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dsk

Festival de cinémas...

Publié le par Pipiou

Dur dur de parler Cinéma, quand ça devient peopolisation et/ou actualités. C'est pas la 67ème édition du Festival de Cannes qui dira le contraire.

De Grace de Monaco à DSK, on peut difficilement mieux balayer l'étendue des pouvoirs... L'une mondialement connue pour sa beauté et l'autre (mondialement aussi ?) pour son déséquilibre d'homo-erectus, les deux ont fait des ravages...

Forcément le cinéma (devrais-je dire "l'industrie du cinéma" ?) se dit que c'est rentable et qu'il y a forcément de l'argent à gagner parce que ça va faire un carton c'est une histoire de gens célèbres, avec tout ce qu'elle a de beau et de pervers et que son adaptation va plaire au (grand) public, avide de Gala...

Alors de récits en racontars, d'images d'archives en photoshop, de faits en imagination : pouf : le film est à l'affiche, placardé partout (merci Giraudy) on peut pas y échapper. Sauf quand un réalisateur décide de ne pas passer par les chemins officiels de la distribution cinématographique : pouf : le film est on the web, distribué partout (merci les réseaux).

Bien ? pas bien ? j'en sais rien (de toutes façons j'irai voir ni Grace ni DSK, aucun des deux films ne m'intéresse) mais c'est un signe de mutation qui confirme que le monde change... (mais pas les tarifs : 7€ pour un film en ligne ;-)

Perso je vais garder en tête que le Cinéma... c'est juste du cinéma !

 

DSK - tf1 = inutile ?

Publié le par Pipiou

Audience des primaires socialistes = 5 millions de personnes.
Audience du quart d'heure DSK = ?

Très honnêtement, ça me semble curieux cette intervention publique pour une affaire privée, même si "la France" a forcément souffert de tout ce battage médiatique.
Tout le monde s'attendait à des excuses... mais si on fait un simple état des lieux : entre une affaire close dont il s'est totalement dédouané via "le rapport du procureur lui-même" et une affaire en cours sur laquelle il ne peut évidemment pas se prononcer, sur quoi aurait-il dû s'excuser : sur le tapage médiatique ? sur les propos journalistiques ? sur le montant des pensées ?...

Alors il s'est excusé, en public, du mal qu'il avait fait aux siens... (ça me rappelle une affaire Lewinsky...)  Et il a prononcé quelques mots économico-politiques, histoire de tacler ça et là, tout en confirmant son non-retour politique... sur la scène... Mais dans tout théâtre, il y a des souffleurs : il a confirmé qu'il en serait.

Alors audience publique il y a eu, conséquences privées suivront, dans le temps. Un jour on saura qui utilisera ce souffleur et qui s'en servira à bon escient. Parce qu'il est évident que le savoir économique de DSK... en ces périodes électorales... ne peut PAS rester inutile !

 

Diallo-DSK : couac ?

Publié le par Pipiou

Et voilà, l'affaire Diallo-DSK, c'est fini. On peut tourner ça dans tous les sens, ajouter des "mais" ou envisager des "si", cette affaire américaine est close, au pénal.

Et les mots importants sont "américaine" et "pénal".... "américaine" parce que les procédures judiciaires y sont différentes des nôtres (sur la forme), et "pénal" parce qu'il reste encore le "civil"... on verra si un arrangement se fait...

Vous, je ne sais pas, mais moi, j'ai comme un sentiment d'inachevé, de non-abouti, de tronqué. C'est comme s'il y avait eu un "non-lieu" sans procès. C'est pas le "non-lieu" qui me gêne, parce que cohérent avec les incertitudes du procureur ; C'est le "sans procès" : il manque quelque chose... ce quelque chose qui fait que le procureur américain a pris sa décision, en connaissance de cause.

Si la gauche française s'enorgueuillit de cette libération, elle n'a pas de quoi être fière : cette affaire a bel et bien démontré que l'argent était synonyme de pouvoir, même en justice. Alors Mesdames et Messieurs les socialistes, que l'on ne vous entende jamais dénoncer, ni une "justice à deux vitesses", ni le pouvoir de l'argent... parce que vous avez le culot de dire, devant les caméras, que vous en êtes bien contents : tromperies... encore et encore ;-)

Quels que soient les tenants et les aboutissants, c'est difficile, pour nous français, d'intégrer un déroulement judiciaire américain. Tout ce dont on est sûr... c'est que c'est pas fini...

Quoi que...

 

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