• Wikileaks (littéralement "site de fuites") a jeté la pierre... les medias se chargent de l'onde de choc !
    Je résume Wikipedia : WikiLeaks est un site Web de ressources et d'analyse politique et sociétale, à la fois ouvert et sécurisé, protégeant ses sources. Il se veut également une aide pour « ceux qui, en Occident, veulent porter à la connaissance, de tous, les comportements non éthiques de leur gouvernement ou de grandes entreprises ».

    Et voilà 250 000 rapports diplomatiques (confidentiels, ces rapports ont donc été volés) offerts aux medias petit à petit. (bin oui, 250 000 rapports, ça se lit pas rapidement !)
    Je m'interroge sur Wikileaks : une espèce de Robin des Bois "on line" ? Quelle est sa raison d'être ? si c'est la communication pure, alors pourquoi informer seulement l'Occident ? Si c'est la mise à jour de relations secrètes, dans quel (véritable) but ? Et de quoi vivent le site et ses sources ?

    Je pense aussi à la légitimité de l'information et la liberté de la presse. Peut-on vraiment tout dire ? Vaste débat où chaque partie défendra son profit. Parce que je pense qu'il est forcément question de profit quelque part, qu'il soit pécuniaire, matériel, relationnel, etc.

    Autant nous avons besoin d'être informés parce que nous sommes à 1000 lieues de nous imaginer le labyrinthe des hautes sphères qui nous gouvernent, autant chaque pays a ses stratégies, ses ressources, ses moyens, ses religions, etc, et je ne suis persuadée du bien-fondé de cet étalage : la dangerosité des conséquences est trop irrémédiable.

    Alors qui dit légitimité de l'information pense "conscience collective" ou "conscience individuelle" ? Le bien fondé de l'un ne va pas forcément avec l'autre. Où est la prudence rationnelle ? Un jeu de la vérité qui fait peur parce qu'aujourd'hui sans limite. Et quand y'a pas de limite, c'est incontrôlable. Ca promet !

     


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  • Si on manifeste pour la justice sociale, je m'étonne que les manifestants se moquent royalement de l'injustice sociale générée par leur mouvement.
    En effet, si leur action de grève est juste, il n'en n'est pas de même de l'impact de cette action. Il y a aujourd'hui des gens qui "peuvent" faire grève et d'autres pas ; des gens qui "peuvent" s'arrêter de bosser -au prix de leur salaire- et d'autres qui seront mis au chomâge, faute d'activité : l'un a le choix, pas l'autre.

    Le problème aujourd'hui de la grève, c'est qu'elle part d'un sentiment individuel mais qu'elle a un impact collectif : plus le collectif est gêné, plus le sentiment individuel est rassuré.
    Qui peut croire à une défense de la justice sociale, alors que cette même défense est une attaque aux libertés de l'être humain ? "C'est le seul moyen pour se faire entendre" mais ça devient "la meilleure défense, c'est l'attaque".

    Sauf que ces attaques ont des conséquences désastreuses. Parce que bloquer l'activité de la France, c'est pas défendre les intérêts des français, et que ça n'a même rien à voir.
    La grève est un droit individuel, mais elle est un non-droit pour la collectivité. C'est ça la justice sociale ?


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  • Partir en retraite... Combien de fois j'ai entendu "la retraite, ah bin non, pas pour moi", "me parle pas de la retraite", mais j'ai dû réver... Parce que la retraite c'est être vieux. et on veut pas être vieux. Mais du coup, reculer l'âge du départ, c'est pas aussi être vieux plus tard ?

    Notre système par répartition fait que l'on travaille pour la génération d'avant : les jeunes cotisent pour les anciens. Ca veut dire en gros que nous, on cotise pour nos parents, que les lycéens cotiseront pour nous, et ainsi de suite. On en dira ce qu'on voudra, c'est le système par répartition qui veut ça : répartition entre les générations.

    Alors c'est le système qui n'est plus approprié ? Mais changer le système, en France, c'est possible ?

    Le monde a complètement changé en à peine 20 ans, les gouvernements n'ont pas suivi le rythme et donc nous, encore moins. Du coup, les changements sont plus contraignants, parce qu'ils doivent, sinon s'adapter, rattrapper le retard présent et anticiper le futur.

    Alors on fait quoi ? on fait l'autruche ? mais y'a pas de sable autour de nous : y'a une France plutôt confortable où il fait bon vivre. Et au titre de la "justice sociale" on refuse d'aménager ce confort pour les suivants ? Eûh... C'est pas de l'égoïsme ça ?

    Un président raisonne en "pays", cerné par une évolution mondiale rapide et changeante, dans laquelle son pays doit rester puissant et autonome ;
    Un gouvernement raisonne en "état", à la gestion complexe dans le temps, parce que cernée par un immobilisme pseudo social ;
    Un français raisonne en "individu", gavé de confort dont il ne se rend même plus compte, et prêt à un effort... seulement si ça peut lui rapporter, à lui.

    Alors c'est sûr, on n'est pas prêt de l'entendre le dialogue !


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  • Les mineurs chiliens sont sortis de leur trou, alleluia ! 622 m de profondeur, sous terre, vous imaginez ?

    Ils sont 33 à être bloqués. Les jours passent, de nouveaux éboulements, seules les familles y croient encore. Jusqu'à ce qu'une sonde remonte un bout de papier, mettant à jour leur survie... 17 jours plus tard. Il faudra encore 52 jours pour que le dernier homme remonte à la surface.

    A la prouesse technique -matériels/distances/environnement- se mêle une terrible aventure humaine, où l'homme du dessous subi et attend, pendant que l'homme du dessus s'agite et oeuvre. Pendant que les uns espèrent et prient, les autres luttent contre le temps qui passe et contre la nature qui peut faire... tout s'écrouler.

    Une fin heureuse mais malheureusement déjà transformée en argent ! On n'a même pas le temps de prendre conscience de ce que ces hommes ont vécu, jusqu'à la sortie qui a dû sembler si lente au tout dernier : le prochain film est déjà là, et les medias de préciser les millions réclamés en justice. Tapage pécuniaire trop rapide à mon goût.

    Alors oui, c'est une fin heureuse : 33 hommes ont survécu et ont pu être sorti de là. Ca démontre les capacités humaines et matérielles et ça met en évidence le potentiel qui peut être mis en oeuvre pour contrer une situation désespérée.


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