Eklablog
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tout

Elle a tout d'une grande ?

Publié le par Pipiou

 

on dirait bien que le chant peut transcender... 
13 ans. et toute pitite voix deviendra grande ?

 

Pour rire : philosophie à problème ?

Publié le par Pipiou

Peut-on rire de tout ?  vous avez 2h ;)

Bien sûr que oui, physiquement. Il suffit de dire à ses zygomatiques de fonctionner dans le bon sens et hop, on rigole ! C'est en gros hein ? j'ai fait une simplification médicale au maximum, pour rire.)

Mais je suis convaincue que moralement, NON, on ne peut pas rire de tout. En tout cas pas au quotidien, pas systématiquement, et encore moins en prenant l'excuse "c'est pour rire". Parce que à force, ça fait pas rire : Hanouna en fait une démonstration... catastrophique !

Les émissions cinglantes "pour rire" se multiplient et faussent la donne. Sous le prétexte de s'amuser entre potes sur un plateau-télé, on balance au grand public des images, des mots et des comportements qui me semblent de plus en plus dangereux. Perso j'ai beau savoir que c'est "pour rire" mon rire a des limites, parfois même il fait demi tour... parce que si je ris volontiers à l'humour, au jeu de mot bien trouvé, à l'interprétation bien arrangée, je ris beaucoup moins au dénigrement sous une pseudo ironie sarcastique.

L'humour ça se travaille, faire du live sur un plateau-télé c'est pas faire de l'humour, et être entre potes ne justifie pas de faire n'importe quoi, soit-disant pour rire.

"Faut prendre ça au 12e degré" : sûrement pas. Pas quand les insultes fusent, pas quand les gestes sont déplacés, pas quand la moquerie est légion... CELA DIT, on a le choix de ne pas regarder ;)  Et si les participants acceptent de passer pour des cons ou pour des minables, c'est leur problème !

Tout et son contraire

Publié le par Pipiou

Je viens de lire que le gouvernement va privatiser l'utilisation des véhicules-radars. Quand je pense au tollé (du temps de Sarkozy) contre les radars gérés par Vinci, y'a pas à dire, quand on est au gouvernement on voit les choses autrement... (source)

On va aider les lanceurs d'alerte en reconnaissant leur travail et en les protégeant ? (source). Hollande a pourtant refusé la venue de Snowden en France, non ? on dirait bien que la gauche préfère aider ce qui rapporte.

Donc forcément aujourd'hui tout devient son contraire ! Que ce soit des batailles quinquennales, des batailles de citations, des batailles de religions, des batailles de pseudo-pouvoirs de buzz à la con : on passe son temps à se contredire, jusqu'à j'imagine dire le contraire de ce qu'on n'a pas dit, c'est pour dire  he

Autrement dit quoi qu'on dise tout le monde rembarre tout le monde parce que le verbe "discuter" ne se conjugue plus. Soit on n'écoute pas, soit on peut pas en placer une (au risque de recevoir le boomerang dans la tronche). 

Même Macron présente son propre mouvement. il a pas tort, vu le merdier actuel... ça confirme une chose : la gauche se libéralise ;)

Tiens pendant que j'y suis j'abandonne La nouvelle édition (infos en clair sur Canal le midi). Je ne supporte plus leur auto-promotion, leur auto-satisfaction, leur auto-rigolades et leur auto-imbus d'eux-mêmes. Ce qui était original est devenu bien trop médiatique :(

Pendant que les jours s’obscurcissent, d'autres installent la Nuit debout. Sûrement pour sauver tout. ou provoquer le contraire.

 

Lu : Pour tout l'or du monde

Publié le par Pipiou

Marc Fiorentino, Pocket, 377 pages :

"À quelques jours de lancer son nouveau fonds, Sam Ventura doit faire face au pire cauchemar des traders : son associé, suicidé ; leur argent, siphonné. Placés chez Bernoff, le roi des pyramides et l'escroc pharaonique, leurs 40 milliards ont pris la clé des champs...
Mais il y a plus gros. Beaucoup, beaucoup plus gros. Les derniers mots de Greg, son associé, laissent entendre que l'argent n'est pas perdu. Simplement déplacé. Qu'il servira très prochainement à une attaque de masse sur le marché mondial. Une attaque qui mettra à terre l'économie occidentale..."


Je comprends pas tout aux traders ou à la bourse mais Fiorentino (spécialiste des marchés financiers) j'aime bien, et ses bouquins aussi ! (roman précédent) On retrouve donc Sam dans une course contre la montre, une enquête subtile et discrète, mais dangereuse, dans le monde caché de la finance, où chaque jour qui passe est une prise de risque...
Il mèle sensibilité et acharnement, rigueur et tromperie, inquiétude et humour, et surtout il réussit à m'entrainer dans son monde, c'est pour dire !

C'est rapide, accrocheur, efficace, diaboliquement crédible...

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