Bonjour Pipiou

Ha ça c'est clair que ça rassure 

Je me souviens que tu m'avais soulevé une question, sur un article que j'avais posté sur un article acheté : le miel de chez Leclerc marque repère ... souviens toi, tu m'avais dit, est-ce bien 100% miel , j'ai vérifié, et effectivement cela n'était pas mentionné, uniquement  : produit de France , du coup je ne l'ai pas terminé et j'ai supprimé mon article, en pensant faire bien, je mettais une fausse info, donc viré ! 

Je n'achète pas chez Lidl non plus, maintenant tout est quasiment mensonger, ce qui compte " c'est le fric, c'est chic" lol ! 

Merci de ces infos, bonne journée, ici la pluie ne va pas tarder et ça se n'est pas mensonger hiii hii, bisous Pipiou

• • stormalo

    Samedi 30 Mars à 20:29
    

    Bonjour,

    Pour info l'indication 100% miel n'est pas autorisée en France !

    si c'est marqué sur un pot, c'est peut-être pour inciter à son achat en laissant croire que les autres ne sont pas que du miel.

    Quand aux produits Lidl et autres enseignes, il n'est pas rare que certains  soient  meilleurs que les marques très connues (il faut lire les publications des associations de consommateurs telles que Que Choisir, 60 millions de consommateurs etc.) 

    Pour le miel préférer cette note de la DGCCRF 

     

Bouchour Pipiou.

Ah ! que oui, ça rassure !

Surtout c'est souvent que des produits sont souvent rappelés.

C'est à perdre mo latin...Pfff !

Ils vont arriver à nous faire crever heu ! mourir !

En tout cas, joyeuses fêtes de Pâques à vous.

Attention pas trop de " choucoulat ".

Bisouiiisatoi ♥

label rouge ne veut pas dire signe de qualité, donc

je me souviens aux infos lors de la crise des paysans,

un agriculteur invité sur un plateau télé (de Cnews) expliquait que pour obtenir ce fameux label rouge ses canards n'avaient pas le droit d'aller a l'eau..............des canards interdits d'eau, c'est logique

un monde d'idiots et de debiles nous dirige, un monde de technocrates qui ne savent pas aller sur le terrain, voir sur le terrain comment ca fonctionne

Bonsoir,

Ah les labels !

Il existe des labels marketing et des labels officiels. S'il y en a beaucoup, c'est que pour beaucoup ça suggère un meilleur ... (?)

Un label c'est indicatif et ça ne correspond pas toujours à l'idée que l'on s'en fait (même avec ce qui a le label BIO).

Le Label rouge est « le signe de qualité français qui atteste qu'un produit possède un niveau de qualité supérieur à celui d'un produit courant similaire ». Il est décerné par l’Etat qui l'attribue sur avis de l’Institut national de l'origine et de la qualité. (Wikipédia)

Ce n'est pas une validation sanitaire ni vétérinaire, et il ne faut pas en attendre  autre chose que l'objectif visé. C'est déjà très bien.

De plus s'il y a un rappel de produits, c'est aussi le signe qu'il y a des contrôles sanitaires pertinent et une excellente traçabilité. Couplé au Label c'est plutôt rassurant. Ce n'est pas le cas dans tous les pays

Lecture instructive et officielle :
https://agriculture.gouv.fr/le-label-rouge-signe-de-qualite-superieure

Le site Label Rouge:
https://www.labelrouge.fr/

Bon week-end de Pâques

Cadeau : Vidéo poulette chocolat Label Rouge  (Youtube)

• • Pipiou

    Mardi 2 Avril à 10:04
    

    Bonjour stormalo

    hoooo, merci pour la poulette,  impressionnant le savoir-faire 

    Si un "label" est utile, c'est comme tout : il n'en faut pas trop ! Parfois 3 ou 4 sur une seule étiquette : si nul n'est censé ignorer la loi, je doute que les consommateurs aillent chercher les infos de tel ou tel label. C'est ça qui est dommage je trouve : "le trop" gêne la clarté de l'information.

