• God Save les françaises Stephen Clarke, 480 pages

    C'est le 2eme (d'où le "new" year) zut, je savais pas qu'il y avait un 1er (c'est malin !) où Paul West débarque à Paris et découvre les français.
    Dans celui-là "Paul a trouvé la Française de ses rêves. Elle n'a qu'un défaut : ses parents. Et même s'il jure ses grands dieux que l'empoisonnement de sa belle-mère n'était pas prémédité, sa fiancée ne le regarde plus tout du même œil... Il n'a pas renoncé à ouvrir son salon de thé mais il prend du retard car tout ne se passe pas comme prévu... Paul va se trouver confronté aux travaux, à la bureaucratie, et à l'esprit féminin..."

    Je m'attendais à rire, j'ai seulement souri... pour de vrai ! J'ai pas aimé le côté "le mec qui ne pense qu'à ça" : c'est lourdingue : une allusion toutes les deux ou trois pages et parfois comme un cheveu sur la soupe parce que systématique, super bof. Par contre, pas mal d'humour, j'ai failli dire "humour anglais" non (dommage), je dirai plutôt humour bien pensé :

    -"M'ayant ainsi remis à ma place, elle a tourné les talons pour reprendre ses occupations ménagères, et je dois admettre qu'à cet instant, l'idée d'un matricide a un peu plus qu'effleuré mon esprit"

    - "Les Français aiment à dire que le client est roi. Le problème, c’est que l’on sait comment ils ont traité leurs souverains dans le passé."

    Lecture mitigée : du très sympa... mais trop de petits bof.

     


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  • Allez, un p'tit tour chez les écolos, c'est bon pour la santé ;-)
    L'écologie se veut rassurante et rationnelle (tiens, je viens de remarquer que dans "rationnelle" y'a "ration" ! lol). Pour moi l'écologie ça ne peut pas être un parti politique parce que c'est seulement une façon d'être et/ou une façon de faire. Parce qu'on a oublié un "avant" au profit d'un "après" tout en exagération... Je cautionne ce que j'ai reçu par mail (merci de l'envoi ;-) c'est un peu long mais l'écologie le vaut bien :

    "Seuls les + de 40 ans peuvent comprendre... ! Et encore pas tous !

    A la caisse d'un supermarché, une vieille dame prend un sac en plastique pour ranger ses achats. La caissière lui reproche de ne pas se mettre à l'écologie et lui dit :
    - Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique. Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources !
    La vieille femme s'excuse auprès de la caissière et explique :
    - Je suis désolée, il n’y avait pas de mouvement écologiste de mon temps.
    Alors qu'elle quitte la caisse la mine déconfite, la caissière ajoute :
    - Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens. C'est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l'environnement dans votre temps !
    Alors, un peu énervée, la vieille dame fait observer qu'à l'époque on retournait les bouteilles de verre consignées au magasin. Le magasin les renvoyait à l'usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau : Les bouteilles étaient recyclées, mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.
    Elle ajoute :
    - De mon temps, on montait l'escalier à pied : on n'avait pas d'escaliers roulants et peu d’ascenseurs. On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu'il fallait se déplacer de deux rues. On marchait jusqu'à l'épicerie du coin. Mais c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.
    On ne connaissait pas les couches jetables : on lavait les couches des bébés. On faisait sécher les vêtements sur une corde à linge, pas dans un machine de 3000 watts. On ravaudait systématiquement les vêtements qui passaient d'un frère ou d'une soeur à l'autre. Mais vous avez raison, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.
    On n'avait qu'une seule télé (quand on en avait une) ou une radio dans la maison, pas une dans chaque chambre. L'écran télé était de la taille d'une boîte de pizza, pas de la taille de l'État du Texas. On avait un réveil qu’on remontait le soir. Dans la cuisine, on s'activait pour préparer les repas : on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant qu'EDF en produit.
    Quand on emballait des éléments fragiles, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boîtes ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique.
    On n'avait pas non plus de tondeuses à essence autopropulsées ou autoportées : on utilisait l'huile de coude pour tondre le gazon. On travaillait physiquement : on n'avait pas besoin d'aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l'électricité. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.
    On buvait de l'eau à la fontaine quand on avait soif. On n'utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter. On remplissait les stylos dans une bouteille d'encre au lieu d'acheter un nouveau stylo. On remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir entier après quelques utilisations. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.
    Les gens prenaient le bus, le métro, le train et les enfants se rendaient à l'école à vélo ou à pied au lieu d'utiliser la voiture familiale, et maman, comme service de taxi 24 heures sur 24. Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les crayons de couleurs, gommes, taille-crayon et autres accessoires duraient tant qu'ils pouvaient : pas un cartable tous les ans, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rentrée. Et on ré-utilisait le papier même griffonné pour en faire du brouillon. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste...
    PARCE QU'ON ETAIT ECOLO, ALORS VIENS PAS ME FAIRE CHIER AVEC TON MOUVEMENT"

    L'écologie et la facilité : tout et son contraire ? 


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  • Changement de programmes à venir : la fusion de france2 et france3 ! Pardon, pas "fusion" mais "intégration" : si la première peut faire bouillir, la seconde est plus trompeuse judicieuse...

    J'suis curieuse de voir comment ça va se passer : une seule rédaction, c'est ça ? et l'objectivité elle va passer où ? Je trouvais que france2 et france3 s'en sortaient pas mal dans leurs différences : comment maintenir ces différences avec une seule rédaction ?

    C'est vrai que quand on "intègre", on ne licencie pas... mais on n'est pas non plus obligé de licencier quand on fusionne : pourquoi cette insistante nuance de vocabulaire ? Pour rassurer les syndicats peut-être ? En tout cas on n'en a pas entendu parler... à croire que quand ça concerne la caravane publique, Montebourg n'aboie pas !?

    Ce qui sous-entendrait que la soit-disante "défense des travailleurs" de la gauche n'est qu'un savant maquillage : de la poudre aux yeux... Faute d'allumette (propriété exclusive des syndicats et des medias), on pourrait mettre des lunettes pour mieux voir ce qui se joue... derrière l'écran ;-)

     


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  • Haaa la culture... son ministère en fait les frais parce que Mme Filippetti a mis les pieds dans le plat ! C'est sûr que ces dépenses ne sont pas prioritaires dans la conjoncture actuelle, si ce n'est la "construction" elle-même qui génère un peu de boulot. (source)

    Des millions (et des millions) non dépensés, ça se défend largement. D'autant que la remise à plus tard n'a rien de gênant, ça laisse le temps de se pencher... sur tout ce qui sert à rien ! Sauf que le ministère de la culture représente un monde... comment dire... complexe. (on va dire ça ;-)

    De par sa nature puisque la simple définition du mot "culture" est subjective (par exemple pourquoi l'école ne serait pas dans le ministère de la culture ? bonne question non ?), et aussi de par son intérêt... lié à cette définition subjective : pas facile d'entrer dans cet univers et de s'y retrouver... Encore que, ça dépend de l'intérêt en question. (on y comprend plus rien !) (ha bin oui, c'est ça le monde de la culture !)

    Donc, évidemment que ça va ronfler dans les cheminées culturelles : chacun veut tirer profit d'une manne... exonérée de tout un tas d'impositions parce que bien nommée/répartie comme il faut. Zut, va falloir calculer autrement... Si la ministre semble se poser les bonnes questions, on dirait que ses administrés n'ont pas envie de cautionner la réponse... 

     


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