Camaraaaaaaades ! Allons battre le pavé pendant qu'il est chaud (ha nan : 8° ce matin : c'est pas chaud ;-) Manifestation aujourd'hui contre une énième réforme du collège, made in Vallaud-Belkacem, pro "plus juste et plus égalitaire".
Je dis tout de suite que j'ai pas lu le texte. Mais ça m'empêche pas d'avoir un avis sur les grandes lignes. Parce que si c'est les petites lignes qui font le texte, alors c'est grave !
On dit que l'école publique doit être la plus égalitaire possible. Sauf qu'elle ne peut pas l'être : pour qu'elle le soit il faudrait que TOUS les programmes, TOUS les bouquins et TOUS les moyens/outils soient les mêmes PARTOUT en France. Et c'est trèèèèèès loin d'être le cas, donc...
Sérieusement : le constat c'est : à l'entrée en 6e trop d'élèves ne maitrisent pas les bases, ils ne peuvent pas suivre, donc ils s'ennuient (pour ne pas dire ils font chier le monde). la réforme c'est : pour pallier l'absence de bases à la sortie des classes élémentaires on va réformer... le collège : c'est quoi le rapport ???
Et pis... les EPI : Enseignements Pratiques Interdisciplinaires : (en gros des TP modernes ;-) thèmes aux choix ? profs qui vont travailler en commun ? mise en œuvre et façons de faire au choix ? Encore une usine à gaz et évidemment inégalitaire : à partir du moment où on laisse le choix dans la façon de faire (qui va varier selon les moyens) faut pas s'étonner des différences d'attributs ;-)
EDIT du mercredi 20 mai : j'y crois pas : le décret et l'arrêté portant sur la réforme du collège est paru au JO ce matin !!??
bah en même temps je dirais que c'est l'éducation que donne les parents qui devrait être "égalitaire"...c'est utopique certes mais c'est à la base qu'il faudrait faire les réformes, la base ce sont les parents.
Quand au français usité de nos jours dans l'environnement quotidien, il y a peu d'espoir de le voir "évoluer" dans le bon sens. Bien au contraire quand on voit que "selfie" est entré dans le dictionnaire... il y a fort à douter que les 300 mots de base (que chaque personne utilise de façon régulière) ont quelque peu été modifiés et pas qu'en bien. La moitier devant appartenir à l'argot "franglais".
On les compte plus les réformes, mais celle là c'est la cerise sur le gâteau. Tout ce que je vois c'est que ça marche de moins en moins bien, pffff.
On est gds parents et on se dit que LOLA si ça se trouve vu ce qui se passe là, pour avoir et c'est dommage, un enseignement de qualité , devra intégrer le PRIVE et je peux te dire que c'est loin de mes convictions ça.
@ #Yuki et Raptor aveugle : bonjour !
pour les nouveaux chez Pipiou (parce que les anciens i savent déjà ;-) :
un salut ou autre onomatopée qui s'y rapporte est un minimum de politesse, surtout quand on arrive : merci !
ouiiiiiiiii : j'ai vu que "selfie" était arrivé dans le dico ! argh : j'ai pas encore fait mon article sur les nouveaux mots !
pas facile de réformer les parents (hum hum) et selon moi l'école n'est pas faite pour faire le travail à leur place... mais vouloir que tout le monde aie les mêmes envies et les mêmes réussites dans les mêmes matières, ça, ça me semble un peu débile !
@ Popp' (3) : yep : encore une ! j'ai comme dans l'idée que le privé va se porter vach'ment bien l'an prochain...
c'est quand même dingue que l'éducation nationale (voire le gouvernement socialiste ?)... manque autant d'ambition pour les jeunes ;-(
Courage Popp' et pas de panique : laisse à Lola le temps de grandir un peu ;-)
@ Raptor aveugle : mea culpa et sorry : je viens de voir ta réponse : j'y réponds demain ;-)
@ PIPIOU, j'ai entendu ce soir une enseignante dire la même chose que moi, le PRIVE va se frotter les mains, mais ce qui est triste c'est que les enfants dont les parents pourront pas payer, seront "sacrifiés".
Elle est où l'école de JULES FERRY?
Comme tu dis et c'est un gouvernement socialiste qui pond ça!!
Oui Lola a le temps d'ici là d'autres réformes. Mais quand je vois que sa maman a 28 ans et qu'il y a plus de 20 ans déjà je lui faisais faire et à son frère des DICTEES car j'étais effarée de voir les fautes d'orthographe qu'elle faisait et elle en a plus fait, son frère idem. Mais c'est en classe et non pas à la maison que l'orthographe aurait du être enseigné, moi je m'occupais de leur éducation pas de l'enseignement.
Bises
Salut les mecs !
