Le plan de stabilité a été voté (la panade va se stabiliser, c'est déjà pas mal ;-) après un savant suspense de part et d'autre : votera ? votera pas ?
41 abstentions chez les socialistes (sur 67 en tout), ça montre chez eux, sinon une réserve, une incapacité à "prendre une décision". Valls y aura été de son discours à la fois incisif et volontaire ("j'assume") (mais qu'est-ce qu'ils ont à faire sans cesse des répétitions lourdingues ?) sauf que chacun sait bien que si y'a du bon, y'en n'a pas assez et c'est pas assez ciblé : trop éparpillé pour être vraiment efficace.
Du coup c'est comme tout ce que fait le gouvernement : c'est voté, mais c'est pas vraiment voté comme ça aurait dû... Chacun se satisfait de la morosité ambiante, jouant sur le temps qui passe. Avec en arrière-plan un président qui joue sa ré-élection... en pariant sur les chiffres du chômage !? C'est comme ça qu'on dirige un pays ??? On parie et on attend ? parce que les rebonds peuvent, mécaniquement, se faire ?
Je trouve qu'on y laisse drôlement des plumes en attendant, et les entreprises l'ont bien compris : quitte à se faire plumer, autant revendre à celui qui peut payer... et Montebourg peut bien jouer les Robin des bois avec sa "vigilance patriotique" : j'ai bien rigolé !
Pendant ce temps là heureusement tout va bien en France : gloire à l'inculture et aux conneries (dès le plus jeune âge : ça s'appelle la formation), les parents libèrent les enfants de tout respect et/ou obligation (sous le prétexte de je sais pas quel carcan insupportable), les profs ne servent plus à rien (les élèves ne s'abaissent pas au respect) (comme quoi y'a des formations efficaces), on risque moins à dealer/cambrioler qu'à se défendre, on risque sa vie à marcher dans la rue parce qu'un malade -bien connu des services de police et relaxé y'a pas longtemps- a eu une pulsion (pourtant il allait mieux), et les politiques ne pensent qu'aux élections : tout va bien j'vous dis !