Le Conseil Constitutionnel a voté : c'est non à la "loi Florange" telle qu'elle est, (modalités de fermeture/cession des entreprises rentables) : copie à revoir. (source)
Ce refus tient au fait que cette loi va à l'encontre de ... la liberté d'entreprendre. Dans la pauvreté économique d'aujourd'hui, j'avais oublié que cette liberté existait, officiellement ! Évidemment ce refus fait bondir Martin (le syndicaliste candidat aux élections européennes) (cherchez l'intrus) qui fulmine sous couvert de ... l'intérêt général.
Mais entreprendre n'est-il pas de l'intérêt général ? (vous avez 2h)
A côté de ça j'ai souri au fait que la loi Florange "oblige seulement les entreprises de plus de mille salariés à chercher un repreneur pendant trois mois, sous peine de pénalités" : quand on sait que trois mois c'est le temps minimum des Commissions gouvernementales... pour seulement envisager de voir comment on peut répondre à une question, c'est trop drôle !
En tout cas ça met en avant que défendre les libertés c'est pas simple, surtout quand elles semblent s'opposer. Pour preuve la maxime "la liberté de chacun s'arrête là où commence celle des autres", qu'on pourrait extrapoler en "l'individualisme doit s'effacer au profit de la collectivité" ... (j'ai dit extrapoler, et rigolez pas : il vous reste moins de 2h ;-)
Finalement, au pluriel c'est un peu bordélique la liberté !