@Poppo7 : perso, je pense que c'est du coup la mort du privé AUSSI car certes ce sont d'abord ceux qui ont les moyens d'y envoyer leurs enfants qui le feront mais :
1/ Il faut savoir qu'il y a EGALEMENT des enfants d'origines modestes dont les parents se saignent aux quatre veines pour les faire admettre dans ces établissements. Ils osnt moins nombreux, c'est certain, mais il y en a.
2/ Le privé devenait déjà de plus en plus débordé ces dernières années. Conséquences récentes = profs pas FORCEMENT plus compétents qu'ailleurs.
Les classes vont y devenir aussi chargées que dans le public = je vous laisse deviner ... il va falloir recruter de nouveaux enseignants, où, d'où, dans quelles conditions ?
Je crains que l'avenir scolaire de TOUS les enfants ne soit compromis.
Je suis contente de ne plus avoir d'enfant dans le système et ne suis pas pressée d'avoir des petits enfants.
Source : vécu.
Info du jour : j'ai édité mon article parce que... le décret et l'arrêté sur la réforme des collèges sont parus au JO ce matin !!?? c'est fou ça !
@ Popp' (7) : c'est sûr qu'on aurait pu penser que ça allait aller en s'améliorant : et bin nan.
Cela dit, il y a toujours eu des nuls (rien de péjoratif, juste un fait) en français, des nuls en maths (moi), des nuls en langues, etc. Après c'est là où on n'est pas nul qui fait la différence, y'a toujours moyen de s'arranger. Mais c'est sûr que l'orthographe a son importance, ne serait-ce que pour se faire bien comprendre (exemples).
Ça fait un p'tit moment que pour moi, "l'éducation nationale" devrait changer de nom ;-)
Yo Boz (8) : tu crois que dans le privé le quantitatif va plomber le qualitatif ? (qualitatif "sérieux" j'entends) A mon avis l'échec (ou l'arnaque) d'un établissement privé est beaucoup plus dangereux que dans le public parce que fermeture et/ou disparition autrement plus rapides...
C'est sûr que côté recrutement des enseignants ça peut coincer, mais n'est-il pas plus "libre" dans le privé ? (autres écoles que les convenues ?) D'ailleurs on pourrait se poser la question : pour enseigner une matière, vaut-il mieux "être enseignant" ou "être passionné" par ladite matière ? (vous avez deux heures)
J'aime bien ta source ;-)
Rhoooo Astérix (9) : tu te rends compte du risque que tu prends ? parce qu'aujourd'hui : "c'est une attaque raciste ça" ! dixit les socialistes
@ Bibi (10) : ha bon ? moi je connaissais :
tant va la cruche à l'eau, qui est à l'appareil ?
(faut pas croire : ça date de bien avant... l'autre cruche !! )
Mhhhh ... je pense à plus ou moins long terme.
Le privé est déjà actuellement débordé par les demandes. Quand ma fille l'a intégré, il y a 7 ou 8 ans, les effectifs étaient parvenus au niveau du public : Moyenne de 35 éléves par classe.
J'ai souvenir d'une prof d'anglais hyper cool mais branleuse de première (tu me diras : ça va peut-être ensemble). Je me souviens par exemple d'un rendez vous avec elle à 8 h du mat ... je l'attends encore : elle avait " oublié " et d'une lettre de recommandation dont avait besoin ma fille de sa part pour postuler dans une université canadienne : elle l'a rédigée en retard et ... en français !!! nous avons du la traduire à l'arrache pour elle. Des détails, bien sûr ... )
En revanche, comme tu dis, je me rappelle aussi un prof d'histoire (très sexy), ancien militaire, pas prof du tout de formation, mais qui faisait ses cours avec une grande motivation, belle passion et exemples perso à l'appui quand cela s'y prêtait. On peut même un bémol si l'on prend en compte qu'il assumait de manière un peu trop ostentatoire ses orientations politiques ...
J'ai une vieille copine de Toulouse, prof d'anglais par le plus pur des hasards dans une école privée de la ville rose. " Juste " (non ! pas toi, Astérix ! ) parce qu'elle parlait parfaitement l'anglais et qu'elle connaissait quelqu'un qui connaissait quelqu'un qui connaissait ... la directrice de l'école. OK, elle enseigne aux primaires, mais quand même, non ? Quand je vois les problèmes qu'elle a eus (qu'elle a ) pour élever sa fille unique, je ne peux que mettre en doute ses compétences pour enseigner au sein d'un groupe d'enfants.
