et c'est tant mieux. Enfin je crois.
Avec le temps qui passe (et tel qu'il est défini il n'est pas prêt de s'arrêter !), je m'aperçois que finalement, la vie que l'on mène n'est que passagère et que les suivants prennent la relève. Pas de panique : c'est juste un constat, ni négatif ni positif, c'est une pensée philosophique.
Les anciens ont cette aptitude à connaître le passé (et pour cause !) mais leur connaissance semble, pour les plus jeunes, à la fois moralisatrice et inadaptée ;
Et quand le plus jeune devient à son tour plus âgé, sa connaissance devient un fardeau pour les plus jeunes = un décalage de générations qui provoque aussi bien l'entendement que le conflit, ça dépend.
Le problème c'est que l'on ne finit par se rendre compte de la véracité utile de ce raisonnement ancestral... qu'assez tardivement ! Comment ceux qui n'ont pas vécu peuvent-ils seulement envisager qu'un jour... ils auront vécu ?! (comme quoi la conjugaison est utile !)
C'est tout l'intérêt de l'image de la roue : non seulement elle tourne, mais elle repasse toujours par son point de départ ! Serait-ce ça la compréhension de la vie ? Un cycle... aux pédaliers différents selon les âges... Normal que les jeunes ne croient pas les anciens, ils ne savent pas encore, qu'un jour, ils deviendront anciens !
L'incompréhension générationnelle semble finalement normale : quelle que soit la place d'un rayon dans cette roue, un autre est inévitablement à l'opposé ! Et c'est aussi grâce à ça... que la roue tourne ! Youpi !
(la philosophie dans toute sa splendeur !?)