V'là t'y pas qu'après avoir prôné le bilinguisme dès la petite école et l'avoir mis en place par-ci par-là, Nadjat Vallaud-Belkacelm dit que le bilinguisme français-allemand : c'est pas top. (source)

C'est sûr que la langue allemande est moins attractive que la langue espagnole, elle est de surcroît plus difficile parce qu'on n'y on comprend que dalle (alors qu'en espagnol avec des o et des a à la fin des mots y'a de quoi se débrouiller ;-) (Je le sais : j'ai fait allemand en 2e langue et espagnol en 3e langue.)

Je vois pas le rapport avec la suppression du bilinguisme en question, et je comprends encore moins les propos de NVB :
"elle affirme que ces classes sont surtout réservées à une élite et qu'une deuxième langue vivante «pour tous» avancée en classe de cinquième au lieu de la classe de quatrième sera plus égalitaire."

Lol : c'est les matheux qui vont être contents !! Une élite ? mais vous en faites partie Madame : arrêtez de dénoncer ce dont vous bénéficiez !!!

Encore du bidouillage, encore des changements, encore de l'argent foutu en l'air : pour quoi ? c'est quoi l'objectif concret ? L'éducation nationale n'a pas le temps d'intégrer (et encore moins de réussir !) une modif qu'une autre est déjà là, je trouve ça débile. Surtout pour l'éducation nationale qui a besoin de stabilité et d'uniformité pour être efficace partout de la même manière et sur tout le territoire. A mon avis ;-)

Feraient mieux de s'attaquer aux disparités hallucinantes, à commencer par les fournitures scolaires ! mais aussi les obligations des uns et pas des autres, les méthodes d'enseignement disparates, et les fameuses "activités" pourries et casées n'importe où, prodiguées par n'importe qui !

Et bin non : j'ai pas regardé Hollande hier midi sur Canal, son auto pub-promotion m'intéresse pas et j'en ai marre de sa comédie tragique... A côté de ça : la loi sur le renseignement :

j'en ai encore rien dit parce que je suis partagée sur le sujet. Je n'y suis pas totalement réfractaire, et à mon avis faut pas se leurrer :  les libertés individuelles sont déjà LARGEMENT... fichées (nos fidélités), répertoriées (ciblage pubs), filmées (caméras citadines) et emmagasinées (stockage "le temps de") donc... ces renseignements là : c'est fait.

J'ai lu ce matin un article, certes un peu long mais pas compliqué, à propos du fameux algorithme mis en avant par les politiques, qui va permettre de faire ressortir les comportements suspects (terrorisme and Co) : et bin c'est quasiment impossible, et dans tous les cas ça sera analysé "après". (source)

Tout n'est pas "à jeter" évidemment, mais encore une fois le gouvernement ne se donne pas les moyens de ses objectifs : POURQUOI cherche t'il à résoudre un problème au lieu de s'intéresser à ses causes ??  Y'a pas un algorithme pour expliquer ça ?

Que ce soit le terrorisme, le racisme, mais aussi le chômage, l'école ou la santé : finalement tout est question de (r)enseignements  ;-)

La réforme sur le dialogue social en entreprise est en marche, c'est la réforme Rebsamen. (c'est le nom du ministre, pour la postérité ;-)  (source)  Et d'un seul coup je me suis posé une question :

est-ce que "dialogue social" c'est compatible avec... l'entreprise ?

Pas pour la partie "dialogue" : ça c'est toujours possible, quoi qu'en disent certains syndicats. (question d'habitudes sûrement...)

Mais pour la partie "social" : est-ce que l'entreprise, privée de surcroît, est à même de faire du dialogue "social" ?

J'ai pensé à ça en rigolant parce que je me suis dit que quitte à faire une réforme, autant commencer par le début...
Sauf qu'il va falloir faire deux ou trois groupes de travail, qui se réuniront en assemblée paritaire dans quatre mois, sous réserve de l'aval des 2/3 des rapporteurs, qui seront nommés, eux, dans six mois...
Alors forcément : c'est pas possible ;-)

Bon bin y'a plus qu'à attendre que l'entreprise "dialogue social" fonctionne. C'est possible ?