Alors là, ça va loin la pub : marquer les esprits et/ou déclencher les foules (de réactions) : Carambar a fait fort ! Trop fort ?
Bin oui, se jouer ainsi des consommateurs et des médias en leur faisant croire à un R.I.P. de ce qui faisait le carambar, c'est à dire une blague, c'est un peu chaud non ? Mais en réfléchissant un peu et comme c'est à la mode (ce qui suit, pas que je réfléchisse !) : c'était pas un galop d'essai par hasard ? pour voir comment cette modification du Carambar passait auprès des consommateurs ? Et comme tout le monde à dit "Hoooo non c'est dommage" z'avaient plus qu'à dire "mais non, justement, c'est une blague !" (mettez le son)
Le moins qu'on puisse dire c'est que ça a fait du bruit ! Tout le monde s'est soudainement souvenu de ses rires effrénés (à 8 ans), de ses rires ironiques (à 20 ans on se la pète), de ses rires cachés (la honte à 35 ans !), de ses rires stoppés (question de couronne qui s'est barrée (collée au Carambar) à 50 ans) : finalement tout le monde a un souvenir de Carambar : de quoi prendre une bonne tarte !
N'empêche que... c'est un peu dangereux que de jouer avec les fondamentaux : les consommateurs pourraient très trouver l'idée archi nulle et boycotter la marque. Enfin, quand je dis les consommateurs, à mon avis c'est les médias les plus emmerdés : s'être faits piégés aussi proprement, par un Carambar, pas sûre qu'ils soient ravis ;-)
Et c'est là qu'on voit, non seulement tous les dangers des médias mais aussi la toute puissance de l'info véhiculée à toute vitesse : aïe Caramba(r)