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cannes

Cannes : 2 semaines sur fond rouge

Publié le par Pipiou

Aujourd'hui c'est l'ouverture du 68éme Festival de Cannes. Si c'est bien à Cannes, j'ai un doute sur le "festival"  he

Au fil des années il a grandi et il a grossi aussi : de plus en plus de monde... super chic avant tout. Une espèce de glamour à la française qui se veut classieux, mais de plus en plus inaccessible et de plus en plus réservé à.

Si Cannes a réussi à faire perdurer le Festival et c'est très bien, j'ai l'impression qu'elle n'a pas su maintenir une fête cinématographique grand public : aujourd'hui c'est VIP and Co et journalistes d'abord, puis c'est sur invitation seulement, dont 750 cannois invités, sur tirage au sort.

Du coup je me sens pas super concernée, et j'en suis, même pas, un p'tit peu fière : un monde qui s'autosatisfait, où chacun profite de l'occasion pour placer le mot qui va faire le buzz (ça me fait penser à la pauvre cérémonie des Molières !)  et où chacun se débrouille pour être, sinon le mieux placé, le plus visible...

Heureusement y'a quelques basiques qui se retrouvent : les tenues de soirées, les nœuds papillon, les décolletés (voire les transparents), un défilé de tout un tas d'huiles, de palmes (hihi) décernées selon on ne sait quelle analyse moralisatrice du moment...

Finalement le seul truc immuable et à jamais représentatif, sinon du cinéma, du vrai défilé chic : c'est le tapis rouge  ;-)

 

Festival de cinémas...

Publié le par Pipiou

Dur dur de parler Cinéma, quand ça devient peopolisation et/ou actualités. C'est pas la 67ème édition du Festival de Cannes qui dira le contraire.

De Grace de Monaco à DSK, on peut difficilement mieux balayer l'étendue des pouvoirs... L'une mondialement connue pour sa beauté et l'autre (mondialement aussi ?) pour son déséquilibre d'homo-erectus, les deux ont fait des ravages...

Forcément le cinéma (devrais-je dire "l'industrie du cinéma" ?) se dit que c'est rentable et qu'il y a forcément de l'argent à gagner parce que ça va faire un carton c'est une histoire de gens célèbres, avec tout ce qu'elle a de beau et de pervers et que son adaptation va plaire au (grand) public, avide de Gala...

Alors de récits en racontars, d'images d'archives en photoshop, de faits en imagination : pouf : le film est à l'affiche, placardé partout (merci Giraudy) on peut pas y échapper. Sauf quand un réalisateur décide de ne pas passer par les chemins officiels de la distribution cinématographique : pouf : le film est on the web, distribué partout (merci les réseaux).

Bien ? pas bien ? j'en sais rien (de toutes façons j'irai voir ni Grace ni DSK, aucun des deux films ne m'intéresse) mais c'est un signe de mutation qui confirme que le monde change... (mais pas les tarifs : 7€ pour un film en ligne ;-)

Perso je vais garder en tête que le Cinéma... c'est juste du cinéma !