Lu : Cul-de-sac

Publié le par Pipiou

 

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Douglas Kennedy, folio policier, 292 pages

" "Remarquable !" ; "Drôle et terrifiant" ; "Impeccablement construit, j'ai adoré."... Autant de propos de lecteurs entendus après la découverte de ce premier roman ou comment réussir du premier coup un véritable exploit et devenir du jour au lendemain le créateur de l'un des meilleurs romans noirs de l'histoire du genre. Ni plus, ni moins. Ce récit d'un voyage au paradis des grands espaces australiens qui vire au cauchemar éveillé est un petit bijou.

Nick, héros bien malgré lui de ce thriller féroce, n'avait rien contre ce pays avant d'écraser un kangourou par une nuit sans lune. Sa rencontre avec la jeune et robuste Angie va le mener en plein cœur du bush. Au milieu de nulle part. Au sein d'un clan d'allumés coupés du monde, sans aucune route pour quitter ce traquenard. Nick, désormais, n'aura qu'une seule obsession : comprendre ce qu'il fait là et sauver sa peau. Fuir alors que toute la communauté le surveille..."

J'ai trouvé bizarre au dos du bouquin, de commencer "l'histoire" par des avis, d'habitude ils sont après l'histoire. Du coup j'ai lu pour avoir ma propre idée sur ce roman noir.  

Outch, dès le départ j'ai trouvé ça dur mais j'ai voulu savoir ! C'est brut, c'est cru et sans fioritures ! En général je passe mon chemin mais là "j'ai pas pu". (c'est une expression hein ? il aurait suffi que je referme le bouquin ;) Mais j'ai été emmenée dans cette aventure aussi bizarrement que facilement ! pourtant j'ai bien cru que j'irai pas au bout (ma sensibilité et moi...) et bin si ! Je confirme le roman noir !! Un piège humainement incroyable, c'est dingue ! 

La noirceur humaine installée dans le orange du bush : ambiance... 

         c'est chaud ! 

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Pour del Castillo, j'y suis allée volontairement. Les boules car je n'y allait que pour lui, quand il ne s'est pas pointé, l'enfoiré.<br /> Pour Kennedy, j'ai pas fait exprès. Je m'balladais, sur l'avenue, le cœur ouvert etc avec mon fils et on est entrés dans le Virgin. La, on a lu sur un panneau lumineux : " Dédicace Douglas Kennedy a 14 h " un truc comme ça. Je venais juste de finir la femme du 5ème. J'ai attrapé mon fils qui ne demandait rien par le colbak et on attendu un quart d'heure je crois.<br /> You know the rest... (Comme disait...)<br /> Tu sais pas s'il vaut mieux qu'ils soient annoncés et ne viennent pas ou qu'ils viennent quand même et fassent la gueule.<br /> Enfin bon. Le mieux, c'est encore de les laisser tranquille dans leur écriture pour pouvoir se contenter d'imaginer à quel point ils sont géniaux. Sauf pour des cas comme Amélie Notthomb bien sûr. Oui mais comment le savoir avant de rencontrer l'auteur en dédicace ?.... Parce que dans un dîner chez des copains, c'est moins fréquent quand même.
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A
J'aime bien les petites cerises<br />  
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A
Je n'ai jamais eu l'occasion d'aller à une séance de dédicace, pas là au bon moment, la flemme etc ...Dernièrement j'ai appris (trop tard) que Patti Smith dédicaçait son dernier bouquin, j'ai été déçue de l'avoir loupée, puis j'ai su que seulement les 100 premières personnes avait pu l'approcher ... Ben ouais, en même temps, elle pouvait pas rester là pendant trois jours d'affilés à signer. D'ailleurs j'en profite, si ça ne gène pas, pour dire que j'ai beaucoup aimé ses bouquins, plein d'amour, de compassion, de simplicité, de poésie ...<br /> Une qui a l'air sympa, c'est Nothomb, elle se souvient des gens qui viennent la voir, et se rappelle de leur nom !!! <br /> Je suis comme toi, Pipiou, ce qui j'imagine est toujours beaucoup mieux que ce qu'imagine le réalisateur d'un film, a deux exceptions près : Mort à Venise, et Théorème, j'ai toujours été déçue
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(
Je ne lis plus un seul livre de Douglas Kennedy depuis "la femme du 5ème", où je l'ai rencontré au Virgin mégas tore des Champs Elysées (j'étais avec mon fils aîné : la honte de sa vie. Bref)<br /> J'ai été déçue, mais decuuuuuue ! Pire que quand je suis allée rencontrer del Castillo au salon du livre de la Porte de Versailles...et qui n'ai jamais venu.<br /> Le Douglas, là, en chair et en os, Bin oui : il m'a déçue car je me suis demandée en lui parlant si c'était vraiment lui l'auteur de ses livres en tout cas de celui là ( la femme du cinquième). Il était mou, creu, sans envergure, transparent. Ou alors c'est moi qui le gonflait. C'est possible le, je suis prête à tout envisager. Je sais que les séances de dédicaces ne sont pas synonymes de partie de plaisir, mais franchement, alors qu'il avait enfin affaire à une femme intéressante, cultivée, passionnée et tout ( c'est moi, tu me reconnais?), il aurait pu donner un peu plus de lui même. Ou alors c'est qu'en fait il parle pas français. Je sais pas. Mais du coup, autant je n'avait raté aucun de ses livres jusqu'alors , autant je n'en ai plus acheté ensuite. Et en plus, j'ai décidé qu'aller à la rencontre d'un artiste n'était pas une bonne idée. Et re-en plus et du coup, j'ai jeté le bouquet n et la dédicace qu'il y avait apposé. Ch'uis comme ca, moi : mauvaise et rancunière.
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F
hoho, me tente ton livre, autant je suis une pacifiste, autant j'aime ce genre d'histoires, bises miss pipiou
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P
<br /> pour moi : c'est pas hyper violent, c'est violent tout court  C'est pas non plus trop hémoglobineux-gore (j'aurais fermé le bouquin ;) certains passages sont quand même un peu durailles, surtout quand t'as l'imagination qui part au quart de tour et qui te fait "visualiser" telle ou telle scène.<br /> Quant aux morceaux, faut voir (ah non alors !) j'en ai loupé un, j'ai préféré pas savoir ce qu'il racontait. C'est ça qui est bizarre dans ce bouquin : y'a plein de trucs que j'aime pas dedans mais j'ai apprécié le bouquin, c'est quand même fou !<br /> J'te l'dis : c'est une histoire de dingues ! <br />  
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A
Mhhhh, ça donne bien envie, j'aime bien cet auteur, je n'ai pas lu celui-ci.<br /> Dis-moi, c'est hyper violent/hémoglobine/découpage en morceaux ?
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