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budget

Crédit : made in France

Publié le par Pipiou

On sait que les français travaillent environ six mois pour payer tout ce qui est fiscalité, et bien aujourd'hui l’État aura dépensé toutes ses recettes de l'année.

390 milliards d'euros. Récoltés, dépensés. Pouf c'est vide.

Autrement dit le crédit prend la relève pour novembre et décembre. Pas de panique, la France est bien vue donc on lui prête facilement. (Bin oui : vu la somme de recettes annuelles, le matelas rassure ;-) (pour l'instant.) C'est juste qu'on n'arrive toujours pas à l'équilibre...  (source)

Bon c'est pas nouveau hein ? mais quand j'entends "on fait des économies", "c'est plus juste", "nous on fait des réformes" je me dis que notre galère est drôlement mal barrée !

Pour le fun, si je moyenne : 390 milliards d'euros de recettes sur 12 mois ça fait 32,5 milliards d'euros par mois, de récoltés par l’État, payés par nous !? Comme ça là, en gros et à vue de nez, je me dis que HEUREUSEMENT qu'il y a encore quelques riches privés et entreprises privées qui veulent bien rester en France...

Désintéressée... pour du vent ?

Publié le par Pipiou

Une dame a légué sa fortune (327 000 euros quand même !) à la petite commune dans laquelle elle habitait. Calamane : une toute petite commune de 480 habitants dont le budget annuel s'élève à... cette somme tombée du ciel !!

J'ose espérer que la commune va donner le nom de cette dame à une rue, un édifice ou autre, pas pour se donner bonne conscience, pour honorer ce geste totalement désintéressé... Parce que ces sous auront servi à... l'embellissement de la commune ! En effet, la commune avait emprunté (à Dexia ?) 450 000 euros pour ces travaux !! Je le rappelle... 480 habitants : ce qui fait 681 euros d'emprunt par habitant... pour l'embellissement ! Ce dernier mot me semble débile quand je vois les sommes !!

Certes, quand une commune est embellie, elle attire du monde, encore faut-il qu'il y ait le minimum pour être vivable aujourd'hui : du commerce au transport, aux autres connexions sociales. Parce qu'un "y'a pas de supérette" n'attire personne, même si les rues sont jolies ! Certes, la commune n'a quasi plus d'emprunt... à voir dans un an...

Cette dame a laissé sa maison aux membres de sa famille et son pécule à la commune : la maison est debout, le pécule a déjà disparu... pour faire joli ! Dans ce cas là, le cadeau du ciel, je crois bien que pour le quotidien des habitants, c'est du vent !

 

Un printemps sans été ?

Publié le par Pipiou

Martine Aubry propose des mesures pour le "nouveau printemps de la culture", en cas de victoire de la gauche en 2012 : (Voir l'article)

- augmenter le budget de la culture de 30 à 50%
budget de 2011 = 7,5 Md€  (Md = milliards), et hop, on augmente les dépenses publiques...

- financement de 10.000 emplois d'avenir, 10.000 jeunes formés à la médiation culturelle
faudrait déjà comprendre "médiation culturelle" !? (d'où l'intérêt de la formation !)

- consolider et rendre plus juste l'intermittence qui permet à des milliers d'artistes de faire face aux aléas de la création, et qui donne le temps et la liberté d'inventer
pour les aléas de la création, ça me semblerait plus juste à l'agriculture... quant à la liberté d'inventer, c'est une liberté, donc un choix, et on va subventionner le temps de la création ? ça promet !

- l'inscription de la connaissance et la pratique de la culture dans le socle commun de l'Education nationale
Et hop, une matière en plus pour les scolaires ! (ce qui justifie + de profs...)

(numérique) instaurer une contribution modeste et forfaitaire de chacun à la création, pour garantir la rémunération des auteurs et des créateurs
je crois que je vais crééer, n'importe quoi, et vite fait : tout le monde va être ravi de m'aider !!!

 

Sans blague, la culture... Est-ce bien raisonnable ? C'est oublier qu'on n'a pas fini, nous non plus, de rembourser nos prêts... Alors prêter main forte à la dépense publique, pas question !

C'est à croire que Mme Aubry ne sait pas ce que c'est qu'une dette publique, ou bien qu'elle compte la régler en créant... des dépenses publiques ! Le nouveau printemps culturel risque de ne pas voir... le prochain été !