Dur dur de parler Cinéma, quand ça devient peopolisation et/ou actualités. C'est pas la 67ème édition du Festival de Cannes qui dira le contraire.
De Grace de Monaco à DSK, on peut difficilement mieux balayer l'étendue des pouvoirs... L'une mondialement connue pour sa beauté et l'autre (mondialement aussi ?) pour son déséquilibre d'homo-erectus, les deux ont fait des ravages...
Forcément le cinéma (devrais-je dire "l'industrie du cinéma" ?) se dit que c'est rentable et qu'il y a forcément de l'argent à gagner parce que ça va faire un carton c'est une histoire de gens célèbres, avec tout ce qu'elle a de beau et de pervers et que son adaptation va plaire au (grand) public, avide de Gala...
Alors de récits en racontars, d'images d'archives en photoshop, de faits en imagination : pouf : le film est à l'affiche, placardé partout (merci Giraudy) on peut pas y échapper. Sauf quand un réalisateur décide de ne pas passer par les chemins officiels de la distribution cinématographique : pouf : le film est on the web, distribué partout (merci les réseaux).
Bien ? pas bien ? j'en sais rien (de toutes façons j'irai voir ni Grace ni DSK, aucun des deux films ne m'intéresse) mais c'est un signe de mutation qui confirme que le monde change... (mais pas les tarifs : 7€ pour un film en ligne ;-)
Perso je vais garder en tête que le Cinéma... c'est juste du cinéma !