Eklablog
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Des paroles un peu pauvres...

Publié le par Pipiou

Ça faisait un bon moment que j'avais pas suivi "des paroles et des actes" et comme c'était Valls qui était l'invité, et Fillon contre-invité, j'ai regardé.

Déjà j'ai fait la bêtise de regarder en décalé et de commencer à 21h40... et dès le départ j'ai émis un "ha nan mais c'est pas possible" : derrière Valls : TOUT le gouvernement ! (Manquaient que Hollande et Pellerin, à l'opéra. (nan je commenterai pas ;-)  Franchement : tout le gouvernement !?  Je trouve ça nul : il a parlé d'une équipe, c'était lui l'invité, pas l'équipe. Faites gaffe si vous l'invitez !

Le fond : bof bof bof (à mon avis à moi) : et on reparle du passé, et on critique Sarko, et on ré-explique ce qu'on a fait et on dit qu'on a fait bien parce que avant c'était pas bien : aucun constat intéressant.
Les réfugiés/migrants : on nous dit des chiffres qu'on sait déjà faux, et on veut nous faire croire que tout cela est parfaitement maitrisé, alors bon...
Avec Fillon, ils ont au moins eu la politesse de se laisser parler, ça c'est bien. Si Fillon avait l'air clair dans sa tête (recul oblige), Valls s'est perdu dans des comparatifs et encore des chiffres : pas de réponse concrète. Fillon lui demande "futur" Valls répond "passé" : top pas intéressant !
Perso j'aurais juste aimé... qu'il réponde aux questions. Et bin non.

La forme : bof bof bof : va falloir revoir les temps de paroles ! On fait parler des français (très bien) mais qui prennent des plombes... avant de poser une question ! Les constantes (Saint-Cricq et Lenglet) qui rabiotent encore 10 mn et Fillon : que dalle, pas deux minutes de plus ! C'est con, juste au moment où ça devenait un peu intéressant ;-)
L'émission se modernise = bilan des tweets ! (ho non c'est pas possible !) Lourdingue le gars, on avait l'impression qu'il tenait le saint graal ! Du coup Valls (après avoir jeté un oeil sur ce qu'il allait lire) s'est emporté. C'est con : au lieu de monter dans les tours parce que "l'instant est grave et qu'il ne faut pas jouer avec la parole des politiques" (ou un truc dans le genre), il aurait mieux fait de dire tout de suite "non je ne lirai pas de tweet" : ça aurait été clair et ça aurait évité l'énervement !

Bref : je me suis couchée à minuit et demi en me disant que j'aurais mieux fait de pas regarder. Franchement j'ai trouvé ça très moyen, et pas d'un grand intérêt puisque pas de réponses aux questions, trop de bla-bla.

Et le gouvernement derrière, j'en ris encore : ho les pauvres !

 

Les médocs : pour quelle cause ?

Publié le par Pipiou

J'ai comme l'impression qu'on n'est plus dans un monde à peu près réglementé mais qu'on est passé dans un monde où tout et n'importe quoi peut se passer, de plus en plus rapidement. (La terre étant ronde, y'a pas beaucoup de coins pour bloquer quoi que ce soit ;-)

Hier un lion m'a rugi dans l'oreille, et pour cause : "il [32 ans, PDG du groupe pharmaceutique Turing] achète les droits d'un traitement anti-Sida et augmente le prix de 5000%" (source) Je trouve ça minable de faire autant de profits sur, finalement, le sursis de la vie. D'autant qu'il rachète les droits du médicament et qu'il n'a en rien travaillé sur le médoc en question. 

Tollé général, tant sur la décision que sur l'affichage médiatique du prétentieux. Et je lis ce matin que la marche arrière est enclenchée. Reste à savoir de combien il va reculer. (source

Ce qui m'énerve encore plus (parce que le gars a fait un coup de maître, certes sans nom, mais coup de maître quand même)  c'est que ni les labos, ni les assoc' sanitaires, ni les dits dévoués à la santé ne suivent à la loupe les dates, pourtant connues dès le départ, des droits/brevets médicamenteux : pour moi c'est ça qui coûte cher !

Bien sûr qu'on focalise sur le mec qui a osé faire ça et bien sûr que c'est pourri. Mais pour moi ce n'est qu'une conséquence, et (encore une fois) faudrait peut-être s'intéresser aux causes...

 

Totale incapacité !

Publié le par Pipiou

Alors les médias :   (hi hi)

C'est vrai quoi, c'est de pire en pire ! Vous sautez sur tout ce qui bouge, vous prodiguez la bonne parole, vous passez toujours les mêmes images (celles qui feront de l'audience), vous critiquez, vous accusez, vous vous moquez... on n'en sort plus de vos interviews qui n'en sont pas et de vos questionnements en boucle... sur des questions à la con qui n'intéressent que vous !

Déjà que les politiques savent plus où donner de la tête, y'a plus personne pour nous rassurer, pour nous expliquer, pour nous indiquer que, si bien sûr, il y a un chemin, ou pour agiter une minuscule loupiote d'espoir : que dalle !

BFM on les connait : top réactifs, tellement qu'ils polluent l'info pour faire un scoop, c'est lamentable. itélé suit BFM, moins percutant mais je pige pas pourquoi ils passent de la pub... pendant celle de BFM ?? Feraient mieux de faire de l'info au lieu de faire du copier-coller... Et la télévision publique qui va lancer une chaine d'info en continu ? Faudrait déjà se mettre d'accord sur le terme "en continu"...

J'ai été horrifiée par le petit journal, en clair, de Canal (du midi) (le journal, pas le canal) : c'est quoi ce truc ? de la masturbation auto-satisfactionnelle avec... rien ? j'ai regardé plusieurs fois, me disant "c'est peut-être pas tout le temps comme ça" bin si. De la dérision sur tout, de la moquerie limite méchanceté, le tout suuuuper basique ! Alors peut-être que ma réceptivité n'est pas la bonne, c'est possible aussi.

Parce que ma réceptivité est affaiblie : ras le bol de toute la culpabilité qu'on déverse sur nous : on peut pas laisser faire ça... des images terribles... des situations insupportables... des qui jouent les grands seigneurs... et des qui donnent des leçons... on DOIT supporter tout ça et en plus on doit le supporter bien ??? Bin non.

Je ne supporte plus d'entendre qu'IL FAUT et qu'ON DOIT... parce que preuve est largement démontrée que les conseilleurs ne sont pas les payeurs... Alors les politiques et les médias, démerdez-vous comme vous voulez mais faites votre boulot au lieu de nous submerger de soit-disant bons sentiments, et de nous rendre responsables de votre incapacité.