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    M.C. Beaton, 304 pages, Ed° Albin Michel

    "Larguée (une fois de plus) par James Lacey, délaissée par son voisin en qui elle mettait ses derniers espoirs, Agatha Raisin déclare la guerre aux hommes en faisant vœu de chasteté... Jusqu'à sa rencontre avec le tout nouveau et très sexy pasteur de Carsely, qui fait l'effet d'une bombe au village : les femmes sont prêtes à tout pour aller à confesse. Quant à notre Agatha, elle retrouve aussitôt la foi... Mais, damned ! voilà que le corps sans vie du pasteur est découvert dans le bureau de l'église. Qui a pu commettre ce geste sacrilège ? Le révérend était-il trop beau pour être honnête ? C'est ce que découvrira peut-être Agatha qui, sans le savoir, vient d'ouvrir une véritable boîte de Pandore..."

    je continue la série avec plaisir parce que j'suis sûre de passer un bon moment : c'est confirmé. Bien qu'elle ait dit qu'elle ne ferait plus d'enquête (la dernière l'ayant particulièrement bousculée), bien qu'elle n'aime pas trop le mari de Mrs Bloxby, le pasteur soupçonné, elle veut aider son amie, et le meurtre d'un beau vicaire, ça se refuse pas !  Accompagnée de son voisin écrivain, alors qu'ils ne s'accordent sur pas grand chose, ils vont évidemment mettre un peu trop les pieds dans le plat, et Agatha ne va pas beaucoup aimer que John (son voisin) se laisse tenter par la concurrence féminine... Tel est pris qui croyait prendre ? 
    Lecture pas compliquée, je le savais bien = un bon moment :)

    Du beau chantage au presbytère...   

     


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    Michael Connelly, Livre de Poche, 480 pages

    "1992. Los Angeles est en proie aux émeutes quand Harry Bosch découvre le cadavre d'Anneke Jespersen, une journaliste danoise. Impossible à l’époque de s'attarder sur cette victime, une parmi tant d'autres pour la police déployée dans la ville en feu.
    Vingt ans plus tard, au Bureau des affaires non résolues, Bosch, qui n'a jamais oublié la jeune femme, rouvre le dossier du meurtre. Grâce à une douille recueillie sur la scène de crime et une boîte noire remplie d'archives, l’inspecteur remonte la trace d'un Beretta qui le met sur la piste d'individus prêts à tout pour cacher leur crime. Anneke comptait peut-être parmi ces journalistes qui dérangent quand ils fouillent d'un peu trop près ce que d'autres ont tout intérêt à laisser enfoui..." 

    Un polar au début un peu pas sympa (émeutes de Los Angeles) mais ça ne dure pas (et c'est tant mieux). L'inspecteur Bosch découvre donc Anneke morte et au milieu de ce chaos, il promet de découvrir la vérité. Vingt ans passent jusqu'à la ré-ouverture de cette affaire non-résolue, que Bosch n'a jamais oubliée.
    Une enquête qui s'annonce très compliquée puisque le seul indice est une douille qu'il avait récupérée sur les lieux, 20 ans plus tôt.
    Il va tout faire pour avancer malgré les difficultés, de l'impossible au pourquoi pas, de l'infime possibilité au lourd passé des guerres américaines, Bosch ne lâche rien, quitte à risquer sa vie : il a promis la vérité.  Mais "finalement" la vérité... suffit-elle ? 

    Une ville meurtrie par le feu... mais pas que...  

     


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    Guy-Roger Duvert, (©auteur) 214 pages

    "Dans un futur plus ou moins proche, l’immortalité est devenue un service, un monopole détenu par la multinationale Backup. Les clients procèdent régulièrement à des sauvegardes de leur psyché - souvenirs, personnalité, tout ce qui les définit en tant qu’individu. Le jour où ils meurent, leur sauvegarde la plus récente est téléchargée dans l’un de leurs clones, prêt à être activé. L’immortalité à la portée de tous. Du moins des plus nantis." 

    (en informatique, un "backup" est une sauvegarde, du coup le titre m'a interpellée et le résumé aussi.)

    Science-fiction, d'aucuns diront anticipation, en tout cas pour l'instant ça n'existe pas, et c'est tant mieux ! L'immortalité... sujet qui fait rêver... et pourtant c'est pas super cohérent sur une planète dont la surface est bien délimitée. À moins de faire grossir la terre comme un ballon en soufflant dedans ? "Science-fiction" ça me parait pas mal he

    Un monde où les nantis se payent l'immortalité, physique, et matériellement confortable, surplombant de haut, de très haut, le monde de la rue d'en bas... Sauf que à un moment y'a comme un bug... Ça m'a embarquée vite fait, tant le récit que l'écriture, tant l'action (quelques bastons mais c'est pas glauque) que la réflexion sur les questions que ça pose : les relations homme/machine : qui est responsable ? qui prend les meilleures décisions ? et surtout, "pour qui" sont prises ces décisions ?  Et si l'homme et la machine...

    Un Backup à sauvegarder : rapide, efficace et plein de surprises :   

     


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    Charlotte Léman, (©auteur) 196 pages

    Si la vie te donne des citrons, fais-en une tarte meringuée

    "À 43 ans, Clémence est une femme heureuse. Et pas seulement parce que sa « bible » de développement personnel le dit. Non, elle s’est donné les moyens pour en arriver là, quitte à arrondir parfois les angles, comme avec Éric Grandjean, son boss despotique. Un peu trop, dirait Alice, sa meilleure amie.
    Ce que Clémence chérit par dessus-tout, c’est la petite existence tranquille qu’elle s’est construite en dehors du bureau. Une chouette famille avec Antoine et Gabriel, leur fils de 17 ans, un appartement douillet en plein cœur de la capitale, et la pâtisserie, son péché mignon.
    Mais, cette vie paisible bascule le jour où son mari lui annonce qu’il la quitte pour une jeune femme presque en âge d’être sa fille ! Et, comme les choses peuvent toujours être pires, son quotidien se transforme en cauchemar lorsque ce dernier lui impose une colocation aussi absurde que pénible.." 

    Alors perso... qu'est-ce que ça fait du bien !!
    J'ai bien aimé l'écriture simple d'une tranche de vie (ou tranche de citron ?), où les "hashtags" m'ont bien fait rire ! C'est drôle, pétillant, plein d'humour, même quand la situation ne s'y prête à priori pas : Clémence et son amie Alice, c'est tout simplement un vrai sourire agréable et sympa, du début à la fin : merci ! 

     
    Et comme j'aime bien la tarte au citron meringuée, forcément :

     


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