Bon, c'est fait, les propositions de Mr Hollande sont là (y'en a plein sur le Net, je ne les recopie pas) et le débat a eu lieu. Intéressant. Mais tout ça ne m'a pas convaincue quant à l'efficacité nécessaire : il se trompe de cible et ses objectifs nationaux vont à l'encontre des objectifs européens et internationaux.

Qu'on le veuille ou non, la France fait partie du monde et elle s'en sort plutôt bien. Parce qu'on n'a pas eu de réductions. Pas d'augmentations, c'est vrai, mais pas de réductions comme ailleurs. Et ça, on n'y pense pas. On veut toujours plus, sans se rendre compte que ce "plus" nous promet... le pire : la Grèce peut en parler...

On peut tergiverser sur les chiffres et ce qu'ils signifient, ok, mais les commenter par une analyse erronée, ça me semble un peu malhonnête et pour le moins irréaliste. Maintenir que c'est la faute de Mr Sarkozy si on a de la dette, pour moi, c'est nier la crise mondiale et ses conséquences.
Et aujourd'hui, les organismes économiques européens s'accordent à dire que les dépenses publiques françaises ont, en 2011, un peu baissé. N'est-ce pas là le signe d'une politique qui commence ENFIN à porter ses fruits ?

Je ne suis pas super emballée du programme et des certitudes de Mr Hollande, de la même manière que je ne suis pas emballée de certaines mesures actuelles de Mr Sarkozy. Mais je trouve que Mr Hollande ne fait pas preuve d'objectivité et reste dans la négation de ce qu'il se passe VRAIMENT.

A mon avis, il ne faut pas mélanger les moyens et les résultats, ou les mesures et les objectifs : c'est pourtant le programme de gauche, où tout est mélangé. Ce mélange est pervers parce qu'il nous fait croire que les objectifs... sont les moyens ! Et ça, c'est justement... faux ;-)