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    Aurélie Valognes, 305 pages, Éd° Le Livre de Poche

    "Rose, 36 ans, mère célibataire, est une femme dévouée qui a toujours fait passer les besoins des autres avant les siens. Après avoir perdu son père et son emploi, la jeune femme apprend que Baptiste, son fils unique de 18 ans, quitte la maison. Son monde s’effondre.
    Cette ex-nounou d’enfer est alors contrainte d’accepter de travailler comme dame de compagnie pour une vieille dame riche et toquée, Colette, et son insupportable fille, la despotique Véronique.
    Et si, contre toute attente, cette rencontre atypique allait changer sa vie ?"

    Autant "Mémé dans les orties↗" ne m'avait pas fait plus rire que ça (pas parce que c'est triste ni dramatique mais par ressenti perso) autant là j'ai souri souvent et avec plaisir !
    L'écriture est plaisante, c'est vivant, et je suis rentrée dans l'histoire sans souci : des quotidiens que chacune vit dans son soin, avec ses bonnes raisons, jusqu'à ce qu'elles se croisent pour... sauf que c'est un malentendu et que ça va pas être possible ! Des personnages aussi crédibles qu'opposés, aussi attachants que un peu imbuvables, et le tout est plutôt drôle : 

    ça réveille et ça fait du bien : 

     


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    MC Beaton, 297 pages, Éd° Albin Michel

    "Traumatisée après qu’une coiffeuse rancunière l’a shampouinée à la crème dépilatoire, Agatha Raisin se réfugie incognito dans un hôtel de la côte en attendant que sa chevelure repousse. N’ayant plus rien à perdre, elle consulte également une sorcière réputée pour ses talents. Miracle, la magie opère, mais pour peu de temps, car la sorcière est retrouvée assassinée … Agatha renoue aussitôt avec ses réflexes de détective, aidée par l’inspecteur Jimmy Jessop, ensorcelé par ses charmes. À moins que ce ne soient les effets du philtre d’amour qu’Agatha a acheté à la pauvre sorcière ?"

    La miss Agatha Raisin est en forme, bien qu'éloignée de James, même si... Entre un détective et un philtre d'amour, manquait plus que la sorcière pour mélanger tout ça :)
    De l'humour, un peu d'action, une Agatha toujours aussi pétillante, avec ses coups de gueule et ses coups de blues, la série continue bien (vaut mieux lire les bouquins dans l'ordre) et c'est tant mieux, c'est

    du bon temps pour le lecteur : 

     


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    Aurélie Valognes, 252 pages, Éd° Le Livre de Poche

    "Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre – certains diraient : seul, aigri, méchant –, s'ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ? Éviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d'escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie ... jusqu'au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 92 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur."


    "Un livre drôle et rafraichissant, bon pour le moral, et une véritable cure de bonne humeur"

    Eûh... perso j'ai pas ri ni souri plus que ça, l'auteur raconte si bien que j'imaginais parfaitement le quotidien de Ferdinand, sa solitude vindicative -volontaire-, et les incompréhensions qui l'entourent... Du coup j'ai pas réussi à trouver la bonne humeur. Mais bon, c'est pas triste non plus hein ? Je m'attendais à plus d'humour et plus de drôlerie : j'ai lu une histoire de solitaire, peut-être parce que déjà côtoyée quelque part, du coup pas si drôle que ça ? Mais ça se lit bien et c'est plutôt positif.

    faut pas pousser Mémé ?


     


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    Eiji Yoshikawa, Éditions J'ai Lu

    Tome 1: 475 pages, Tome 2: 474 pages

    "A vingt ans, Musashi n'aime que se battre et vaincre, le sabre à la main. Il serait devenu mercenaire, bandit peut-être, s'il n'avait rencontré un moine...
    Le sabre, désormais, sera serviteur du Bien, et la vie de Musashi, d'aventure en aventure, deviendra conquête de sagesse et d'amour, éclairée par le sourire de la tendre Otsu, l'amante fidèle..."

    "Personnage historique du XVIIe siècle devenu héros légendaire, Myiamoto Musashi a inspiré ce fabuleux roman -histoire de cape et d'épée en même temps que témoignage- qui est l'Autant en emporte le vent du Japon."


    je me souvenais que j'avais adoré, et relu 30 ans plus tard (!) j'ai adoré tout autant ! Outre le côté historique (même si romancé) l'écriture est narrative d'une Aventure avec un grand A : des personnages touchants, l'évolution de leur parcours et de leurs pensées, les difficultés du "devenir samouraï" et de trouver la Voie du sabre, avec l'Honneur Japonais -de l'époque- par-dessus tout, et les femmes qui ont un rôle finalement primordial (?) c'est le temps de plusieurs vies qui se croisent...
    Le récit est captivant, Musachi, Matahachi et leurs entourages sont attachants, tant dans leurs volontés que dans leurs espoirs et dans leurs abandons respectifs. Une épopée sacrément humaine ! Beaucoup de noms japonais (dans le tome 1) faut un peu s'accrocher. Mais des Familles aux Écoles en passant par les Samouraïs eux-mêmes, chacun rivalise, perpétue, combat pour défendre (ou pour imposer) son Honneur... et c'est très efficace !
    (ça l'est d'autant plus que l'auteur n'utilise que peu d'hémoglobine et ne s'attarde pas trop sur des combats sans fin : bravo Monsieur Yoshikawa :)  

    Pierre et sabre qui se font face, dans un Japon médiéval : 


    NdP : j'avais aussi lu la suite "La parfaite lumière" mais de mémoire ça m'avait paru moins sympa et un peu longuet, faudra que je la relise.

     


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