("Les Fourmis" Bernard Werber, Poche, 352 pages)
"Edmond Wells, entomologiste coupé de la civilisation, est retrouvé mort, couvert de piqûres de guêpes. Sans enfants, il lègue à son neveu sa maison, assortie d’une recommandation écrite : « Surtout ne jamais aller à la cave ! ». Jonathan, installé dans la demeure familiale avec sa femme et son fils, se laisse pourtant tenter et il descend au sous-sol.
Pendant ce temps-là, tandis que sa Cité se remet en route tranquillement après une longue hibernation, 327e, fourmi mâle sexuée, connaît un réveil un peu houleux. Lors d’une expédition d’exploration, toutes ses compagnes ont été tuées, sans avoir le temps de riposter ou de se défendre. Innovation technologique d’une fourmilière adverse ? 327e mène son enquête..."
Le tout premier Werber, je ne l'avais pas encore lu ! Les 150 premières pages... mais petit à petit j'aimais de moins en moins le récit de 327e (la fourmi) : épopée guerrière et ambiance à la fois excitante d'aventures pour un si petit être vivant, mais un peu angoissante. Parce Werber réussit à humaniser une fourmi, et que j'ai des fourmis dans le jardin !
Il ne m'en fallait pas plus, sauf que je voulais absolument "savoir" la fin du livre et ce qu'il était advenu de Jonathan ! Alors j'ai passé tous les passages des fourmis et de 327e (la honte !) pour ne lire qu'une histoire haletante, typique de Werber : on est dedans, on y croit, et on referme le livre en se disant "la vache" !