Non, non et non !
La nuit est tombée, les maisons s'éclairent sur une soirée qui commence. Un couple se dispute.
L'homme emmène ses trois enfants en voiture et roule dans la nuit. Il s'arrête dans une station service, arrose la voiture d'essence, se rassoit et craque une allumette. Brasier instantané de flammes et de cris désespérés des enfants. L'ainé de 11 ans réussi à sortir et des passants lui viennent en aide, pendant que les flammes font périr ses deux frères et son père. La mère aussi est morte, dans la maison, tuée par le père. L'enfant de 11 ans est sauvé.
Je n'y crois pas, l'enfant n'est pas "sauvé". Comment peut-on être sauvé d'une telle barbarie paternelle ? Il va devoir affronter la terrible réalité familiale qui fut la sienne : il va devoir y survivre. Peut-être.
Parce que c'est pas un film, c'est la pénible horreur de la réalité d'aujourd'hui. Comment c'est possible ? Comment la conscience peut-elle ainsi s'évaporer et laisser la colère, la frustration ou la vengeance prendre le dessus, au mépris de la vie de ses propres enfants ?
Je suis effarée de tels actes, l'homme est-il si desespéré pour agir ainsi ? La gravité de tels comportements est-elle excusable, ou ne serait-ce qu'explicable ? Non, non et non.