Jeu médiatique... de guerre ?
j'ai l'impression qu'en France (ailleurs je sais pas) on est entré dans une nouvelle ère, qui ne fait que commencer et dont on n'a pas fini de souffrir : le jeu de la guerre... des nerfs !
Ce matin je lisais la bisbille sur la loi Duflot qui serait en cours de révision (la loi, pas Duflot !) Si elle craint (Duflot, pas la loi !) une remise en cause telle qu'indiquée par les médias, le gouvernement dit qu'il n'y aura pas de "remise en cause" ... mais peut-être bien une "adaptation". (source)
Et c'est tout le jeu des politiques et des médias : jouer sur les mots. Du coup on croule sous les infos, plus ou moins claires et plus ou moins vraies, ce qui déclenche des séismes de réactions : si ça c'est pas une guerre des nerfs...
Tant pour les concernés qui doivent batailler que pour ceux qui les entendent ou les lisent : on lit trois fois la même info, mais avec des mots différents. Je trouve que les jeux des mots qui se croisent est un peu limite (pas toujours compréhensible), fatigant (ha bon c'est le contraire ?), contraignant (mais non c'est pas le contraire) et finalement désinformatif (on comprend plus rien).
Si les médias profitent allègrement de l'information instantanée, j'imagine que c'est bien ce que souhaitent les politiques : qu'on n'y comprenne rien ! Bin si, c'est le mieux : qui n'a jamais abandonné face à un truc qu'il ne comprenait pas ? C'est probablement pour ça que les textes de lois sont aussi compliqués ;-)
Revenons à nos moutons : s'adapter est-il se remettre en cause ? ha merde, c'est pas ça la question ? nan c'est pas ça ! C'est qu'est-ce qu'on fait pour relancer le logement... sans fâcher Duflot ? (parce que bloquer les locations/ventes et les investissements BTP (normes ahurissantes) ça ça les gêne pas.)
On y est dans ce terrible jeu des mots : des batailles hypocrites qui ne servent que les egos de ceux qui y sont mêlés. Et à mon avis ça va pas s'arranger : vive le buzz ! L'ère de la guerre des nerfs médiatico-politique (et vice versa) a bel et bien commencé et ça, ça me plait guère ! ;-)