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Curiosités journalistique et éditoriale

Publié le par Pipiou

je lisais (sur le Net) différentes infos sur le cashback (gagner de l'argent en retour d'achats), et comme je fais gaffe aux sources des articles, une publication du journal le Parisien m'a interpellée :

  

 

Peu importe le sujet (cashback) et le journal (Le Parisien) parce que je vois de plus en plus de publications ainsi annotées :

donc si je lis bien, ça n'est pas rédigé par la rédaction du journal mais le journal l'a publié :
- les infos publiées sont vérifiées ou pas ?
- le journal touche combien au clic ? 
parce qu'en bas de l'article il y a bien écrit :

On dirait bien que la "publication" ça rapporte...
et ces articles auxquels "la rédaction n'a pas participé" sont de plus en plus nombreux sur les pages de plein de journaux : 

quelle est l'objectivité -pourtant fondamentale en journalisme- de ce type d'article ? Ça me laisse perplexe ce côté brumeux : je dois croire ce que je lis ou pas ? 

Je me dis qu'on s'éloigne de plus en plus de la -jusque là souveraine et farouchement défendue- fameuse  "ligne éditoriale"...  

 

Jean-Pierre Pernaut

Publié le par Pipiou

 

33 ans de présentation du journal télévisé (le 13h sur tf1), il était devenu le défenseur des régions, de leurs savoir-faire et traditions.

Journal de confinement : histoire d 'en rire

Publié le par Pipiou

(merci MD :)

JOUR 1

Mercredi 18 mars. Premier jour à quatre à la maison. Journée ensoleillée, les enfants ont pu profiter du jardin. Pas encore de nouvelles de la maîtresse, j’imagine qu’il faut le temps de s’organiser. Ce midi, apéritif en famille, jeux l’après-midi ; Mathilde avait fait un gâteau au chocolat pour le goûter. Petit air de vacances !

JOUR 2

Jeudi 19 mars. Première tonte de l’année ! J’adore l’odeur de l’herbe coupée. Les arbres sont en bourgeons, les tulipes sortent de terre, les premiers jours de printemps sont toujours agréables !
Foot avec les enfants qui ont fini par se disputer, comme toujours. La vie s’organise tranquillement.

JOUR 3

Vendredi 20 mars. Les premiers devoirs sont tombés pour Mathis : révisions sur les divisions. Surtout rester calme...
Léa fait des dessins pour papa et maman. Trop mignon.

JOUR 5

Dimanche 22 mars. Le jardin est au carré, on dirait Versailles ! Comme quoi il y a toujours du bon à prendre ! Mathilde a les mains dans la farine la moitié du temps : gare aux kilos en trop !
Léa a épuisé la moitié du stock de pages blanches, c’est moche pour la planète.
Côté divisions, on rame...

JOUR 7

Mercredi 25 mars. Si Mathis me demande encore une fois ce qu’est un dividende, je lui fais manger son cahier !
Léa a enfoncé toutes les pointes de feutres et chouine à longueur de journée.
Mathilde s’est lancée dans la confection d’un gâteau roumain à la purée de marrons et aux pruneaux. Est-ce vraiment une bonne idée ? Le temps commence à sembler long.

JOUR 10

Samedi 28 mars. Je crois que mon fils est con, j’ai abandonné la division. On a une semaine de retard sur le travail envoyé par la maîtresse. J’ai vomi le gâteau aux marrons.

JOUR 11

Dimanche 29 mars. La caisse à outil est nickel, j’ai rangé mes clefs plates par ordre de grandeur, les marteaux par ordre croissant de poids. J’ai trié tout ce qui pouvait se trier dans la maison : clous, vis, boutons, punaises (par couleurs), slips.. Je commence à voir flou.

JOUR 14

Mercredi 1er avril. On continue sur le passé simple. La décence m’oblige à me taire. ..

JOUR 15
Je rédige une lettre à l’attention du pape pour faire canoniser la maîtresse de mon fils. J’ai envie d’écouter Céline Dion en passant l’aspirateur dans le garage. Je crois que ça va pas le faire.

JOUR 16

Vendredi 3 avril. « Les enfants prenâmes le goûter sur la terrasse ». Bon c’est fois-ci c’est clair, Mathis n’aura pas non plus le prix Nobel de littérature... J’ai envie d’épouser sa maîtresse...je crois que je commence à délirer...
Léa regarde la télé H 24.
Mathilde a commencé une pièce montée à cinq étages. Je le sens pas trop. J’ai déjà pris cinq kilos...