Pour être " libre ", c'est sûr : il est " libre " le privé :-)
" D'ailleurs on pourrait se poser la question : pour enseigner une matière, vaut-il mieux "être enseignant" ou "être passionné" par ladite matière ? "
C'est marrant, je me suis longtemps fait la remarque au sujet des ministres. J'ai mis des années à me demander comment il se faisait qu'un ministre de la santé n'ait pas au minimum fait des études de médecine, comment un ministre de l'éducation nationale n'ait pas été enseignant au moins une fois dans sa vie ... j'essaie d'évoluer sur le sujet par ce que tout mon entourage se ligue pour m'expliquer que ça n'a rien à voir, mais j'avoue que je coince un peu sur la théorie.
bonjour
je me souviens que lorsque je suis entré en seconde pour continuer vers le Bac
c'était en école publique, la directrice avait annoncé à mes parents vers la fin de l'année scolaire que j'étais nul et que jamais je n'aurai le bac même si je redoublais
bien pour une proviseur, n'est-il pas ?
ils m'ont envoyé en école privée et je l'ai eu le Bac en redoublant ma seconde
c'était une vraie école de religieux et religieuses, mais on était suivi et des cours de rattrapage entre 16 et 18 heures pour nous former au mieux
moi qui n'etait pas bon en maths (entre 2 et 5 sur 20 assez souvent) je connaissais les formules par cœur mais j'avais du mal à les appliquer, savoir par cœur mais ne pas comprendre ce que l'on raconte, c’était mes maths LOL,
j'ai tout de même réussi à avoir 9 sur 20 au Bac,
je n’étais donc pas un cas désespéré
la fameuse directrice n'a jamais osé demander mon devenir aux parents, après
elle est passée par un ancien établissement pour avoir les informations
@ Pipiou (14) :
j'ai entendu cette expression a propos de la ministre à la Revue De Presse des chansonniers de Paris Première
@ Bibi (16) :
c'est vrai ça
des ministres qui sont installés a des fonctions qu'ils ne connaissent pas du tout, n'ont jamais pratiqué
c'est comme si tu allais au garage faire réparer ta voiture par un plombier
........bier bier, c'est un beau métier
QUOÂ ???!!! J'y crois pas, j'entends l'info à l'instant !
Je rêve ou c'est mes oreilles ? Je bois pourtant plus !
Ca va saigner ... attention aux plumes et au goudron ...
@Astérix17-16 : ... ou des enseignants qui n'ont aucune formation à des postes ... d'enseignants ...
Faut quand même un minimum !
Déjà que ...
Alors comme ça, toi non plus tu n'étais pas bon en maths ? C'est marrant le nombre de ramassis de louzeurs en maths qu'on trouve sur les blogs !
c'est sûr que des souvenirs de profs... on en a tous des bons et des moins bons, des profs excellents et des profs grave pourris !
j'ai aussi un souvenir d'une directrice d'école (BTS) qui a refusé que je m'inscrive en informatique parce qu'à l'époque c'était réservé aux C, voire aux D sur dossiers : si j'ai adoré le tri-lingue, je me suis prise au jeu des quelques heures d'informatique et après j'ai pris plaisir à m'y démerder toute seule ! non mais !
Finalement n'est-ce pas la variété des expériences auxquelles on est confronté en scolaire qui nous est bénéfique ? sauf que c'est con : on s'en rend compte que plus tard ! Chacun a ses domaines ++ et ses matières beurk !
A vouloir uniformiser tout ça et faire que tous les enfants apprennent en même temps la même chose au même moment pour... s'y intéresser de la même manière... c'est pas un peu space ? Surtout que le vrai problème majeur, et tout le monde est d'accord là-dessus : c'est l'absence des connaissances de base : lecture, écriture, calcul. A mon avis c'est pas les EPI qui vont régler le problème...
Je me souviens d'un gars à qui on avait demandé comment font les ministres pour changer de ministères aussi "facilement" : en fait quand on est ministre de l'éducation (par exemple) ou de la santé (par exemple aussi) : c'est pareil : faut jongler avec les textes réglementaires, les susceptibilités, les façons de faire des uns et des autres, etc. C'est pas le tant domaine du ministère c'est la façon dont il fonctionne ;-) N'empêche que je suis d'accord : les chaises musicales ministérielles ça m'a toujours effarée !
Et moi si j'aime pas les maths c'est à cause d'un prof en 6e ! (entre autres ;-) Alors au Bac : pareil : je connaissais les formules mais à part ça... alors à l'oral j'ai écrit toutes les formules que je connaissais sur un papier. J'ai donné le papier à l'examinateur et je lui ai dit un truc du genre : "voilà ce que je sais en maths et c'est tout ce que je sais, pas la peine de me poser une question je saurai pas y répondre". Il m'a dit que au moins je connaissais des formules et j'ai eu 7/20 parce qu'elles étaient bien écrites !
Aaaah la revue de presse sur Paris Première : grands moments !
Je sais que pour le français, ils comptent supprimer des heures et faire plus de projets EPI, et quand on voit le niveau d'orthographe et de grammaire de la plupart des élèves en collège...