A l'heure du souvenir de la Victoire (1945, fin de la seconde guerre mondiale) (donc de 1939 à 1945, au cas où) je me dis que cette Victoire, elle n'est plus que dans les musées et dans quelques esprits.
Victoire de la combativité, victoire de la fierté tenace, victoire de l'engagement, victoire des pays, enfin unis dans un seul but : faire cesser l'inacceptable et rendre à l'homme ses différentes libertés.
Wouaaaah, c'est beau ! Mais quand je vois ce qui se passe un peu partout, je me dis qu'il est bien loin l'engagement commun ! On a beau se pavaner d'être des pays libres, forts, industrialisés, (plus pour longtemps ;-) et évidemment culturés, on n'est pas foutu de sauver... notre avenir !
L'avenir de nos enfants, l'avenir de la planète, l'avenir des énergies, l'avenir des mutations diverses et variées (pourtant déjà en cours), l'avenir... ou l'à venir ? dans les deux cas : il est incertain. Et pourtant on s'en fout, tout ce qu'on veut c'est, pour résumer, garder nos confortables acquis.
Je trouve que les combattants d'hier sont autrement plus courageux que les victorieux d'aujourd'hui.
(nan c'est pas glauque, ça colle juste au 8 mai, de 45 à nos jours ;-)