    C'est vrai un label c'est bon signe et c'est tant mieux. Tant mieux aussi pour les rappels qui sont signe de vigilance. Ce que je trouve aberrant c'est la commercialisation du produit, puis le rappel produit alors qu'il a été largement commercialisé, parfois depuis des mois !

    Puisqu'il y a des délais de conservation/consommation, les contrôles devraient se faire avant la commercialisation, ça éviterait la majorité des rappels ! Mais c'est apparemment impossible : trop de produits, trop de quantités qui sortent des usines 24h/24 etc.  et probablement pas assez de bureaux de contrôle... Tant pis si ça rend malade : faut vendre

    (un peu en retard pour Pâques, bon mois d'avril :)

     

  • stormalo

    Jeudi 4 Avril à 15:00
    

    Bonjour
    
    Dans la longue diatribe en dessous de ce commentaire, il est écrit "ce nutriscore est attribué sur la foi des déclarations des fabricants de l'agro-alimentaire".
    
    Cette affirmation est erronée.
    
    L’étiquetage du Nutri-Score est facultatif, et la liberté du fabricant se limite à choisir de l'afficher ou pas. Il ne décide pas du classement de A à E. S'il souhaite le mettre en place sur ses emballages, il doit l'appliquer à tous les produits de la marque, et respecter les conditions exigées.
    
    En 2024 le Nutri-Score évolue. Il prend en compte comme le précédent, le type de produit et les données nutritionnelles, mais en plus la nature des ingrédients.
    Les fabricants ont deux ans pour remplacer l'ancien N.S. par le nouveau.
    
    Chacun peut connaître le score d'un produit, « tout seul comme un grand » même s'il ne l'affiche pas". Il existe pour cela un outil en ligne, et un autre téléchargeable. Ce dernier est un tableur Excel (que j'ai testé avec Libre-Office).
    
    Références :

    Calculateur en ligne ICI➚  

    Le site Santé Publique France : ICI➚

    Un article de presse ICI➚  

     

     Bon cocktail de A  B  C  D  E

  • Pipiou

    Vendredi 5 Avril à 10:00
    

    je ne savais pas que le fabricant devait -s'il décide d'afficher un NutriScore- il devait l'appliquer à tous les produits de la marque". Heureusement qu'il y a des calculateurs, mais reste à saisir toutes les données, et sans se tromper parce qu'un 0 ou un 1, ça change tout ;)

    Thanks pour les différents liens. Perso je n'utiliserai probablement pas l'application, néanmoins pratique, parce que je compare souvent les produits entre eux + que je ne vérifie un  produit. Pour l'instant.
    Parce que si je compare des étiquettes qui s'avèrent mensongères, comme l'eau minérale "naturelle"↗)   là ça se gâte sérieusement bordel !

    Quoi que, quand je lis : des bactéries d'origine fécale dans les eaux de Nestlé Waters : c'est logique non ?     

    
    J'édite parce que j'ai omis de préciser : à titre perso, j'ai horreur du mot "diatribe" parce qu'il me rappelle de biens mauvais souvenirs :(

     

  • stormalo

    Mercredi 10 Avril à 10:11
    

    ☹  Dia- -  : je note, au cas où.
    De plus, après vérification dans les dicos, il s'avère être mal choisi. Désolé.
    Le sens que je lui attribuait est plus près de flot d'allégations négatives et moralisantes (genre discours politiques militant)
    
    ☀ Concernant l'eau naturelle en bouteille, tant qu'elle est potable et qu'il n'y a pas de traitement chimique, bof. Ce qui est malsain c'est le coté triche des opérations et les faits que l’État semble avoir été informé et la manip autorisée localement.
    Pour l’étiquetage, je propose Eau naturelle purifiée (ça fait bizarre, mais c'est la réalité)

  • Pipiou

    Jeudi 11 Avril à 12:00
    

    merci :)

    pour moi de "l'eau minérale naturelle" c'est de l'eau qui est naturellement minérale, qu'on prend à la source et qui n'a pas besoin de gros traitement chimique, sauf peut-être pour vérifier la source ;) 

    Des manips un peu pourries, qu'on saura après qu'ils étaient au courant avant... j'ai dans l'idée que c'est pas près de s'arrêter ! Quelle daube !

