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3 contre 1...
J'ai regardé le rendez-vous télé de Sarko : 3 journalistes avides de le mettre KO, 1 Président qui évite les coups...
Sur la forme, si le Président a tenu son rôle de Président (avec tout ce que ça comporte), les journalistes m'ont épatée par leur pointillisme fermé : ils allaient chercher la petite bête, pour le plaisir de le déstabiliser (raté à mon avis), ils se coupaient la parole, genre "lequel de nous trois va réussir à... ?" Forme journalistique qui me plait moyennement parce que trop à la recherche du scoop ou de l'audimat, le people n'étant pas mon fort (nelson).
Sur le fond, les journalistes à l'affût du faux pas ont donc persisté dans le détail, au grand dam du cap à suivre, info plus importante à mon goût que de savoir s'il allait se présenter en 2012. Sarko a été égal à lui-même = il a répondu aux questions, avec des mots simples (à mon avis tout en bouillant en son for intérieur sur certaines questions !). Perso, c'est le premier Président que je comprends quand il parle. Les phrases à rallonge où le sujet est noyé ne sont plus, et c'est tant mieux ; Le langage politique où l'on ne comprend rien parce que référentiel ou compliqué, dans le cas de Sarko, rupture il y a.
Je suis toujours perplexe face aux journalistes qui, eux, sont censés informer. Au vu des journaux télé et autres titres de la presse, l'information n'est JAMAIS neutre, je trouve ça dommage pour l'auditeur qui avale l'info, s'il n'a pas de comparatif pour le faire recracher... ou se délecter.
Ce rendez-vous, qui aurait dû permettre d'en savoir un peu plus sur les objectifs à venir, s'est transformé en un listing au gros titre "Wanted" avec la photo de Sarko : tous les points ont été abordés de façon super négative, dommage. Pour moi, c'est pas de l'interview professionnelle.Bref, je ne suis pas politicienne ni journaliste ni économiste, je n'analyserai donc pas tel sourire ou telle virgule, de part et d'autres. Je trouve que ça aurait été honnête de trouver un moyen de mettre en avant ne serait-ce que l'assiduité de son chemin en tant que Président : il a vécu une crise mondiale grave, mais la France a su et a pu rester maître de sa liberté de décisions et d'actions.
C'est pas important ça ?
Tags : sarko, sarkozy, télé, journalistes
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Commentaires
Et pour moi, ce "paraître" insensé n'a pas sa place dans l'information proprement dite. Sauf si elle est sponsorisée par Facebook ? ;-)
Allons allons, Facebook a des côtés pénibles, et un grand potentiel de superficiabilité (?) mais ça reste un outil utile, sincère et efficace du pour le partage de bien des choses. Y'a du show-off, certes, du creux dans les "J'aime" telle ou telle chose, mais chacun peut y investir la quantité de vérité qui lui convient, avec qui il le souhaite. (petit lien vers le blog de Rino, que tu as sans doute croisé sur mon tout premier blog : http://rinoscope.over-blog.com/article-facebook-51703025.html, c'est un article intéressant sur Facebook justement, n'hésite pas à commenter !)
Anyway : on est d'accord sur ce point que le paraître n'a effectivement rien d'une information "objective" et qui remplit son office. Les amateurs de vin détestent les "buveurs d'étiquette" qui, de la même façon, boivent ce qu'il est classe de boire, sans reconnaître le goût, et ainsi font monter le coût du vin alors que sa valeur reste la même. Les "buveurs d'information" font chuter et le coût et la valeur de l'info. ... wah, classe cette comparaison.
4Pipiou
Mercredi 24 Novembre 2010 à 12:09
Suis allée voir Rinoscope... ça rassure ! (Voir mon article "Réseau social et amis ingérables" du 15/10). Et pour bien piger ta comparaison, je vais reprendre la recette de la dinde au whisky !
Pour revenir à l'info proprement dite, aujourd'hui je la trouve un peu perverse, parce qu'une même info, d'une chaîne à l'autre, n'est pas dite de la même façon.
Or, dire "le gouvernement supprime des postes" n'a pas le même impact que "les départs en retraite ne seront pas remplacés". Même si, dans les deux cas, ça fait réfléchir, la première locution est négative parce que le sujet est mis en cause. Ah nous y voilà ! Youpi, une mise en cause = de l'audimat ! Quelle navritude ;-)
salut
replongée dans un passé qui montre qu'a l'epoque les journalistes attaquaient deja bien fort et cherchaient le scoop ou le buzz contre celui qui est interrogé
et bien on voit l'affaire Fillon, par exemple, quel acharnement
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Jeudi 9 Mars 2017 à 10:20
oui Astérix : et 6 ans plus tard, j'ai bien peur qu'on soit passé du "ponctuel" au "systématique" ...
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J'allais te demander si tu t'étais mise à "caster" les intervenants pour relever le niveau de ton blog mais je m'aperçois que nous sommes ici 7 ans plus tôt. Dommage que Tyl ait disparu. Quelle classe cérébrale !
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Jeudi 9 Mars 2017 à 11:33
comment ça relever le niveau de mon blog ?
bin dis donc, sympa la "classe cérébrale" !! p'têt qu'il a un neurone qui traine ici de temps à autre ?
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Jeudi 9 Mars 2017 à 11:44Je parlais de Poppins,hein !
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Jeudi 9 Mars 2017 à 12:04
of course
mais 2010 c'était le tout début of ze history of my blog : j'avais pas encore croisé son parapluie
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En effet, on ne cherche plus tant le contenu de l'information que sa possession elle-même. C'est finalement comme les "classiques", qu'il faut "avoir lu" et non pas "lire". Comme le disait Mark Twain, "Un classique est une oeuvre que tout le monde veut avoir lue, mais que personne ne veut lire". Ca résume bien la situation, à mon avis : tout n'est qu'affaire de paraître, de vanité, de vacuité, et plus personne ne recherche de "sens" à proprement parler...