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president

Des grèves et des épaules...

Publié le par Pipiou

Si le droit de grève est un droit respectable et opportun, je crains que son opportunité ne se perde dans la systématisation de ses mouvements...

Je ne comprends pas les raisons et encore moins propos : de "Macron qui ne fait rien" à "c'est pas ce qu'on demande" TOUT est prétexte à critique négative et à dénigrement, à grands coups de messages via les réseaux sociaux : on pointe du doigt "un mot" et ça part en vrille, c'est dingue :(

De mon petit point de vue ces grondements récurrents ne sont pas tous compréhensibles et si certains défilés devraient avoir honte par rapport à d'autres -la sncf par rapport aux infirmières par exemple- ces dernières ne s'opposent même pas aux premiers : on met tout dans le même panier et le seul responsable c'est Macron ?

Je pige pas. Pas étonnant que rien n'avance : une Entreprise qui ferme ? c'est la faute de Macron (et pas des gestionnaires bien sûr). Le climat ? c'est la faute de Macron (et pas des conditions atmosphériques bien sûr). Les iPhones trop chers ? non ça c'est normal, c'est Apple, on touche pas. Des lacrymogènes dans les manifs ? c'est la faute de Macron (et pas des blacks-blocs bien sûr). Les inondations ? c'est la faute de Macron (et pas du bétonnage des sols bien sûr). Amazon ? c'est la faute de Macron (ha non, ça c'est pas cher et rapide, on touche pas).  Les retraites à provisionner ? c'est la faute de Macron (et pas au bouleversement de l'emploi bien sûr). Les repas sont pas équilibrés ? c'est la faute de Macron (et pas de ceux qui les préparent bien sûr). Un gamin se prend une baffe ? c'est la faute de Macron (et pas du gamin qui vient de faire une connerie bien sûr he)

SÉRIEUSEMENT : c'est normal de penser comme ça ? bin oui : c'est la faute de Macron !

Y'a pas à dire : pour être Président, faut de sacrées épaules...  

 

 

Des ronds-points sans priorités ?

Publié le par Pipiou

Après 4 we de galère, des ronds-points aux commerçants en passant par les particuliers dont les voitures ont été cramées et les destructions de tout et n'importe quoi, le président a donc parlé : 

état d'urgence sociale, trop de gestions/décisions qui oublient que les français ne sont pas tous parisiens (ha bin quand même !)   

- prime d'activité 100€ de plus, par mois, pour les salariés au smic
- prime de fin d'année, si possible (avec la casse de ces derniers we c'est pas gagné...)
- heures supplémentaires défiscalisées
- pas de hausse de CSG sur les retraites de moins de 2000€
et remise à plat des gestions/décisions pour une autre organisation + territoriale.

J'ai malheureusement entendu dans la foulée "c'est pas ce qu'on veut, nous on reste là [sur le rond-point]" et un Mélenchon qui nie, dénonce, et appelle à l'Acte 5 !

Ce matin je jette un œil sur les décorticages divers, sur le fond et la forme (perso la déco du bureau j'en avais rien à foutre, y'avait vraiment que ce qu'il disait qui m'intéressait) et j'hallucine un peu sur les constats : peu de positif, peu d'encourageant, des analyses ponctuées de point d'interrogation, des estimations négatives...

On a donc vraiment perdu la boule ? Tu m'diras, à force de tourner en rond sur les ronds-points...  On n'entend pas "les mots" qu'on veut entendre alors on jette tout et on dit que c'est pas bien ? 

Je vote pour un ouragan, un tremblement de terre, ou encore une énooooooorme tempête de neige (c'est de saison) avec un gros black-out tout partout en France. En plus de faire un peu de ménage, ça permettra (à ceux qui restent) de revenir aux vraies priorités, en commençant par réfléchir un minimum !

 

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