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fiction

Lu : Backup

Publié le par Pipiou


(clic)

      

Guy-Roger Duvert, (©auteur) 214 pages

"Dans un futur plus ou moins proche, l’immortalité est devenue un service, un monopole détenu par la multinationale Backup. Les clients procèdent régulièrement à des sauvegardes de leur psyché - souvenirs, personnalité, tout ce qui les définit en tant qu’individu. Le jour où ils meurent, leur sauvegarde la plus récente est téléchargée dans l’un de leurs clones, prêt à être activé. L’immortalité à la portée de tous. Du moins des plus nantis." 

(en informatique, un "backup" est une sauvegarde, du coup le titre m'a interpellée et le résumé aussi.)

Science-fiction, d'aucuns diront anticipation, en tout cas pour l'instant ça n'existe pas, et c'est tant mieux ! L'immortalité... sujet qui fait rêver... et pourtant c'est pas super cohérent sur une planète dont la surface est bien délimitée. À moins de faire grossir la terre comme un ballon en soufflant dedans ? "Science-fiction" ça me parait pas mal he

Un monde où les nantis se payent l'immortalité, physique, et matériellement confortable, surplombant de haut, de très haut, le monde de la rue d'en bas... Sauf que à un moment y'a comme un bug... Ça m'a embarquée vite fait, tant le récit que l'écriture, tant l'action (quelques bastons mais c'est pas glauque) que la réflexion sur les questions que ça pose : les relations homme/machine : qui est responsable ? qui prend les meilleures décisions ? et surtout, "pour qui" sont prises ces décisions ?  Et si l'homme et la machine...

Un Backup à sauvegarder : rapide, efficace et plein de surprises :   

 

Lu : Le cycles des dômes : Australopolis

Publié le par Pipiou


(clic)

      

Manuel Lempereur, (©auteur) 223 pages

Tome 2 : la suite de "Connexion↗"

Extrait : "Andréi ne dit pas un mot de plus. Tous deux restaient silencieux, à l’affût du moindre bruit inhabituel, de la moindre vibration, torsion ou craquement susceptible de révéler la présence d’une autre entité en ces lieux isolés de tout, y compris de la lumière. Le silence fut d’abord total, exception faite du son ténu et régulier engendré par le mouvement vertical de la plate-forme. Ensuite vinrent de petits bruits sourds, mats, comme si quelque chose tapait sur les parois extérieures du tube, puis plus rien. De nouveau, le silence et le ronronnement de la machine." 

(j'ai mis un extrait, faute de 4e de couverture.)  On est plongé direct dans la suite, mais vue d'ailleurs... du coup c'est un peu déroutant au début. Mais ça m'a passionnée tout pareil, je me demande même si je préfère pas le II au I ! Peut-être tout simplement parce que l'aventure se précise : la rencontre de deux mondes, d'une civilisation à l'autre, l'Homme et la Machine qui s'accordent, ou pas...
C'est de la science-fiction comme j'aime bien (pas de violence, pas d'hémoglobine), mon imaginaire a fait le reste : c'est surprenant... et après tout, p'têt qu'un jour...  wink2 
Un chouette tome II, à l'image du tome I :

 

Science (ou pas) du futur

Publié le par Pipiou

Alors ça c'est bizarre : j'avais ouï dire que tout le monde se moquait (encore) des Bogdanov et de leur drôle de thèse, big bang et déclin de l'univers, et qu'est-ce que je lis ce matin ? que selon des spécialistes l'univers se meurt à petit feu ! (source)

Z'auraient pas eu un peu raison les frangins ? Même s'ils n'empruntent pas les mêmes chemins, on dirait bien qu'ils arrivent au même endroit !? Ne vous en déplaise monsieur Ruquier : leur raisonnement ne serait pas si débile... si on voulait bien les laisser parler, ou seulement écouter ce qu'ils disent ? (archive vidéo de 20mn)

Je sais pas s'ils ont raison ou pas, si c'est crédible ou pas, et de toutes façons, rapport à l'échelle temps, je pourrai pas vérifier. Mais ce que j'aime bien chez eux c'est que, convaincus comme ils le sont, ils sont pourtant capables de faire comprendre des trucs hyper spatialement compliqués ! Et ça ça change des spécialistes scientifiques dont on comprend pas trois phrases...

Après vrai ou faux, on adhère ou pas, peu importe. Mais je trouve qu'ils expliquent simplement leurs connaissances (ou leurs certitudes ?) mine de rien complexes, dues à leur folle passion de la science-fiction ! Du coup je me demande si la science-fiction ne serait pas tout simplement... de la science future...

clic  ;-)