JOUR 17

Samedi 4 avril. Je crois que j’ai chopé un Gilles de la Tourette avec ce putain de passé simple de merde !
La pièce montée s’est cassé la gueule.
J’ai des hallucinations, les dessins de ma fille me parlent !

JOUR 18

Dimanche 5 avril. Pour la première fois de ma vie, j’ai prié Dieu...

JOUR 19

J’ai bouffé la page du livre de conjugaison. Problème réglé...

JOUR 20

Passé la journée à chercher le chien, on l’a perdu !

JOUR 21

Merde, c’est vrai, on n’a pas de chien ! J’attaque ma cinquième bière de la journée.
Léa ressemble à un lapin qui aurait attrapé la Myxomatose.

JOUR 30

36 mars. Je suis sûr d’avoir vu passer la maîtresse de Mathis dans la pâture derrière chez nous : elle promenait son Bescherelle en laisse.
Je vais reprendre un ricard …

JOUR 31

J’ai les dents qui grattent, je transpire des yeux. Je me rends compte que mon slip est à l’envers. Comme je le porte au-dessus mon pyjama, j’ai l’air encore plus con.

JOUR 32

An 3020 après ma belle-mère. Plus de farine dans les magasins, Mathilde est prostrée sur une chaise dans la cuisine, elle fait la conversation au four.
Mathis essaye de diviser le passé simple. Léa bave devant la télévision. Les stocks de Ricard sont épuisés. Au secours...

JOUR 40

37 avril 2028. Oh putain on a remonté le temps ! Il se passe des trucs bizarres... Il y a une dame dans ma cuisine qui pleure en regardant le four, je ne sais pas du tout qui c’est. Et cette petite assise dans le coin qui regarde en ricanant, elle me file je jetons. De toute façon je ne sais plus comment je m’appelle. Je ne sais même plus pourquoi j’écris. C’est la fin...

JOUR 50

Il s’est passé quelque chose. Il y a des gens partout, on entend « c’est fini ! », « C’est fini ! », « Plus de confinement ! ». Je ne sais pas ce qu’il se passe. Je sors pour voir. Je m’y reprends à trois fois avant de savoir enfin passer la baie vitrée. Je respire à pleins poumons. Je tombe dans les pommes. Direction les urgences.

JOUR 60

Vendredi 15 mai. Reprise du travail depuis une semaine. Mathilde, Mathis et Léa vont bien. La vie a repris son cours normal, si ce n’est que j’ai du cholestérol, du diabète, des troubles de la personnalité (mon double ne parle qu’au passé simple et cherche à diviser tout ce qu’il peut, c’est un peu pénible...) Mais bon nous en sommes sortis vivants ! Rendez-vous demain chez la psy, 15h30...

 source↗

Perso je n'écoute plus les infos (je les passe en revue vite fait) et je ne prends QUE ce qui me fait rire  

 

 

La télé des autres...

Publié le par Pipiou

Bon bin ça promet ! he  Hier j'ai regardé "Quotidien" la nouvelle émission de Yann Barthès, le nouveau chouchou des medias, le gars qui a quitté Canal pour TMC (groupe TF1) à cause du futur cryptage. (source)

J'ai vu... la même chose qu'avant, à savoir un découpage minutieux des mots et des images, des rires enregistrés sur les montages vidéos (!), des scénettes un peu space, du moquage ++ et de l'humour. humour que je ne comprends pas toujours et qui donc me fait pas rire mais j'ai réussi à esquisser un ou deux sourires sur 45mn d'émission. Après j'ai zappé parce que bon...

Ce qui m'a frappée ce matin c'est ça !  C'est à ce point là le foutage de gueule des téléspectateurs ? Peu importe que ça soit pertinent ou pas, intéressant ou pas, y'a VRAIMENT plus que la part d'audience qui compte ?

Y'a pas longtemps on m'a dit que M6 était responsable de la très péjorative télé-réalité. (coucou RA ;)  Mais quand je vois des émissions comme ça (Barthès ou Hanouna), je me dis que c'est pire que la télé-réalité, parce que ça joue avec des faits d'actualité qui se sont passés en vrai et qui sont, sinon moqués, dénaturés pour ne pas dire transformés. Et on adhère à ces manipulations là, sous couvert d'une analyse de l'actu pertinente et décalée ? pour moi c'est juste de la féroce moquerie. Bien faite certes, mais tellement facile. 

Donc finalement c'est la même émission avec le même gars, elle a juste changé de chaîne. Peu importe "le programme et son présentateur" c'est l'audience qui compte. Hé bin on n'a pas fini d'avoir des émissions plus débiles les unes que les autres  he

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