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collective

Petit pois et révolution...

Publié le par Pipiou

je me demande ce que notre monde, ou plutôt notre société, est en train de devenir, perso je pige pas bien vers quoi  on veut aller

La volonté individuelle du "tout de suite" est-elle à l'image de la volonté collective de "demain" ? je ne crois pas, et c'est là que le bât blesse (et c'est pas près de guérir).

Entre "vouloir tout de suite" pour "bénéficier tout de suite" et "organiser pour demain" pour "bénéficier demain", y'a un tout un monde... générationnel ?

On traverse des foutues crises (la dernière sans précédents) et on arrive quand même à les traverser. Bin oui, les dinosaures eux, i z'ont pas pu gérer : extinction générale :(

Mais malgré les avancées qui nous permettent de traverser, les français sont toujours insatisfaits, parce qu'abreuvés par les médias qui se chargent de mettre de l'huile sur le feu (camaraaaaaades...). Faut dire que c'est leur poule aux œufs d'or : la critique, la colère et le houspillage constant. Bin oui, y'a que ça qui les fait vivre.

QUI raisonne aujourd'hui "ok, c'est pas facile aujourd'hui mais demain ça sera mieux" ?? Personne. On entend des "on pense à nos enfants, alors on veut ci ou ça" mais penser aux générations d'après ne se fait pas en pensant à soi, aujourd'hui !

Regarde "les influenceurs" (je pense aux participations d'hier sur le sujet Eklabugs du mois) : COMMENT peut-on être content, pour ne pas dire fier, de suivre les influenceurs et donc se faire autant influencer ??? C'est totalement aberrant. Parce que "les influenceurs" sont légions mais en plus ils sont rémunérés, en thune, en cadeaux ou autres passe-droits : une emprise de part et d'autre... qui non seulement dérange personne, mais dont on fait la promo ??? 

On est passé de "Fais gaffe, t'es trop influençable" à "faut suivre les influenceurs, c'est trop bien"  La psychanalyse a de beaux jours devant elle he

Tout le monde veut plus, toujours plus, perso cette insatisfaction perpétuelle me fatigue. J'ai lu ce matin qu'il y aura un crédit d'impôt pour un abonnement à certains journaux d'informations.  voir par là↗    Et évidemment... c'est pas satisfaisant !
C'est sûr qu'à force de bénéficier d'aides par-ci et d'aides par-là, pour peu qu'elles soient cumulées astucieusement, on voit pas bien pourquoi faudrait se casser le cul pour avoir ci ou ça !

Y'a une évidence : les sociétés et leurs gouvernants doivent s'adapter et réagir beaucoup plus vite, plus qu'hier et moins que demain wink2. On a pris beaucoup trop de retard, on est engoncés et coincés dans l'auto-satisfaction archaïque > l'aujourd'hui refuse le changement pour demain.

Demain ? perso je sais pas ce que sera demain, donc les bien-pensants qui changent d'avis au gré des tendances : rien à foutre. Je vois pas pourquoi je ferais des efforts pour sauver la planète (imagine : les efforts d'un p'tit pois à l'échelle de la planète  )

je vois pas pourquoi je ferais des efforts pour les générations futures (qui font le strict minimum pour les anciens et veulent même plus cotiser pour les retraites),

je vois pas pourquoi je ferais des efforts qui seront fusillés par ceux qui n'en font aucun : plus rien à foutre de la bonne conduite et de la pensée collective "tendance" : je fais comme je pense que c'est bien, et basta !

alors @ ciao,  ♫ Bella ciao, ciao, ciao ♪♪ 
...bon, la révolution d'un p'tit pois, si ça fait marrer, c'est déjà ça intello...

 

Des gilets pas très sociaux

Publié le par Pipiou

j'ai vu des images, et j'ai regardé ailleurs tant j'étais écœurée, des violentes casses jaunes. Hein ? oui. J'associe les deux mots. Parce que si participer à une manifestation ne veut pas dire "être actif à tel moment", ça veut quand même dire participer.

Je ne peux pas imaginer comment on peut rester à regarder, téléphone à la main, ou applaudissant des flammes, hurlant de joie quand ça casse, ou laissant faire des bastons contre des forces de l'ordre : ça m'est incompréhensible. 

J'ai une p'tite question : combien de casseurs pour combien de gilets jaunes ??? S'ils étaient si fiers de leurs actions les gilets jaunes, s'ils avaient un soupçon de respect pour le français lambda qui a malheureusement garé sa voiture là, ou pour le travail du vendeur dans un pov'kiosque à journaux, ils ne laisseraient pas faire ce déferlement de hargne destructrice. Comment peut-on être fier de ce qui se passe ?? À moins que ça les arrange que d'autres cassent pour eux ? 

C'est quand même con qu'après autant d'évolutions on régresse autant ! 

A contrario, si les gilets jaunes empêchaient les violences et s'imposaient en tant que force bénéfique pour défendre et protéger chacun, ALORS LÀ, ça démontrerait que la solidarité est vraiment collective.

Ce qu'elle n'est évidemment pas ! En dehors des réseaux sociaux...

 

C'est possible ?

Publié le par Pipiou

Côté Sarko, c'est fait : il a parlé. (C'est le CSA qui doit s'arracher les cheveux à comptabiliser le temps de paroles... de ce qu'il estime être "paroles d'un candidat" !)

. TVA : de 19,6 à 21,2
. Revenus financiers : CSG augmentée de 2 points
. Logement : 30% du terrain constructible pour les propriétaires
. Apprentissage : 5% au lieu de 4 (entreprise de + de 250 salariés) et amendes doublées
. Banque de l'industrie, filiale d'Oséo
. Négociations salariales/temps de travail en interne, par entreprise
. Taxe sur les transactions financières de 0,1%

Une question : pourquoi appeler l'augmentation de la TVA... la "TVA sociale" ? La TVA augmente, point. Quant à ceux qui crient à l'injustice : la Taxe sur la Valeur Ajoutée, tout le monde la paye non ? : alors pourquoi c'est pas juste ? Ne faire payer que l'un ou exonérer seulement l'autre, ça, c'est pas juste.

C'est vrai que le moment est compliqué : fin de mandat, prochaines élections et siège ejectable... N'empêche qu'il suit son chemin tracé en 2007 : le travail, l'emploi. A titre individuel en 2007, à titre collectif en 2012. Parce qu'entre les deux, la crise mondiale s'est installée.

"I have a dream" (j'ai un rêve) : un élan commun pour sortir de ce tourbillon dans lequel on est pris, grâce à une objectivité collective. En France : "objectivité collective" c'est possible ?