Curiosités journalistique et éditoriale

Publié le par Pipiou

je lisais (sur le Net) différentes infos sur le cashback (gagner de l'argent en retour d'achats), et comme je fais gaffe aux sources des articles, une publication du journal le Parisien m'a interpellée :

  

 

Peu importe le sujet (cashback) et le journal (Le Parisien) parce que je vois de plus en plus de publications ainsi annotées :

donc si je lis bien, ça n'est pas rédigé par la rédaction du journal mais le journal l'a publié :
- les infos publiées sont vérifiées ou pas ?
- le journal touche combien au clic ? 
parce qu'en bas de l'article il y a bien écrit :

On dirait bien que la "publication" ça rapporte...
et ces articles auxquels "la rédaction n'a pas participé" sont de plus en plus nombreux sur les pages de plein de journaux : 

quelle est l'objectivité -pourtant fondamentale en journalisme- de ce type d'article ? Ça me laisse perplexe ce côté brumeux : je dois croire ce que je lis ou pas ? 

Je me dis qu'on s'éloigne de plus en plus de la -jusque là souveraine et farouchement défendue- fameuse  "ligne éditoriale"...  

 

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P
Bijour Bijour !<br /> Entièrement d'accord avec toi pour ce qui est de la définition de l'objectivité journalistique, sauf que ça c'est dans un monde idéal. "Et si l'info était pensée pour vous ?" (bandeau qui apparait sur LCI) c'est dans le monde réel.<br /> Je suis contre la concentration des media dans les mains du "pouvoir financier" mais, en même temps, que resterait-il de la presse écrite sans eux? Car je n'exonère pas les lecteurs de leurs propres responsabilités. Et c'est en cela que le deal est pourri car de plus en plus les "consommateurs d'info" cherche l'info qui correspond à ce qu'il pense au lieu de se servir des infos pour se forger une opinion (à condition d'avoir le courage de comparer et d'analyser).<br /> "et "chaque clic (...) dans la poche des actionnaires" c'est un peu trop raccourci et c'est zapper quelques étapes, non ?"J'aimerais bien... j'aimerais bien.<br /> Ce que j'aimerais bien aussi, c'est que mon PC ne se transforme pas en toaster ! Il n'a pas aimé la chaleur et je ne récupérerai une alim que vendredi. Mon écran ? Je le réserve pour une plancha !<br /> Bon début de semaine à toi z'aussi !<br /> Beezouuu !
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P
Bonjour M'dame Pipiou<br /> Faut bien vivre ma pôv dame ! Et d'nos jours les temps sont durs...<br /> Au plus loin que remonte ma mémoire, je n'ai jamais cru en l'objectivité journalistique. Même si les journalistes (ceux qui avaient une déontologie) tentaient de rester objectifs, un homme reste un homme et il y avait toujours, à un moment ou un autre, où leurs "sympathies" s'exprimaient. De mes 14 à mes 25 ans, je lisais L'Huma et le Figaro et je cherchais le juste milieu.<br /> Entre temps, un homme a bousculé les lignes : Robert Hersant.Cet industriel fut le premier à créer un empire de presse avec une ligne éditoriale basée non plus sur l'objectivité de l'info mais sur des objectifs politico-affairistes. Si la loi dite "Hersant" votée en 1984 a tenté de juguler cette emprise du monde des affaires sur le monde de l'info, elle fut vite détricotée par Chirac. Avec le résultat que l'on connait : même des journaux tels que Libé ou le Monde ont dû se vendre au plus offrant sous peine de disparaître, tout en tentant vaille que vaille de ne pas perdre totalement leur identité.Le déclin de la presse écrite a fait entrer un autre acteur dans le jeu : l'État. En effet, et c'est un paradoxe, alors que désormais presque tous les media sont aux mains des "barons de l'industrie" (LVMH, Bouygues, Bolloré, Niel, Lagardère encore un peu), c'est à dire le gratin du CAC40 qui a encore vu ses dividendes s'envoler au deuxième trimestre, en 2022 l'État a déboursé 367 M en aide diverses, uniquement pour la presse dite d'opinion. Ainsi par exemple, Bernard Arnault première fortune mondiale*, a reçu 15,7 M. (source Public Sénat)Ces mêmes groupes signent des marchés avec l'État (y compris en PPP). Ils ne vont pas trop mordre la main qui les nourrit. Mais comme il faut faire vivre les actionnaires, il faut monétiser au max !<br /> Si dans la presse écrite on trouve des "publi-info" ou "publi-reportage" pleine page, sur le Net ce sont le genre de publication que tu mentionnes et les fameux "liens sponsorisés" : ça ressemble à des articles mais ce n'est que de la pub ou, dans le cas des "liens sponsorisés", des "enveloppes" pseudo informationnelles qui génèrent de la pub. Chaque clic génère du cash qui va dans la poche des actionnaires.Pour les salariés, les pigistes qui pour certains attendent un contrat de travail depuis plus de 10 ans, ou les petites mains des pools dans les pays "émergents", il y a le CICE, les aides à l'emploi et aux bas salaires, sans compter les abattements et autres exonérations fiscales.<br /> Objectivement, ça devient difficile de se frayer un chemin dans ce marigot.<br /> * Compte tenu de tout ce que je viens d'écrire, tu comprends pourquoi je parlais de "tartufferie" dans ton billet sur la solidarité ?La fortune personnelle de Bernard Arnault est estimée à 212,7 Mds d'euros. Son don équivaut à environ 0,004 % de ladite fortune.<br /> Pfiouuu ! Tous ces chiffres m'ont filé le vertige !<br /> Je retourne à mon Code Pénal !<br /> Beezzz
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J
Salut,certains acceptent, accepteront n'importe quoi<br /> pour avoir plein de sous sous dans la popoche,<br />  <br /> Premier vendredi de juin est arrivéEt c'est ma petite visite, chers amisPour vous souhaiter le weekend le meilleurEt deja l'été s'impose avec la chaleurChez moi en Lorraine, le soleil tout le tempsSe pose et nous éblouit de ses chauds rayonsIl fait bien frais et si bon à la maisonOn reste en nos logis où c'est si rafraichissant
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