Une boîte qui se conserve...
Aujourd'hui c'est l'ouverture du 68éme Festival de Cannes. Si c'est bien à Cannes, j'ai un doute sur le "festival"
Au fil des années il a grandi et il a grossi aussi : de plus en plus de monde... super chic avant tout. Une espèce de glamour à la française qui se veut classieux, mais de plus en plus inaccessible et de plus en plus réservé à.
Si Cannes a réussi à faire perdurer le Festival et c'est très bien, j'ai l'impression qu'elle n'a pas su maintenir une fête cinématographique grand public : aujourd'hui c'est VIP and Co et journalistes d'abord, puis c'est sur invitation seulement, dont 750 cannois invités, sur tirage au sort.
Du coup je me sens pas super concernée, et j'en suis, même pas, un p'tit peu fière : un monde qui s'autosatisfait, où chacun profite de l'occasion pour placer le mot qui va faire le buzz (ça me fait penser à la pauvre cérémonie des Molières !) et où chacun se débrouille pour être, sinon le mieux placé, le plus visible...
Heureusement y'a quelques basiques qui se retrouvent : les tenues de soirées, les nœuds papillon, les décolletés (voire les transparents), un défilé de tout un tas d'huiles, de palmes (hihi) décernées selon on ne sait quelle analyse moralisatrice du moment...
Finalement le seul truc immuable et à jamais représentatif, sinon du cinéma, du vrai défilé chic : c'est le tapis rouge ;-)