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sida

Les médocs : pour quelle cause ?

Publié le par Pipiou

J'ai comme l'impression qu'on n'est plus dans un monde à peu près réglementé mais qu'on est passé dans un monde où tout et n'importe quoi peut se passer, de plus en plus rapidement. (La terre étant ronde, y'a pas beaucoup de coins pour bloquer quoi que ce soit ;-)

Hier un lion m'a rugi dans l'oreille, et pour cause : "il [32 ans, PDG du groupe pharmaceutique Turing] achète les droits d'un traitement anti-Sida et augmente le prix de 5000%" (source) Je trouve ça minable de faire autant de profits sur, finalement, le sursis de la vie. D'autant qu'il rachète les droits du médicament et qu'il n'a en rien travaillé sur le médoc en question. 

Tollé général, tant sur la décision que sur l'affichage médiatique du prétentieux. Et je lis ce matin que la marche arrière est enclenchée. Reste à savoir de combien il va reculer. (source

Ce qui m'énerve encore plus (parce que le gars a fait un coup de maître, certes sans nom, mais coup de maître quand même)  c'est que ni les labos, ni les assoc' sanitaires, ni les dits dévoués à la santé ne suivent à la loupe les dates, pourtant connues dès le départ, des droits/brevets médicamenteux : pour moi c'est ça qui coûte cher !

Bien sûr qu'on focalise sur le mec qui a osé faire ça et bien sûr que c'est pourri. Mais pour moi ce n'est qu'une conséquence, et (encore une fois) faudrait peut-être s'intéresser aux causes...

 

Lu : Remède mortel

Publié le par Pipiou

Harlan Coben , Pocket, 505 pages :

"New-York, fin des années 1980. Le docteur Harvey Riker a peut-être découvert un vaccin contre le sida. Une formidable avancée qui, cependant, gêne certains intérêts et lobbies. La mort de l'associé d'Harvey et les meurtres sauvages de deux de ses patients pourraient bien être une menace personnelle."


La couverture est bizarre : "Harlan Coben" en supers gros caractères bien voyants, comme si le titre du bouquin importait peu ! (i s'la pèterait pas un peu le Coben ?) Cela dit, quand j'ai lu l'avant-propos, on va dire que j'ai compris. (sauf que toutes ses couvertures sont nominativement exagérées : i doit s'la péter un peu quand même !)

Bon c'est pas tout ça, le bouquin ! Évidemment, ça interpelle. Parce que ça parle d'une plaie béante et d'un éventuel sparadrap qui coûte finalement cher, très cher... A trop y croire ne finit-on pas par s'y perdre ? c'est ce que j'ai retenu : la volonté de bien faire, mais à quel prix ?

      Lu : Remède mortel

(vide parce que j'hésite entre "mouais..." et "pourquoi pas ?")