• C'est sûr que ces dernières élections n'ont pas intéressé les français, à voir le taux de participation de 46% (ou 54% d'absention !) : ça veut dire que plus de la moitié des habitants votants n'a pas été voter.

    Malgré cela, le tapage médiatique fait des bonds : il ne parle pas de l'abstention mais... uniquement de ce que les résultats annoncent pour la présidentielle ! Et les personnalités politiques, on dirait des marionnettes en train de se débattre dans une grande lessiveuse : chacun parle de lui comme du messie et de l'autre comme du diable : "je vais faire ci, je vais rétablir ça et je vais supprimer ça" etc. Mais si tout était aussi simple, quelqu'un l'aurait déjà fait, non ?

    Alors oui, les français ont éjecté ces cantonales et oui, ça veut dire quelque chose. Ca veut dire que les français en ont soupé de la politique et qu'ils n'y croient plus : mais qui est suffisamment honnête pour prendre en compte les votes nuls et les votes blancs ? Bin personne ! Pas même les medias, qui préfèrent jouer le rôle de détonateur : elle est où l'objectivité ???

    J'aime bien mon pays pour la liberté qu'il m'offre et son bien vivre au quotidien, mais quand je vois tant de petitesses et d'égoïsmes dont le seul but est d'écraser l'autre, de la part de ceux qui sont censés diriger le pays et l'aiguiller au sein du monde... ça me fout les choquottes !

    PS : éjections, ça commence pas par un d ?

     


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  • Livres lus de Emile Gaboriau (Broché, 568 pages)

    "En 1869. Le Comte de Chalusse est frappé d'une attaque dans le fiacre qui le ramenait à son luxueux hôtel particulier de la rue de Courcelles. Le médecin laisse peu d'espoir à Marguerite, jeune fille de 20 ans que le comte a retirée d'un orphelinat. Au cours de la même soirée, un jeune avocat de famille très modeste, Pascal Férailleur, est présenté au Vicomte de Coralth, dans un tripot mondain tenu par Lia d'Argelès. C'est un piège tendu par le Marquis de Valorsay..."

    Attirée par le narratif d'un libraire, je me suis donc plongée dans ce Paris... du Second Empire. C'est rien de le dire : le français écrit utilisé l'est aussi ! D'où une certaine difficulté de mots incongrus à l'orthographe curieuse en passant par des conjugaisons que je savais même pas que ça existait !

    Mais bon, si on fait abstraction de ça et qu'on arrive à suivre l'intrigue (un peu tordue faut l'avouer) on est à Paris, dans une époque passée, avec ses usages relationnels et ses fourberies pour réussir : tout ce qu'il faut pour une histoire d'amour (de l'époque) où sont intimement liés l'honneur, la famille, le bien-séant et la réussite sociale.

    J'ai bien aimé mais quand même un peu "costaud" à lire, d'autant que c'est écrit en très petits caractères !

     


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  • Je me souviens de l'émission Culture Pub où je prenais plaisir à découvrir tant les recherches humoristiques que les explications des faces cachées, sur ce qui devient super pénible aujourd'hui : la publicité.

    Elle nous envahit gravement : quel que soit le mode de diffusion, non seulement elle est là, mais elle se pose là : on a le sentiment que rien ne peut exister sans la pub, c'est quand même dingue, non ?

    De "un peu" on est passé à "incontournable" : radio et télé diffusent allègrement, les magazines sont payés par les annonceurs, et le Net en colle partout : on est obligé de visualiser une pub (concept Beezik ?) pour avoir accès à, et pire encore : on peut accepter des pubs sur son téléphone portable pour avoir des sms gratuits !!!

    Ah c'est sûr le monde de la pub, ça rapporte (sinon y'en aurait bôôôôôôcoup moins !) mais je trouve insupportable qu'on soit obligé... de la supporter ! Et je trouve incroyable que les gens se laissent manipuler... pour consommer plus !

    Surenchère des envahisseur publicitaires... "David Vincent les a vus", pas vous ?

     


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  • A l'heure de la mondialisation, tout a une répercussion percutante ou une incidence incidieuse, un effet papillon désormais incontournable, partout dans le monde.

    Les troubles du continent africain nous démontrent les interactions politiques et économiques, ô combien mélées... plus ou moins ouvertement : de la décision d'intervention à l'intervention réelle, tout est compliqué, litigieux et dangereux. Il faut à la fois prendre une position de défenseur, bien vue des droits de l'homme, et une position d'attaquant, mal vue des belligérants.

    Que ce soit les contrats d'affaires, les accords internationaux, les ressources partagées, les aides (pseudo ?) bénévoles, les soutiens économiques, tout est lié à tout et chaque décision étatique impacte l'ordre mondial (et accessoirement la tune qu'on se mettre dans la fouille en passant ;-)

    Je me dis que c'est pour cela que, face aux rebellions actuelles, il y a autant d'hésitations mondiales, autant de "j'y vais mais j'y suis pas" : l'effet papillon... c'est beau que dans le jardin !

     


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