    (Répondre)

Bonjour Pipiou !
Bonjour amis Consommateurs

Autant être claire d'emblée : j'ai autant confiance dans les labels, logos et autres étiquettes que dans un programme de campagne !
Ils sont à mon avis faits pour rassurer et non pas pour assurer la réelle qualité d'un produit.

Le fameux Label Rouge est assez révélateur.
Je reprends la citation de Stormalo : c'est "le signe de qualité français qui atteste qu'un produit possède un niveau de qualité supérieur à celui d'un produit courant similaire". Et, littéralement, c'est exact.
Traduit dans mon langage peu châtié mais compréhensible par tous : même si c'est de la merde, c'est de la merde mais "moins pire" et plus chère.
Illustration par l'exemple.
Dans une enseigne qui vend "la qualité au meilleur prix" j'achète deux saucisses sèches courbes du même fabricant, une "ordinaire" et l'autre Label Rouge. Je tranche.
La première est ce qu'on appelle dans les métiers de la viande de la "raclure de billot", du gras (beaucoup), du nerf (beaucoup) avec pour seule viande les parcelles qui n'ont pas pu être séparées. Et beaucoup de sel !
La deuxième ? Pareil ! Avec à peine plus de viande récalcitrante et moins de sel. Et patatras ! Deux semaines plus tard, rappel de produit sur les deux pour cause de salmonelle ! Rassurant !

Le label Viande française semble tout aussi rassurant et fiable.
Le mois dernier, la photo d'une étiquette fait le buzz. Erreur d'étiquetage. Sauf qu'il y a quelques années, une photo similaire était passée presque inaperçue, toujours pour de la viande d'Irlande mais dans une autre grande enseigne et que depuis, bien d'autres photos similaires ont été postées par les internautes.
Le patriotisme alimentaire et son "fabriqué en France" mais avec des produits importés : fiable ?

Tout aussi fable les AOP, IGP, AOC et autres labels qui fleurent bon le terroir mais qui sont issus de la production industrielle.
Cette délicieuse charcuterie corse ou auvergnate élaborée avec du porc élevé sur caillebotis en Bretagne, ces munsters ou camemberts sortis des cuves de Besnier-Lactalis... Ce groupe a racheté presque tous les producteurs (en Normandie, il n'en reste qu'un et même le fameux camembert Le Petit sort des chaînes Lactalis).

Le nutriscore ? A la base, j'ai applaudi l'initiative car après tout, ça concerne la santé publique et que la lutte contre la malbouffe et l'obésité devraient être des priorités.
Sauf que ce nutriscore est attribué sur la foi des déclarations des fabricants de l'agro-alimentaire. J'imagine bien la patronne d'une célèbre marque de conserves, déclarant que son produit phare, le cassoulet, est truffé de lécithine, de graisses, et de Exxx ! Sauf qu'elle, pas de chance ! Elle s'est fait prendre la main dans le sac.

A priori, on pourrait penser que l'INAO veille au grain mais... ce n'est pas son rôle : elle n'est qu'une chambre d'enregistrement administrative. ( pour info un rapport de la Cour des Comptes)
Quant aux contrôles a priori, depuis le passage de Sarko à Bercy, le nombre d'inspecteurs est en chute libre mais ce dernier est le grand promoteur de l'autocontrôle par les industriels eux-mêmes. Je ne pense pas me tromper en affirmant que le consommateur n'est pas leur priorité.

Tous ces labels ne sont que "poudre de perlimpinpin" jetée aux yeux des consommateurs qui passent très largement après les considérations économiques et concurrentielles.

