Diallo-DSK : couac ?
Et voilà, l'affaire Diallo-DSK, c'est fini. On peut tourner ça dans tous les sens, ajouter des "mais" ou envisager des "si", cette affaire américaine est close, au pénal.
Et les mots importants sont "américaine" et "pénal".... "américaine" parce que les procédures judiciaires y sont différentes des nôtres (sur la forme), et "pénal" parce qu'il reste encore le "civil"... on verra si un arrangement se fait...
Vous, je ne sais pas, mais moi, j'ai comme un sentiment d'inachevé, de non-abouti, de tronqué. C'est comme s'il y avait eu un "non-lieu" sans procès. C'est pas le "non-lieu" qui me gêne, parce que cohérent avec les incertitudes du procureur ; C'est le "sans procès" : il manque quelque chose... ce quelque chose qui fait que le procureur américain a pris sa décision, en connaissance de cause.
Si la gauche française s'enorgueuillit de cette libération, elle n'a pas de quoi être fière : cette affaire a bel et bien démontré que l'argent était synonyme de pouvoir, même en justice. Alors Mesdames et Messieurs les socialistes, que l'on ne vous entende jamais dénoncer, ni une "justice à deux vitesses", ni le pouvoir de l'argent... parce que vous avez le culot de dire, devant les caméras, que vous en êtes bien contents : tromperies... encore et encore ;-)
Quels que soient les tenants et les aboutissants, c'est difficile, pour nous français, d'intégrer un déroulement judiciaire américain. Tout ce dont on est sûr... c'est que c'est pas fini...
Quoi que...