mensonges

On a déjà des soucis de météo capricieuse dont certains pâtissent terriblement, la conférence sociale -pour l'emploi- ne va rien arranger. Parce que si la météo peut être cruelle, c'est surtout parce qu'on ne peut pas s'y opposer...

Et je me dis que ce qui nous arrive politiquement et économiquement est terrible. Pas par rapport aux riches que Hollande dit détester et dont il fait évidemment partie, pas par rapport au "social" qui ne l'est que pour la gauche (mais qui ne se l'applique évidemment pas à elle-même), et encore moins par rapport à une prétendue justice qui n'existe évidemment pas : c'est terrible de mensonges, tout le temps, et je trouve ça très dangereux.

Parce que si le Président de la République Française n'est pas capable de faire baisser le chômage en fin d'année, je vois pas qui va pouvoir le faire ! Sans blague c'est pas difficile : suffit d'arranger les chiffres comme on sait si bien le faire politiquement, en s'arrangeant par-ci par-là avec les méthodes de calcul, et en tapant dans les économies publiques parce que  évidemment on comble avec des emplois publics...

Et bien sûr on fait cotiser et payer tout le monde.
Sauf le gouverment qui lui, se paye notre tronche !
Sans s'attaquer aux fonctionnaires qui bénéficient encore de "l'après-guerre"...
Et on dit que la météo est pourrie ?
On est vraiment cons !

Si DSK devient un feuilleton, la gauche débuterait-elle une saison ?
En effet, après Nafissatou Diallo, c'est Tristanne Banon qui jette un pavé dans la (même) mare. Et son avocat d'être très clair : il ne s'agit pas "que" de ce qu'il s'est passé, mais aussi d'expliquer les propos de certains socialistes qui ont tout fait pour que ça ne sorte pas au grand public. Et pan !

Entre la mère socialiste qui a convaincu sa fille de ne rien dire, et Hollande qui dit "je ne suis pas au courant de cette affaire" puis finalement "on m'a dit qu'il s'était passé quelque chose, mais ce n'était pas à moi d'agir", le PS et ses ouailles n'ont pas fini de devoir se justifier... Bientôt les primaires, ça sent nettement le lancer de patate chaude !!

Pour embrouiller tout ça, l'idée du complot... Mais je suis convaincue que c'est impossible, pour une raison très simple : le danger encouru une fois le pot aux roses (!) découvert. Quel politique va prendre un tel risque ? Rappelons que pour Tristanne Banon, ça s'est passé (sous réserve de preuves) en 2003, ça aurait pu émerger à la présidentielle de 2007 pour déshonorer la gauche,  non ? A l'heure où tout se sait, dans le monde et dans la seconde, une mise en oeuvre pareille nécessiterait de faire disparaître les protagonistes ! (bin oui, pas de témoin c'est le mieux, on n'est pas dans un film ;-))

Apparemment les socialistes auraient, ce qui se comprend, tout fait pour éviter que ça se sache (tiens, ça me rappelle une certaine Mazarine...), et on est d'accord, ça reste à prouver, mais je trouve que là, l'histoire mensongère se répétant -tiens mais au fait, au lieu d'un complot, pourquoi  pas un sabordage ?- bref, sur ce coup là, le PS est franchement gauche...

Je croyais que la force des reportages des journaux télé était de montrer la vérité, sources vérifiées à l'appui. Que nenni, aujourd'hui les sources ne sont plus vérifiées, les images sont quand même diffusées, et les commentaires sont au conditionnel.

Ca m'a frappé hier : diffusion d'images de guerre (Libye) au caméraman qui s'effondre pour ne plus bouger : la caméra tombée filme la mort (non vérifiée) en direct. Commentaire "on ne connait pas la date de ces images et on ne peut pas vérifier leur authenticité". Au choc des images, le poids des mots m'a fait bondir : mais alors pourquoi ils les diffusent ? Ca sert à quoi de montrer des images si graves (à l'heure du repas bien sûr) sans en rien savoir ?

Ca sert à rien pour les puristes mais... ça fait de l'audimat et/ou "ça fait le buzz" ! C'est ça la communication d'aujourd'hui : tout est "publié", le principal étant d'être vu, on ne vérifie que si la question est posée.

On appelle nos gouvernants des menteurs, mais n'est-on pas les premiers à vouloir croire n'importe quoi ? Publicité, Internet, journaux, People, commerçants, entreprises, banques et j'en passe : tout le monde ment ! Le problème c'est qu'on ne s'en rend même plus compte : on n'a pas le temps de douter ou de réfléchir, trop occupé à aller de plus en plus vite.

Le "cogito ergo sum" (je pense donc je suis) a laissé la place au "credo ergo sum" (je crois donc je suis) parce qu'aujourd'hui, peu importe la vérité d'une image ou d'un mot : l'essentiel est son impact, et c'est bien dans ce monde... que nous croissons ! (disait le corbeau)