police

"Mais que fait la police ?" voilà une p'tite question humoristique qui nous a déjà fait rire, mais aujourd'hui la police est en colère. Très en colère. Et je partage, sinon son mécontentement, son usure et son dépit.

Passer son temps à être mal vu, à être la cible d'engueulades, de jets de cailloux, d'armes à feu et sans cesse recommencer ce qui a été fait, encore et encore, parce que la Justice merdoie : y'a vraiment de quoi péter un câble manifester !

Et Valls de dire qu'il va y avoir des changements... (chut : y'a Taubira pas loin ;-) c'est ça : quand ?? le dire c'est bien mais le faire vraiment... Quand je lis "les deux motifs essentiels de sortie étant le respect de la dignité humaine et la réinsertion sociale" : pardon ?? c'est pour rire ?? parce que quand le détenu a porté atteinte à la vie humaine : il est où le respect de la dignité humaine pour la victime et sa famille ?? Et la réinsertion sociale si chère à Taubira : si c'est pour re-faire du mal à autrui, j'appelle pas ça se réinsérer. (source)

Pour moi la Justice doit être rendue pour la victime, la Justice ne doit pas s'interroger sur le potentiel avenir du coupable, fallait réfléchir avant. Et la réinsertion, c'est pas le boulot de la Justice. Mais pour ça faudrait déjà que toute atteinte à la vie humaine soit + pénalisée qu'un super braquage qui n'a fait aucune victime. Les textes c'est bien, mais faudrait sortir un peu voir ce qui se passe dehors...

Quand j'ai entendu que Philippe Gildas passait la main à Antoine De Caunes pour le Grand Journal sur Canal, je me suis dit "et bin côté innovation, c'est pas fortiche !" Elle est belle la grande famille télévisuelle... et en plus elle est payante !
C'était sans moi, et ça le sera encore ;-)

Quand j'entends que le gouvernement n'appele pas "impôt" une "contribution financière" j'ai pensé "ils me prennent vraiment pour une bille !" Idem pour "on ne touche pas aux retraites" mais "une éventuelle hausse de la CSG" : le chiffre dû ne change pas mais ce qui est prélevé...

Quand je vois la police qui rame pour arriver à ses fins et la justice qui prévoit des aménagements de peine, je me dis qu'au lieu de bosser ensemble pour être vraiment efficace, c'est chacun son camp : pendant que la police vient en aide aux victimes en arrêtant les brutes, la justice se positionne sur les droits des malfaiteurs...

Bref, tout ça n'est qu'un énorme... jeu de Boneteau : chacun bouge son pion comme il le souhaite, l'important c'est d'enfumer les spectateurs.

Et ça marche vach'ment bien !