• Salutations Monsieur

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  • On voudrait qu'un président :

    - soit sympa mais pas trop, c'est un président tout de même !
    - qu'il soit poli mais pas trop, sinon il devient arrogant
    - qu'il fasse comme tout le monde (c'est qui tout le monde ?)
    - qu'il soit souriant mais pas moqueur
    - qu'il parle comme tout le monde mais pas comme n'importe qui 
    - qu'il s'habille bien mais pas trop bien, parce que ça coûte cher
    - qu'il mange et boive local, mais pas au Fouquet's
    - qu'il rigole franchement, mais pas avec n'importe qui
    - qu'il fasse ce qu'il dit, mais seulement si ça concerne les autres
    - qu'il soit calme, mais pas trop (on a déjà testé du trop mou)  
    - qu'il hausse le ton (mais que quand ça nous arrange)
    - qu'il soit jeune, sauf que jeune c'est finalement pas bien (ça marche aussi avec âgé)
    - qu'il fasse autrement, mais en faisant comme avant...
    [liste évidemment non exhaustive]

    bref c'est pourtant facile : qu'il soit UN président pour CHACUN des quelques 67 millions d'habitants, en fonction des âges, des sexes, des métiers, des entreprises, des écoles, des loisirs, connectés ou pas, de l'état de santé, du nombre d'enfants et de leur âge (lol : ça change tous les ans !), des citadins et des ruraux, à la montagne et dans la Creuse, sans oublier les bretons, les corses, mais aussi la météo :  touououtes les différences, de chacun, qui ont, chacune, leurs spécificités ! 

    perso un truc qui serait bien, mais alors vraiment bien de la part d'un président : c'est qu'il tienne parole bordel ! he

    ça ça serait........    ça dépend de chacun intello

     


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    Bernard Lenteric, Le livre de Poche, 345 pages

    "Sélectionné parmi les meilleurs romans par toute la presse, La Nuit des enfants rois se déroule à toute allure, comme un merveilleux film, d'où l'on sort ébloui.
    Cela se passe, une nuit, dans Central Park, à New York : sept adolescents sont sauvagement agressés, battus, certains violés. Mais ces sept-là ne sont pas comme les autres : ce sont des enfants-génies. De l'horreur, ils vont tirer contre le monde une haine froide, mathématique, éternelle. Avec leur intelligence, ils volent, ils accumulent les crimes parfaits. Car ces sept-là ne sont pas sept : ils sont un. Ils sont un seul esprit, une seule volonté. Celui qui l'a compris, Jimbo Farrar, lutte contre eux de toutes ses forces. A moins qu'il ne soit de leur côté... Alors, s'ils étaient huit, le monde serait à eux et ce serait la nuit, la longue nuit, La Nuit des enfants rois."

    Un polar que j'ai lu y'a bien longtemps (en 86, ça fait longtemps non ?) et qui m'avait ouvert les portes du monde de Lenteric, un peu noir (mais pas trop) et du suspense, le tout bien orchestré : je l'ai relu avec le même plaisir. Mais le texte en 4e de couverture n'est à mon avis pas tout à fait juste, peut-être fait exprès ? il y manque la volonté de la recherche, et ce lien implacable et inextricable de ces jeunes esprits surdoués qui n'ont besoin de personne... Sauf de Jimbo Farrar. Et de Fozzy, un super ordinateur, qui n'obéit qu'à Jimbo...

    Des enfants rois la nuit, mais le jour aussi finalement ;)

            


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