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renseignements

On dit mais on fait pas

Publié le par Pipiou

L'horreur, encore. Mais il ne faut pas avoir peur : t'as raison ! on va faire comme si de rien n'était et vive la France ? Hé bin moi ça me fout la trouille que des fanatiques se fassent exploser n'importe où n'importe quand.

Vous êtes bien gentils avec vos "on y travaille" "on a créé une commission spéciale terrorisme" "on a élargi le pouvoir des forces de l'ordre" "les pays travaillent ensemble" ou "on a déployé 900 hommes" ... n'empêche que c'est toujours "après" et que c'est toujours trop tard...

Et on va repartir dans des répétitions en boucle, des scènes de carnages, de pleurs, de questions cons "et alors vous étiez où vous à ce moment là ?" de dessins à qui aura le meilleur crayon, et aussi d'affichages politiques et de cérémonies tous les deux jours, à grands coups de déplacements officiels : ça me navre.

On est en guerre ? sans blague ! mais ça sert à quoi de le dire ?? parce qu'apparemment la faire ça a l'air plus compliqué... Ça palabre dans les assemblées mais à part ça, toujours pas de volontarisme collectif. Hollande a dit que La France était liée à la Belgique par l'horreur : on n'était pas lié avant ? Tu parles d'un bilan d'union...

On nous bassine par le menu détail de tout ce qui concerne les terroristes, photos, vidéos, formations, coups de fil, déplacements, on sait ce qu'ils ont mangé et à quelle heure ils ont fait pipi... mais pour les explosifs on sait pas. On sait qu'il va se passer quelque chose mais on sait pas où ni quand : ha bin ça va mieux, merci ! Terrible aveu d'inefficacité. Les Renseignements cherchent aussi les têtes de ces réseaux mais en attendant les jambes sont meurtrières... c'est très con : y'a deux fois plus de jambes que de têtes !

Chez nous c'est le contraire he  du coup on pense beaucoup, mais on n'agit pas. 

La comm... unique action ?

Publié le par Pipiou

"communication" : le mot est à l'ordre du jour, à défaut d'être la même... pour tout le monde !

En plus elle est variable selon les événements : ladite communication (politiques vs journalistes) dépend des suites d'un événement, et pas de l'événement lui-même : preuve est faite avec la victime retrouvée dans sa voiture : le gouvernement savait mais voulait en savoir plus avant que la presse mette ses gros sabots...

Quand je lis "il fallait à tout prix éviter que la famille de la prof de fitness découvre les raisons de sa mort dans la presse" : ha ça c'est sûr ! n'empêche qu'elle est morte, et à cause de la surveillance ratée...
et "Une femme est morte et un type sur lequel on avait fait des vérifications n'a pas été repéré !" : j'y lis une colère honteuse, mais la démonstration de compassion qui a suivi me semble (du coup) hypocrite...

Résultat ? Je trouve que le gouvernement est plus anxiogène dans ses propos que déterminé dans ses actions  :-(

 

Allo les renseignements ?

Publié le par Pipiou

Et bin non : j'ai pas regardé Hollande hier midi sur Canal, son auto pub-promotion m'intéresse pas et j'en ai marre de sa comédie tragique... A côté de ça : la loi sur le renseignement :

j'en ai encore rien dit parce que je suis partagée sur le sujet. Je n'y suis pas totalement réfractaire, et à mon avis faut pas se leurrer :  les libertés individuelles sont déjà LARGEMENT... fichées (nos fidélités), répertoriées (ciblage pubs), filmées (caméras citadines) et emmagasinées (stockage "le temps de") donc... ces renseignements là : c'est fait.

J'ai lu ce matin un article, certes un peu long mais pas compliqué, à propos du fameux algorithme mis en avant par les politiques, qui va permettre de faire ressortir les comportements suspects (terrorisme and Co) : et bin c'est quasiment impossible, et dans tous les cas ça sera analysé "après". (source)

Tout n'est pas "à jeter" évidemment, mais encore une fois le gouvernement ne se donne pas les moyens de ses objectifs : POURQUOI cherche t'il à résoudre un problème au lieu de s'intéresser à ses causes ??  Y'a pas un algorithme pour expliquer ça ?

Que ce soit le terrorisme, le racisme, mais aussi le chômage, l'école ou la santé : finalement tout est question de (r)enseignements  ;-)