de Emile Gaboriau (Broché, 568 pages)
"En 1869. Le Comte de Chalusse est frappé d'une attaque dans le fiacre qui le ramenait à son luxueux hôtel particulier de la rue de Courcelles. Le médecin laisse peu d'espoir à Marguerite, jeune fille de 20 ans que le comte a retirée d'un orphelinat. Au cours de la même soirée, un jeune avocat de famille très modeste, Pascal Férailleur, est présenté au Vicomte de Coralth, dans un tripot mondain tenu par Lia d'Argelès. C'est un piège tendu par le Marquis de Valorsay..."
Attirée par le narratif d'un libraire, je me suis donc plongée dans ce Paris... du Second Empire. C'est rien de le dire : le français écrit utilisé l'est aussi ! D'où une certaine difficulté de mots incongrus à l'orthographe curieuse en passant par des conjugaisons que je savais même pas que ça existait !
Mais bon, si on fait abstraction de ça et qu'on arrive à suivre l'intrigue (un peu tordue faut l'avouer) on est à Paris, dans une époque passée, avec ses usages relationnels et ses fourberies pour réussir : tout ce qu'il faut pour une histoire d'amour (de l'époque) où sont intimement liés l'honneur, la famille, le bien-séant et la réussite sociale.
J'ai bien aimé mais quand même un peu "costaud" à lire, d'autant que c'est écrit en très petits caractères !