• (clic)

          

    John Grisham, Robert Laffont, 203 pages

    "Eddie Rake va mourir. Pendant trente ans il a été l'entraîneur de l'équipe de foot du lycée de Messina, petite ville du sud des États-Unis. Dans le stade vide où ils ont connu la gloire, les joueurs qu'il a entraînés au cours de sa longue carrière se retrouvent pour attendre ensemble la mort de leur coach, et se souviennent de leurs belles années.
    Parmi eux, Neely Crenshaw. À dix-sept ans, Neely a cru qu'il deviendrait un grand joueur professionnel; mais une blessure au genou l'a renvoyé en quelques minutes à l'obscurité dont il était sorti trop jeune. Il ne pardonne pas à Eddie Rake un certain match de 1987, où la violence a tourné au drame.
    La scène en fait surgir d'autres... et peu à peu il apparaît que le football, à Messina, a cessé d'être un sport pour devenir un enjeu qui noue et dénoue les destins, aux frontières de la tragédie. Plus les heures passent, plus la question monte dans le cœur des anciens joueurs : faut-il aimer ou faut-il haïr Eddie Rake ?".

    j'ai lu ce bouquin en 2006, il me semblait que j'avais bien aimé : je confirme !
    Un Grisham pas comme les autres : une aventure humaine dans une petite ville américaine, dans le monde du football américain. Je ne connais ce sport pas plus que ça (à part que j'y comprends pas grand chose he) mais Grisham réussit à m'embarquer ! Bien que le sujet ne soit pas super souriant, c'est un beau regard sur la complexité relationnelle sportive : un profond engagement, une volonté sans faille, et surtout, quoi qu'il arrive, du respect ! 
    Des vécus sportifs intransigeants aux fiertés douloureuses et incompressibles, en passant par l'implacable (!) estime de soi.  ou de l'équipe ? ... 

    Un match qui dure, toute la vie :  

     

     


    4 commentaires

  • (clic)

          

    M.C. Beaton, 306 pages, Albin Michel

    "Agatha Raisin a le vent en poupe : les affaires s’accumulent, pas le temps de souffler. Tant mieux, elle a horreur du vide, et fait même des heures sup : elle vient d’accepter d’aider le pasteur d’un village voisin à promouvoir la kermesse de la paroisse. Il faut dire que l’organisateur, un certain George Selby, a le bon goût d’être veuf et... beau comme un dieu.
    C’est un succès : les visiteurs affluent. Mais la kermesse vire à l’hallucination lorsque l’on découvre que plusieurs échantillons de confiture ont été assaisonnés de LSD !
    Bien que distraite par le charme du beau George, Agatha doit démasquer le coupable. Sans imaginer un instant que l’objet de ses fantasmes va peut-être lui faire vivre un mauvais trip…".

    (le n°19 à retardement vu que je l'avais loupé !)

    vu le nombre d'enquêtes parues dans toute la littérature, je me dis que l'imagination n'a vraiment pas de limites (et c'est tant mieux :)
    Agatha, quinqua plus qu'active qui refuse son arthrose, se lance évidemment dès... qu'elle croise un Apollon ! La kermesse entachée par de la confiture, dans un village où les âmes avoisinantes ne sont pas vraiment paisibles...
    Se lit toujours aussi bien ! (grâce à la police de caractères en 14 he), depuis le n°1 : Agatha est attachante, les personnages évoluent et ses acolytes l'accompagnent bien, chacun son caractère : une équipée, sinon sauvage, que j'aime bien suivre :)  

    Des confitures (et déconfiture ?) pour Agatha : 

     


    10 commentaires
  •  

    Imprimé en 3000 exemplaires en 2001 puis introuvable (sauf sur le Net à prix évidemment gonflé), ce tout premier roman de Musso a été ré-édité en 2020.

    Perso je préfère cette couverture à celle de la ré-édition ci-dessous :


    (clic)

          

    -------------------

    Guillaume Musso, 561 pages, Le Livre de Poche

    "Alors que le vol de La Joconde fait la une de tous les journaux, quatre personnes qui ne se connaissent pas reçoivent un fragment découpé de la célèbre œuvre de Léonard de Vinci, accompagné d’un mystérieux rendez-vous dans une chapelle de Toscane.
    Pourquoi eux ? Qui les a choisis ? Quel plan se cache derrière ce coup d’éclat ? Ils l’ignorent encore, mais à l’instant même où ils décident de résoudre ensemble cette énigme, leur vie prend un tournant dangereux, exaltant et sans retour."

    je n'avais jamais entendu parler de ce bouquin, c'est la quatrième de couverture qui m'a donné envie de le lire. Et ma foi... la lecture m'a bien plu. Y'a juste deux trois petits passages un peu violents que j'ai passés vite fait, mais l'aventure et le suspense sont là, pour chacun des quatre mais réunis par des morceaux du tableau de La Joconde. Ils ne se connaissent pas mais leur passé respectif va les faire se retrouver, pour réussir ensemble ce surprenant puzzle...
    Il a écrit ce livre en 1999-2000 et pourtant j'y ai trouvé les ingrédients sociétaux et mondiaux... d'aujourd'hui, c'est surprenant ! 

    je ne connaissais pas "Skidamarink" :  


    5 commentaires

  • (clic)

          

    Aurélie Valognes, 372 pages, Le Livre de Poche

    "A l'école, il y a les bons élèves... et il y a Gustave. Depuis son radiateur au fond de la classe, ce jeune rêveur observe les oiseaux dans la cour. Le garçon aimerait rapporter des bonnes notes à sa mère, mais ce sont surtout les convocations du directeur qu'il collectionne. Pourtant, Gustave est travailleur. Il passe plus de temps sur ses devoirs que la plupart de ses camarades, mais contrairement à eux ou à Joséphine, sa grande sœur pimbêche et première de classe, les leçons ne rentrent pas. Pire, certains professeurs commencent à le prendre en grippe. A force d'entendre qu'il est un cancre, Gustave finit par s'en convaincre, sans imaginer qu'une rencontre peut parfois changer le cours des choses... ."

    récit d'un quotidien à l'environnement pas facile, mais le petit Gustave devient vite attachant, il raconte ses petits bonheurs et ses désillusions, avec ses mots (je ne suis pas sûre qu'un enfant qui entre en cours élémentaire utilise le mot "dictatoriale" page 21, mais bon...)  Un récit parfois drôle, même si je n'ai pas éclaté de rire, et parfois tristounet de son ressenti d'enfant, on passe de l'un à l'autre très naturellement. Mais j'ai attendu le fameux changement... qui est d'autant plus long à venir que ce qui en découle est un peu expédié je trouve.

    une bonne étoile mais un peu tardive

    À la fin l'épilogue d'Aurélie Valogne détaille un peu le pourquoi du comment de l'écriture de ce livre. J'ai remarqué ça depuis quelques temps : les ajouts personnels des auteurs > entre les explications et les infos, en passant par les remerciements et leur espoir à nous faire plaisir, parfois c'est un peu trop :(

     


    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique