Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

vaccines

Un président qui parle "comme nous", un !

Publié le par Pipiou

Les politiques ont ce fâcheux "langage" de tournures alambiquées, de longues phrases, etc., qui font qu'au final, on ne les comprend qu'à moitié, ou qu'on n'a pas la réponse à la question.  

Ce matin j'ai lu que Macron n'avait pas un langage politique-ment correct et ça... fait drôlement du bien, pour ma part il était temps ! Je cite l'extrait :

------------

Emmanuel Macron accentue sa tonalité résolument offensive à l’égard de la « toute petite minorité qui est réfractaire » à la vaccination contre le Covid-19, au risque de braquer les Français les uns contre les autres. « Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque, explique-t-il notamment. Eh bien là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie. »

« Nous mettons une pression sur les non-vaccinés en limitant pour eux, autant que possible, l’accès aux activités de la vie sociale, poursuit le chef de l’État. Je ne vais pas les mettre en prison, je ne vais pas les vacciner de force. Et donc, il faut leur dire : à partir du 15 janvier, vous ne pourrez plus aller au restau, vous ne pourrez plus prendre un canon, vous ne pourrez plus aller boire un café, vous ne pourrez plus aller au théâtre, vous ne pourrez plus aller au ciné… »

« La quasi-totalité des gens, plus de 90 %, ont adhéré [à la vaccination] c’est une toute petite minorité qui est réfractaire », ajoute le président, pour qui « l’immense faute morale des antivax » est de « saper ce qu’est la solidité d’une nation ». « Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen », juge-t-il.

  source↗

-------------

Je ne m’arrête pas, contrairement aux médias et autres oppositions, à la seule phrase
"Eh bien là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder"
parce que pour moi cette phrase est la résultante d'une responsabilité minoritaire qui dit  "j'ai le droit de ne pas me faire vacciner". 
TOUT À FAIT, t'as le droit.

Sauf que ce droit individuel va à l'encontre de la santé publique parce que le vaccin limite les formes graves qui, quand elles ne t'envoient pas ad patres, saturent les hôpitaux, gênent les urgences et empêchent des opérations : il est là le problème. 

Si j'étais Macron ? je ferais pareil et je parlerais franchement dans les mois à venir. Je ne serais pas réélu ? Pas grave. D'ailleurs est-ce que je me représenterai ? pas sûr. Je viens de me taper un mandat des plus compliqués, et si vous préférez défendre votre seul bien-être individuel en refusant de penser aux autres (bizarrement ça ne gêne pas la gauche ??), alors il faut supprimer toutes les aides de l'état, à commencer par la sécu : ça ça serait cohérent avec la "liberté individuelle d'avoir le droit"...
Je vous laisse foutre en l'air les valeurs nationales qui font l'inégalé confort français et je vous dis bon courage. Allez viens Brigitte, on se casse.   

"on veut des politiques qui parlent comme nous" : et bin en voilà un ! 

Edit 8 janvier : Macron assume ses propos et revendique l'état des lieux national. J'en rajoute pas parce qu'on ne retiendrait que 3 ou 4 mots ;)  c'est par là↗  

 

Flux et reflux de vagues... de daube...

Publié le par Pipiou

Face à un variant Covid plus chiant parce que + contaminant chez les jeunes (c'est bien pour ça qu'on navigue à vue et en fonction de ce qui se passe !) c'est parti pour de nouvelles "restrictions préventives" (source↗)

Perso "la troisième dose" me gonfle... pas pour pas propre protection et la protection des autres, mais parce que c'est ceux qui ne sont pas vaccinés qui engorgent les hôpitaux > on se fait vacciner, et EN PLUS, on a des restrictions parce qu'une minorité -en France- n'est pas vaccinée (+ le laisser-aller) : c'est super lourdingue !

OUI : même vaccinés on peut être touché par le Covid (même principe que la grippe) et on peut aussi transmettre le virus (même principe que la grippe) mais ça évite les formes graves, donc l'hôpital déjà surchargé, dont on sort avec un peu de chance...
MAIS tant qu'il y aura des variants et qu'on les laissera circuler : les feux verts empêcheront le "stop". 

Sujet pour le moins délicat : personnel bien sûr, familial, sociétal, économique, et surtout mondial > c'est pour ça que pour moi c'est pas un sujet purement "politique" : je mets au défi n'importe quel politique français de régler le problème en 3 mois ! Parce que les tenants et les aboutissants -individuels ET collectifs- s'imbriquent, mais s'opposent aussi, en France ET entre pays : bonjour le défi au niveau de la planète ouch

La planète bleue... j'ai l'impression que c'est + la planète de la peur bleue, par vagues.

Daube.