Les promesses ? ça devient énervant
Fallait s'y attendre, une fois de plus les promesses hollandaises sont contredites. Une semaine pile après la (censée être) bonne nouvelle que "il n'y aura pas d'impôt supplémentaire", le secrétaire d’État au budget laisse entendre le contraire !?
Bon, dans la phrase de Hollande, le mot important c'est "supplémentaire" : c'est à dire un (ou des) impôt(s) "en plus" de ceux déjà prévus : la nuance laisse un peu de marge dans la mesure où on peut faire des hausses d'impôts "complémentaires"...
Par contre, je ne suis pas tout à fait d'accord avec la phrase de Eckert qui dit : "On ne peut pas graver dans le marbre une situation qui dépend d'un contexte international que nous ne maîtrisons pas". Certes, les mouvements internationaux (et dire qu'hier je parlais d'échanges !) font que les situations changent plus ou moins rapidement. Mais les économies à faire par l'Etat pour le budget de la France : je vois pas en quoi le contexte international change la donne !? (voir la source)
Ça me semble être un moyen plutôt basique et pas très courageux que de se retrancher derrière les autres ! C'est comme si je disais que je ne pouvais pas faire d'économies parce que la France est en panne. (ha remarque, ça pourrait faire rire mon banquier ;-)
On sait (si si, on le sait !) que les promesses politiques c'est un p''tit peu n'importe quoi, mais au jeu du poker menteur, si la droite joue contre son propre camp, la gauche joue avec les français, c'est un p'tit peu plus énervant...