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syndicaliste

Sarko tout seul : c'est fait.

Publié le par Pipiou

J'ai regardé Des paroles et des actes dont Sarkozy était l'invité. Personne en face, bizarre, mais bon. (c'est sûrement pas le fait de le laisser "tout seul" qui l'a déstabilisé ou déçu, au contraire à mon avis !)

Le cruel manque de gestion du temps, pour ne pas dire mauvaise gestion du temps et arbitrage un peu moyen de la part de Pujadas font que ça manque d'équilibre, à la fois dans le temps d'expression des français ET dans le temps d'expression de l'invité : obligé de couper court et ça c'est un p'tit peu énervant ! Mais que fait l'arbitre ??

Perso j'ai été ni satisfaite, ni déçue : j'ai écouté, j'ai souri, j'ai soupiré, j'ai levé les yeux au ciel : un live en direct devenu assez banal, à la limite du répétitif : des français qui sont jamais contents et qui profitent de l'espace télévisuel qui leur est donné pour... se démarquer ? se montrer ?

Si les propos et le comportement de la dame dont la fille est partie en Syrie a été fort exemplaire (si je peux me permettre) le syndicaliste a été a contrario un peu trop présomptueux à mon goût, parlant de Sarkozy comme s'il n'était pas là, puis lui coupant la parole : j'adore quand les gens posent des questions mais ne laissent pas répondre ! (bon, ok, il lui restait peu de temps à ce monsieur mais ça c'est pas de la faute de Sarkozy : mais que fait l'arbitre ?? 

Un Sarko qui avait un plateau pour lui tout seul. Je trouve qu'il n'en n'a pas profité pour se mettre plus en avant que ça : il est resté à l'écoute, il a souvent dit "je me suis trompé", il ne s'est pas énervé (y'a des fois je me demande comment ils font pour rester calme ;-) bref, un moment de télé aux échanges forcément un peu préparés, mais au moins y'a eu de l'échange. Quelques réponses un peu déviées, mais je me dit qu'un ancien président qui tente une remontée ne peut pas non plus tout balancer n'importe comment...

Bon bin ça c'est fait.

Florange : défense des libertés...

Publié le par Pipiou

Le Conseil Constitutionnel a voté : c'est non à la "loi Florange" telle qu'elle est, (modalités de fermeture/cession des entreprises rentables) : copie à revoir. (source)

Ce refus tient au fait que cette loi va à l'encontre de ... la liberté d'entreprendre. Dans la pauvreté économique d'aujourd'hui, j'avais oublié que cette liberté existait, officiellement ! Évidemment ce refus fait bondir Martin (le syndicaliste candidat aux élections européennes) (cherchez l'intrus) qui fulmine sous couvert de ... l'intérêt général.

Mais entreprendre n'est-il pas de l'intérêt général ? (vous avez 2h)

A côté de ça j'ai souri au fait que la loi Florange "oblige seulement les entreprises de plus de mille salariés à chercher un repreneur pendant trois mois, sous peine de pénalités" : quand on sait que trois mois c'est le temps minimum des Commissions gouvernementales... pour seulement envisager de voir comment on peut répondre à une question, c'est trop drôle !

En tout cas ça met en avant que défendre les libertés c'est pas simple, surtout quand elles semblent s'opposer. Pour preuve la maxime "la liberté de chacun s'arrête là où commence celle des autres", qu'on pourrait extrapoler en "l'individualisme doit s'effacer au profit de la collectivité" ... (j'ai dit extrapoler, et rigolez pas : il vous reste moins de 2h ;-)

Finalement, au pluriel c'est un peu bordélique la liberté !