Ce matin j'ai eu l'info (difficile de passer à côté) concernant les dires de la boîte noire de l'avion qui s'est crashé dans les Alpes : hallucinant :

"Le BEA (Bureau d'enquêtes et d'analyses) refuse toujours de commenter officiellement le contenu de la boîte noire retrouvée mardi sur le lieu du crash. Mais les révélations d'une source proche de l'enquête (...)"

Je pige pas : la source en question : elle a parlé sous la torture ? elle a été payée pour parler ? elle veut se venger ?

"information rapportée par le New York Times, qui cite un haut gradé français ayant eu connaissance de la bande audio. Ce dernier évoque d'abord des échanges "très courtois, très calmes" entre les contrôleurs et les pilotes dans la première partie du vol." (source)

Un haut gradé français informe le New York Times ?? Il parle d'échanges calmes : donc on entend bien les voix sur l'enregistreur... ça veut dire qu'on sait déjà ce qui s'est dit... mais qu'on peut pas l'annoncer ? Parce qu'à l'heure des analyseurs high-tech, ça semble un peu étonnant qu'on ne sache, officiellement, toujours pas ce qui s'est dit.

Je suis pas partisane du complot hein ? Je dis juste que, bousculés pour ne pas dire trahis par les diffusions médiatiques, les officiels ne paraissent pas super... crédibles  :-(

A leur décharge, je trouve ça dingue de publier des trucs pareils, qui laissent entendre tout et n'importe quoi, sans précaution aucune : j'imagine l'impact sur les familles et leurs proches.

Bizarre que ce "nouveau" monde de communication non-stop où l'affichage devient primordial. Pour les starlettes ok mais pour les hommes politiques ça me semble un peu plus délicat... parce que starlette c'est un métier qui dure pas longtemps ;-)

Suite au crash aérien de mardi, on s'offusque de messages zinternet où chacun s'exprime -plus ou moins- sérieusement... et je ne sais plus quoi penser de tout ça. D'aucuns critiquent la façon pendant que d'autres en font trop : difficile de concevoir un juste milieu quand on prône la liberté d'expression........... (source)

Autant ça semble inapproprié de faire de l'humour sur fond de tragédie, autant ça semble inapproprié de faire des différences selon les victimes.

Pour le coup j'ai pas trop aimé les propos de François Hollande qui différencie (encore une fois après la tragédie des hélicoptères où il pensait plus aux champions qu'aux autres) ses soutien/hommage/pensées selon les nationalités (même si j'imagine que c'est pas simple politico-relationnellement), jusqu'à un déplacement en Allemagne : pardon pour la question con mais pourquoi il y va ?

Tout ça se mélange de plus en plus à l'affiche et fait qu'on ne sait plus comment se bien comporter pour respecter, de chacun, les rires et les pleurs.

NB :  en vrai ça s'écrit Jean qui rit Jean qui pleure

Les élections "cantonales" ont disparu, vive les "départementales". Côté tendances ça s'est drôlement modifié d'un presque rose calme on arrive à un joli patchwork de cumulus, poussés par des vents de lassitude et de rébellion.

Si en 2011 c'était plutôt tranquilou via du rose un peu partout (voir en-dessous), le premier tour en 2015 (voir en-dessous en-dessous) laisse apparaître quelques zones nuageuses. Un large quart nord-est est soumis à des perturbations, tout comme le long de la méditerranée où les vents soufflent généralement assez fort.

(source)

Les résultats des élections départementales en 2015

(source)

La tendance reste à confirmer à cause des variables qui persistent, sans parler des perturbations de chiffres qui se télescopent. Il semblerait néanmoins que la pluie annoncée par les statistiques ait fait demi-tour, face à une participation de 50,07%.

Confirmation dans le prochain bulletin météo de la semaine prochaine où les estimations auront disparu de la nouvelle France départementale.