Quant aux rappels de produits, ils interviennent a posteriori et le plus souvent après signalement sanitaire.

Dans consommateurs, "sommateurs" est un suffixe...
Bon appétit bien sûr !

Bisous à tous

• • Pipiou

    Mercredi 3 Avril à 10:12
    

    Holà chica :)

    ha bin là j'ai plus faim !

    moi je veux bien que ça soit des étiquettes qui servent à pas grand chose, sinon d'abord à rassurer (et à payer + cher, faut bien payer l'étiquette ) n'empêche que : tant qu'il y aura de la demande, il y aura de la production à outrance, avec ses inconvénients sanitaires et ses avantages financiers... grâce à qui est le moins cher  qui négocie des prix bien trop bas bordel ! Quand je vois, cette semaine :

     

    et ces offres c'est touououtes les semaines, dans tououous les super-hyper-marchés de France (de Navarre je ne sais pas ). On est content d'acheter à pas cher mais le producteur qui n'arrive pas à se payer, on en parle ? Bin non, tout ce qu'on veut c'est acheter pas cher : y'a une belle part d'hypocrisie dans tout ça :(

    Pareil que toi pour le Nutriscore ! Mais c'est plus facile à lire qu'une étiquette ! Bin oui : on en est là...

    Pour moi c'est pas telle ou telle entreprise qui est prioritairement responsable : c'est d'abord nous, les ...sommateurs (lol) qui sommes les vrais responsables, parce que c'est nous les demandeurs-acheteurs-profiteurs. (des prix bas).

    Donc les labels rassurent. Un peu. C'est déjà ça. Mais perso ça ne m'empêche pas de lire les étiquettes, parfois surprenantes ! 

    Bon mercrediiiiiiiiiiiiiiii 

  • Pixelie25

    Mercredi 3 Avril à 13:53
    

    Chica ? Aïe aïe aïe ! :D

    Bonjour ma Pipiou

    Dans ma réponse, je ne tenais compte que de la confiance que le consommateur peut réellement avoir dans cette avalanche de labels z'en tout genre et de leur but.
    Payer plus pour manger mieux, très logiquement je suis pour.

    Dans un commentaire sur un autre de tes articles (désolée je ne me rappelle plus lequel), tout comme toi je parlais de notre responsabilité de consommateurs.

    Pourtant, je fais partie de ces consommateurs qui cherchent le moins cher. Parce que pour certains d'entre nous, impossible de faire autrement même en étant vigilants.
    Avec 532 €/mois, une fois payés tous les frais fixes, le budget restant va d'environ 250 à 150 €. Y a pas intérêt à ce qu'une cata nous tombe dessus, genre PC ou portable qui lâchent et que sais-je encore ! Et qu'on oublie la munificence d'un état providentiel ! Le FSL (Fonds de Solidarité Locative) ? Une fois par an. Bons d'achats ? Un peu mais pas trop (je me suis vue refuser un bon de 10 € et même l'assistante sociale en était outrée).
    Alors les "cinq fruits et légumes par jour", rien qu'à le lire j'en pleure de rire. On se trouve devant des choix cornéliens : manger de la viande une fois par jour ? Peut-être mais en prenant des "steaks hachés au bœuf" avec soja et "résidus de fruits à coque, plutôt que des "steaks hachés de bœuf", "façon bouchère" à Noyel !
    J'en rigole, mais à vivre, c'est à pleurer.

    Alors oui, pour s'assurer de manger, et je ne dis pas "se nourrir", quitte à ce que ce ne soit qu'une fois par jour mais tous les jours, on les guette ces foutues promos et... le patriotisme alimentaire est une vue d'esprits bien nourri.
    La baisse du pouvoir d'achat, la "smicardisation", la montée des emplois à temps partiel, et/ou précaires font que l'on parle désormais de "travailleurs pauvres" qui eux aussi partagent ce sort assez peu enviable.

    La responsabilité du consommateur ? Elle est indéniable mais la responsabilité politique est autrement plus lourde !
    Le lobbying de l'agro-alimentaire est tout puissant et les agriculteurs pèsent peu.

