? Quelle que soit l'envie, elle est une prise de risque inutile, contradictoire au phénomène naturel et imprévisible qu'est celui de l'avalanche.

    Les accès interdits sont contournés, les risques sont dévalués pour un plaisir instantané (et pour le moins égoïste en cas de pépins), les sauvetages coûtent chers et sont parfois vains, et des vies sont finalement foutues en l'air : c'est ça le plaisir du hors pistes ? Réveil ! Je crois qu'on perd un peu la tête là !

    Baliser le hors piste, ce serait comme mettre des barrières dans les océans, des murs devant les falaises, des grilles autour des trous et des planchers flottants sur les sables mouvants ! Comment aujourd'hui est-on passé du raisonnable collectif à l'insouciance individuelle ? D'autant que cette dernière se veut si puissante qu'elle dirige la première en la rendant obsolète et ringarde.

    Pourtant à mon avis, "baliser le hors pistes" c'est plus insensé que "baliser devant le hors piste" !

     


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  • Google Actus = titre du Journal Le Figaro : Benoît XVI attaque la société permissive des années 70.
    Alors, évidemment attirée par ce titre, j'ai lu l'article mais j'ai eu du mal à relier l'article à son titre :

    (sujet en question : la pédophilie au sein de l'église, je recopie l'extrait relatif au titre du journal :)

    La solution, proposée par Benoît XVI, «pour nous opposer à ces forces» est de revisiter « leurs fondements idéologiques»: « Dans les années soixante-dix, la pédophilie fut théorisée comme une chose complètement conforme à l'homme et aussi à l'enfant», a-t-il rappelé. Constatant que «l'on affirmait -jusque dans le cadre de la théologie catholique- que n'existerait ni le mal en s oi, ni le bien en soi. Existerait seulement un “mieux que” et un “pire que”. Rien ne serait en soi-même bien ou mal. Tout dépendrait des circonstances et de la fin entendue. Selon les buts et les circonstances, tout pourrait être bien ou aussi mal. » Conception qui a provoqué une évolution culturelle majeure, « la morale est substituée par un calcul des conséquences et, avec cela, cesse d'exister». Et qui rend aujourd'hui, selon lui, «les effets de ces théories évidentes».

    Mais pourquoi tant de... guillemets ? Il faut s'accrocher pour suivre qui dit quoi ! Je me suis donc accrochée sur l'article entier pour finalement tomber de haut : pour moi, ce n'est pas une attaque de ces années là mais plutôt un constat sur la pensée en 70 (au verbiage papal dont le dictionnaire est plutôt biblique), sur les conséquences que l'on connait, sur ce sujet en particulier.

    Le titre a encore frappé : attirée par "Benoît XVI attaque la société permissive des années 70" j'ai lu l'article, mais ouf, grâce à Internet j'ai économisé l'achat du journal. Parce le mode de pensée de l'église n'est pas aussi terrestre que le nôtre, le résumer à ce titre est pour le moins réducteur. Comme quoi, les journaux ne sont pas neutres : leur but n'est pas, seulement (ou soi-disant ?) d'informer, mais bien d'attirer le lecteur... Hein Hannibal ?

     


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  • Immortalisé (ou presque) par Eddy Murphy ce titre de film a aujourd'hui un accent ivoirien, pour la bonne raison que là-bas, c'est la réalité. Réalité qui dépasse donc la fiction, dont la science est malheureusement d'actualité : 2 présidents pour 1 pays.

    Aujourd'hui, ça semble incroyable qu'une élection présidentielle puisse être falsifiée et a fortiori erronée, pour finir en affrontements. Je suis toujours médusée de constater la cupidité quant au pouvoir, et ce qu'elle implique de mensonges et de manipulations.

    Le vote est fait pour, normalement, réguler tout ça : la majorité l'emporte. Sauf que là, la majorité ne sert à rien puisque, si décompte il y a, quel que soit le résultat il est refusé. Mais alors légitimité de quoi et/ou légitimité de qui ? du vote ? des votants ? du plus fort ? du plus faible ? On y comprend plus rien, et ça c'est glauque : si on intervient c'est de l'ingérance, si on n'intervient pas, c'est du j'menfoutisme qui peut coûter cher en opportunités économico-politiques...

    Malheureusement, quelle que soit la médiation, la décision sera toujours fragile parce que le fauteuil a un pied scié d'avance. Des chutes à répétition (chacun son tour) qui finissent par faire penser qu'il y a sûrement quelque chose à gagner quelque part... oui mais zou ?

    La présidence d'un pays n'est-elle pas la terrible bataille de l'individualité face aux individus ? Dans tous les cas, je suis sûre que ce fauteuil est loin d'être confortable !

     


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  • Le footballeur Eric Cantona a appelé, par Internet, les Français à retirer leur argent des banques le 7 décembre pour que "le système s'écroule". (Il n'a pas dû appeler bien fort parce que j'ai rien entendu !)

    Dans l'idée, je trouve que c'est ingénieux : ça change des manifs, et l'attaque est réellement dirigée contre le fautif. Mais est-ce crédible et est-ce seulement possible ? J'en doute, parce que deux exemples :

    - Canto peut vider son compte, il a sûrement d'autres comptes ouverts dans d'autres banques.
    - Vider son compte, c'est pas si fastoche : quid des prélèvements automatiques par exemple ?

    L'avantage avec les "people", c'est qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent.
    L'inconvénient, c'est qu'ils nous font croire qu'ils sont "comme nous", et ça, c'est faux. 

    Alors, pour leur propre pub, après avoir utilisé les cosmétiques, les yaourts, les céréales, les jeux en ligne... les people vont maintenant utiliser les... gens ?

    Cantona, tu peux pas faire comme si t'avais pas !

    PS du 8/12 : raté ! Mais il semble que ça ait fait réfléchir les banques, c'est déjà ça.

     


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