fonctionnaires

Et voilà : les mesures de simplification administrative sont annoncées, youpi l'auto-satisfaction ;-)
Nan, je déconne : c'est plutôt pas mal.
De les lister.

Après, on verra dans l'application concrête. Parce que "dématérialiser" (je sens que ça va être un mot à la mode...) ça fait des économies de papier, mais il faut que ce soit simple pour tout le monde : et c'est là que c'est pas gagné...

Parce que tout le monde n'est pas "équipé" en informatique (il en est où le câblage en France ?) et que tout le monde (TPE, particuliers) n'a pas forcément envie de faire du "tout online"... Je connais des personnes qui n'ont pas de carte bleue, alors payer par Internet, j'ai des doutes. La gauche qui reproche toujours à la droite "d'imposer", sur le coup je la trouve un peu cavalière : elle confond "simplification administrative" et "simplification pour les usagers de l'administration".

Et un truc qui m'énerve : 200 mesures ! C'est débile. Ca prouve qu'on n'est vraiment pas foutu... de faire simple ! Le gouvernement aurait très bien pu n'en cibler que 50 mais valider les processus de A à Z, en prenant en compte les impacts et les besoins liés à ces nouveautés.

On va voir combien vont réellement être mises en application (et dans le lot y'a quand même du bon), sans astérisques ajoutés en bas du texte parce que finalement il s'avère que "dans ce cas là c'est pas applicable" ou que "y'a eu un bug informatique, vous devez vous rendre au guichet entre 14h20 et 15h10" (bin oui, simplification = moins de présence).

C'est curieux d'ailleurs : à gauche, plus c'est simple  plus y'a de fonctionnaires.
...

Le lendemain : quand je disais qu'il fallait attendre pour voir ce qui sera vraiment fait...

 de Zoé Shepard

"ou le paradoxe du fonctionnaire" : elle en a fait partie, elle raconte...

Etant passée aux infos (faits divers, dans la mesure où elle a été mise à pied après la parution du bouquin) je m'attendais à un constat, à des dénonciations (pas ciblées mais étudiées), bref, à un regard objectif...

Du coup, j'ai été fortement déçue !

Zoé raconte en fait ce qu'elle a vécu, avec ses propres pensées et rermarques sur l'instant, mais avec aucune analyse sur le fond.
Et le bouquin... m'a lassée : de la critique à tout va et à chaque page, sur tout et sur tout le monde, on sent bien la rancoeur...

Sauf que quand c'est trop... A un moment je me suis dit "si elle n'aimait pas, elle avait cas faire autre chose au lieu d'y rester". Parce que critiquer, absolument TOUT, sans se poser plus de questions, c'est trop facile ! (remarque, ça fait sortir un bouquin, c'est déjà ça !)

Bref, c'est à lire, parce que rien que ce qui y est dit est hallucinant (dépenses territoriales...) et que bon, ça fait toujours du bien de le savoir (puisqu'on n'est pas capable d'aller contre).

C'est à lire comme un roman (même si là, c'est vrai !), je veux dire par là que c'est pas une étude ni un rapport, elle raconte seulement des journées, des actions (et des inactions !).
Dommage, ça manque cruellement d'analyse, globale et personnelle.