    Ainsi, par exemple, en France, 60 % des subventions européennes de la PAC vont dans la "popoche" (Justelenoir ! sors de ce corps !) de l'industrie agro-alimentaire et sur les 40 % restant, à charge pour la FNSEA de distribuer ce qu'il reste, avec l'équité que tu imagines.
    Une petite réforme, ça ne ferait pas de mal. Aux bancs de la députation, seuls LFI et le PC l'ont demandé... silence gêné des LR et du RN qui pourtant se posent pourtant en grands défenseurs du monde agricole...

    Ces mêmes industriels empoche également des millions d'aides, sous diverses formes dont le CICE.
    CICE dont bénéficient également les grandes enseignes.
    Un petit exemple au milieu de cette gabegie : Carrefour a perçu 400 M d'euros au titre du CICE et de "l'accompagnement sur les bas salaires" (en 2018), tout ça au nom du maintien de l'emploi et du développement. Que c'est beau ! Développement des dividendes puisque cette même année le groupe a versé 362 M à ses actionnaires. Quant au maintien de l'emploi, cette année là 1 400 personnes ont été licenciées sur 2 800 suppressions de postes prévues... avec aide de l'État dans le cadre du "retour à l'emploi".

    Un "pognon de dingue" versé sans aucune contrepartie, comme par exemple une rémunération plus vertueuse des exploitants agricoles.

    Avant le "quoi qu'il en coûte" covidien, globalement les diverses aides de l'État se montaient à environ 160 milliards/an, essentiellement captées par les entreprises du CAC40. Pendant la crise, ça tournait aux environs de 245 milliards et maintenant, fini le "quoi qu'il en coûte", ces aides se montent à environ 200 milliards.
    Les agriculteurs ? Un pauvre plan de 500 M mais sur 5 ans !

    Une meilleure répartition de l'argent public avec garantie de contreparties permettrait s'accompagner plus efficacement les agriculteurs dans les nécessaires mutations de leur profession, non ?
    Un exemple ? Soumettre le versement des aides de l'État aux grandes enseignes, à une rémunération plus vertueuse des agriculteurs.
    Mais ceux-ci, comme le panier de la ménagère ne sont rien face aux dividendes.

    Défendre nos agriculteurs ? Bien sûr que je suis pour !
    Mais là aussi, il faudrait nettoyer les écuries d'Augias ! Car on ne peut pas tout à la fois gueuler contre la mondialisation et en appliquer les règles.

    Tu te rappelles le fameux (et fumeux) épisode des "carburants verts"?

    Ici mais aussi dans les pays importateurs, finie la culture alimentaire, on se diversifie et vive le "pétrole vert" ! Courses aux subventions (accordées), flambée des prix, famine dans certains pays et pan ! Le "biocarburant" est aussi bio que je suis vierge ! Re-subventions (accordées) pour revenir à une agriculture alimentaire.  Chez les agriculteurs (les gros et très gros), la vertu est avide.

    2/3 de la production agricole française partent à l'exportation et le tiers vendu ici l'est presque à vil prix, pour certains produits.
    Nous produisons de la volaille et du porc en batterie et nous importons volailles et porcs de meilleure qualité. Je suis con mais ça me dépasse !

    Parlons des circuits courts.
    C'est aussi une belle, grande et logique idée : moins d'intermédiaires qui se goinfrent, moins de kilomètres donc moins de frais et c'est tout bon pour le bilan carbone. Mon esprit naïf en conclut un peu vite : prix raisonné pour produit de qualité. Mon œil (et je suis polie).
    Grande enseigne de mon secteur. Tomates F1 (qui n'a jamais vu la pleine terre), joliment conditionnées dans leur petite caissette alvéolée : 1,79 € le kilo, en provenance de Trifouillis. Super ! Je connais la productrice, elle est à 5mn !
    Marché de Trifouillis. La productrice (qui est aussi à 5 mn) est là avec un cageot de tomates F1 en vrac : 2,50 € le kilo. M'enfin !
    Je dois avoir l'air ahuri de la poule à qui on file une fourchette pour picorer car la brave dame me demande si elle peut m'aider. Je lui demande donc pourquoi une telle disparité sur le même produit. A mon avis, elle cherche encore la bonne réponse... Depuis j'ai acheté ses produits chez les mousquetaires.

