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"Décroissance" : c'est le pluriel de "un croissant" ?

Publié le par Pipiou

dans notre société en pleine explosion (d'un peu tout parce qu'on veut que rien n'avance...) je lis un article qui m'interpelle : "C'est ça la décroissance : dormir plus, lire beaucoup, faire l'amour, marcher." 
(c'est la décroissance économique ou personnelle ?  )

(source radiofrance)

Perso ça me fait rire quand on a besoin d'aller vivre dans une cabane à -30° l'hiver pour s'apercevoir que finalement 1/ on n'a pas besoin de grand chose pour vivre et 2/ qu'en tant que femme, on est capable de se débrouiller !

Pour s'exiler ainsi, j'imagine qu'elle était prise dans le tourbillon de la société, avec tous ses excès d'image(s) et de sur-consommation(s) diverses.  Il eut suffit qu'elle réduise tout ça, non ? pas la peine d'aller se les peler 😁

Il est vrai que parfois on a besoin d'une vraie "rupture" pour se rendre compte des différences. Mais à mon avis pour [plus justement] "bien vivre", c'est comme pour tout : il faut de la modération ! Perso je m'auto-modère (pour diverses raisons) et je vois bien que... quand on veut on peut ! Et quand on y arrive, c'est un gros satisfecit ! (1) C'est p'têt pour ça que les normes (et pas l'énorme !) (quoi que...) les normes collectives qui découlent d'expériences personnelles : j'ai toujours eu un peu de mal...

Que chacun se rende compte de la vie qu'il mène, de ce qu'il consomme, de ce qu'il peut ou ne peut pas se permettre, que chacun choisisse de faire ce qu'il aime faire (et pas uniquement parce que j'ai pas le choix  et/ou  parce que c'est tendance !) SANS regarder/critiquer/jalouser/imposer à la personne d'à côté : ça c'est un bon début de simple et heureux bonheur... qui va croissant :)
 

(1)  il y a évidemment des cas où "on ne peut pas".

 

Lu : Anatomie d'un crime

Publié le par Pipiou

 


(clic)

      

Elizabeth George, Pocket, 764 pages

"Londres. À l'arrière d'un bus, le jeune Joel, sa sœur et son frère roulent vers leur destin.
Dans un quartier chic, Helen Lynley rentre chez elle. Elle est belle, heureuse, la vie lui sourit. Tout est en place pour une rencontre. Fatale.
Car Joël est une arme vivante. Le détonateur ? C'est son histoire. L'explosif ? Son quartier, écrasé par la misère et la violence qu'elle génère.
Jusqu'au dernier moment, Joël pense qu'il pourra choisir. Mais d'autres ont peut-être déjà choisi pour lui...

Alors... comment dire sans dévoiler quoi que ce soit... j'ai hésité plusieurs fois à laisser tomber ! Sans être glauque ni hémoglobineux, l'ambiance m'a été pesante, alourdie par le quotidien du jeune Joël dans son quartier un peu pourri, aux relations familiales franchement bof et au vocabulaire pour le moins cru !
Mais j'ai continué pour le côté attachant de ces 3 jeunes, pour savoir comment ils pouvaient, chacun, sortir de leur guêpier : le meilleur résumé pour moi c'est la dernière phrase de la 4e de couverture : "Jusqu'au dernier moment, Joël pense qu'il pourra choisir. Mais d'autres ont peut-être déjà choisi pour lui..." 
Ou : comment on peut tomber en cherchant seulement à se relever... 
L'anatomie est juste... implacable !