    Alors oui Pipiou, la responsabilité des sommateurs, je veux bien mais dans ces montages financiers en poupée gigogne, nous sommes la toute petite poupée enfouie sous les autres.
    Nous montrer plus vertueux ? D'accord mais qu'on arrête de nous prendre pour des cons.
    Acheter mieux ? D'accord, à condition de le pouvoir.

    Une caissière me confiait il y a deux semaines que les ventes sur les produits frais avaient chuté de 20 % (c'est énorme !) car les clients ne peuvent plus suivre. Sur les produits transformés, la chute est d'environ 12 % car la baisse des prix (très relative) s'appuie sur une baisse de quantité, des changements de fournisseurs avec des cahiers des charges "allégés" et donc une baisse impressionnante de la qualité sans baisse impressionnante du prix. Discrètement, elle m'a montré la poubelle... j'en ai pleuré de voir tant de nourriture gaspillée. "Et on a de moins en moins de clients" regrette-t-elle.
    Pour l'enseigne voisine, le constat est assez similaire mais moins dramatique de pour le moment.
    Mais malgré ça, pour le moment les enseignes continuent leur politique du pire car les gens ont besoin de bouffer.
    La question est de savoir jusqu'à quand les consommateurs accepteront l'inacceptable... mais là, j'ai peu d'espoir car, comme disait NTM "Si tu attends le réveil des foules, c'est que tu conspires".

    C'est l'heure ! Bon appétit !

    Smack sur chaque joue (hé ! à chaque joue suffit sa peine !)

     

  • Pipiou

    Jeudi 4 Avril à 10:56
    

    [humour] un commentaire qui me fait penser à une réponse politique : à la fin tu ne te souviens plus du début   
    
    Je comprends parfaitement qu'avec peu de ressources on n'a pas les moyens d'acheter une meilleure qualité au quotidien. Mais perso je n'attribue pas des responsabilités, que j'estime personnelles, à "l'état" parce que c'est admettre qu'on n'est pas responsables... de nous mêmes ! Et ça perso, pas question.  
    
    L'état -en France- n'a pas à être "providentiel". Je fais court : les subventions de la PAC sont européennes, pas franco-françaises. (on vote, non ?)
    Le CICE ? un "crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi" mis en place par JM Ayrault qui s'avère inefficace sur l'emploi mais très efficace sur les coûts... pris en charge par l'état !
    
    Je pense qu'on a vécu sur nos acquis depuis quelques décennies et que personne n'a voulu prendre en charge -en réformant pour adapter- les évolutions sociétales. Et ce qu'on vit aujourd'hui c'est pas "le gouvernement" qui est responsable, ce sont "les gouvernements successifs" qui sont responsables.
    Et p'têt les votants ? ou bien ceux qui n'ont pas voté ?
    
    Je suis d'accord avec toi : courses aux subventions. D'où qu'elles viennent bien sûr, particulier ou entreprise, on prend tout ce qu'on nous donne. Pour s'apercevoir après que finalement c'est pas top :
    - "Ha merde, c'est l'Etat qui paye ?"  Et bin oui !
    mais y'a que 40% des français qui payent l'impôt : fais ton compte camarade...
    
    Soyons honnêtes : on est tous pour "le partage" mais uniquement des recettes évidemment !
    
    Je reviens à l'article qui parle de l’étiquetage des labels : comme quoi l'étiquette, ça mène à tout ;)  
    
    PS :  "à chaque joue suffit sa peine"  excellent ! 
    (donc je tends pas l'autre )  

    smackitou  m'dame Pix :)